En tournée de campagne dans la vallée du fleuve-Sénégal, le colonel - président Ely Ould Mohamed Vall, chef de l´Etat mauritanien, a tenu un discours ou alternent menaces et fuite en avant ; un discours porteur de dangers pour le pays et la sous-région.
En effet, dans ces meetings respectivement à Sélibaby et Kaëdi , l´ancien chef de la police raciste du dictateur déchu Ould Taya s’est evertué à nier le racisme d’ Etat en Mauritanie, principale source du problème de cohabitation actuel .
Ce racisme structurel de l’Etat mauritanien est une réalité vivante , visible au niveau de tous les secteurs de la vie nationale. C’est ce racisme qui explique l’épuration éthnique au sein de l’Armée et des forces de sécurité des Négro- Africains, s’exprime à travers la déportaton de 120. 000 Négro –Africains au Sénégal et au Mali, justifie la spoliation des terres dans la vallée du fleuve, inspire le contrôle exclusif de la réalité du pouvoir politique, économique, culturel et social par la communauté arabo-berbére et, dicte, enfin, cette philosophie nocive en cours, celle d’une Mauritanie exclusivement arabe, gommant l’ identité négro- africaine du pays.
En niant cette réalité criante, Ely ne fait que marcher sur les pas de Ould Taya , dans la pratique , dans le discours et jusque dans le parcours.
Ces politiques à caractére raciste et chauvin à l’ encontre des populations négro-africaines, les Forces de Libération Africaines de Mauritanie (FLAM) vont continuer de les combattre , et de les dénoncer systématiquement jusqu'à leur éradication. Les menaces et les intimidations ne sauraient nous faire reculer .
Ely Ould Mohamed Vall demande aux Mauritaniens de soutenir sa transition et de voter sa constitution ! Mais une transition qui vise à perpétuer le racisme d’ Etat doit être dénoncée et combattue . Une transition qui protège un dictateur responsable de crimes monstrueux et massifs, et prolonge indéfiniment le calvaire des innocents dans la déportation, cette constitution- là est à rejeter. Il faut boycotter ce réferendum qui occulte le problème fondamental des Négro- Africains et qui légitime leur oppression.
Les FLAM rappellent qu’il faut un changement en profondeur en lieu et place des mesures d’appoint proposées par le CMJD . Ce Changement devra passer par l’apaisement du climat social , suivi d’un débat national sur la question de la cohabitation et de l’esclavage. C’est alors seulement que devraient suivre un référendum, et des élections offrant une égalité de chance pour tous. Procéder autrement ne reviendrait, ni plus ni moins, qu’à perpétuer le systéme de domination en cours . La Mauritanie n’est pas raciste, mais les chefs d’Etat et leurs gouvernements, le CMJD inclus, ménent depuis l´indépendance du pays en 1960 des politiques à caractére raciste !
Si le coup d´Etat du 03 août avait suscité l´espoir auprès de certains pour un réglément définitif de la question nationale et sociale, les derniéres sorties médiatiques et publiques du colonel-président sont là pour dissiper toutes les illusions.
Les FLAM appellent l´ensemble des forces progressistes et patriotiques à ne pas céder aux menaces et intimidations dans leur volonté de poser les vrais problèmes .
Les FLAM lancent également un appel à la communauté négro-mauritanienne à se démarquer de ce régime de transition qui ignore ses souffrances et continue à mépriser leurs revendications républicaines. Elles appellent au boycott du référendum constitutionnel de juin prochain ainsi que les élections législatives et présidentielles, en perspective.
Elles lancent un appel à la mobilisation de toutes leurs militantes et de tous leurs militants car, aujourd’hui plus que jamais, la lutte doit continuer jusqu’à la destruction totale du systéme oppresseur, raciste et éthnocratique en cours.
Les FLAM attirent l´attention de l’opinion internationale sur les dangers du choix du CMJD de la voie de l´intimidation et de la menace voire de la répression plutôt que la concertation et le dialogue pour le réglement des problèmes nationaux.
La lutte continue !
Stockholm le 14 mai 2006.
Pour le Bureau Exécutif National des FLAM Le département national à la communication .
En effet, dans ces meetings respectivement à Sélibaby et Kaëdi , l´ancien chef de la police raciste du dictateur déchu Ould Taya s’est evertué à nier le racisme d’ Etat en Mauritanie, principale source du problème de cohabitation actuel .
Ce racisme structurel de l’Etat mauritanien est une réalité vivante , visible au niveau de tous les secteurs de la vie nationale. C’est ce racisme qui explique l’épuration éthnique au sein de l’Armée et des forces de sécurité des Négro- Africains, s’exprime à travers la déportaton de 120. 000 Négro –Africains au Sénégal et au Mali, justifie la spoliation des terres dans la vallée du fleuve, inspire le contrôle exclusif de la réalité du pouvoir politique, économique, culturel et social par la communauté arabo-berbére et, dicte, enfin, cette philosophie nocive en cours, celle d’une Mauritanie exclusivement arabe, gommant l’ identité négro- africaine du pays.
En niant cette réalité criante, Ely ne fait que marcher sur les pas de Ould Taya , dans la pratique , dans le discours et jusque dans le parcours.
Ces politiques à caractére raciste et chauvin à l’ encontre des populations négro-africaines, les Forces de Libération Africaines de Mauritanie (FLAM) vont continuer de les combattre , et de les dénoncer systématiquement jusqu'à leur éradication. Les menaces et les intimidations ne sauraient nous faire reculer .
Ely Ould Mohamed Vall demande aux Mauritaniens de soutenir sa transition et de voter sa constitution ! Mais une transition qui vise à perpétuer le racisme d’ Etat doit être dénoncée et combattue . Une transition qui protège un dictateur responsable de crimes monstrueux et massifs, et prolonge indéfiniment le calvaire des innocents dans la déportation, cette constitution- là est à rejeter. Il faut boycotter ce réferendum qui occulte le problème fondamental des Négro- Africains et qui légitime leur oppression.
Les FLAM rappellent qu’il faut un changement en profondeur en lieu et place des mesures d’appoint proposées par le CMJD . Ce Changement devra passer par l’apaisement du climat social , suivi d’un débat national sur la question de la cohabitation et de l’esclavage. C’est alors seulement que devraient suivre un référendum, et des élections offrant une égalité de chance pour tous. Procéder autrement ne reviendrait, ni plus ni moins, qu’à perpétuer le systéme de domination en cours . La Mauritanie n’est pas raciste, mais les chefs d’Etat et leurs gouvernements, le CMJD inclus, ménent depuis l´indépendance du pays en 1960 des politiques à caractére raciste !
Si le coup d´Etat du 03 août avait suscité l´espoir auprès de certains pour un réglément définitif de la question nationale et sociale, les derniéres sorties médiatiques et publiques du colonel-président sont là pour dissiper toutes les illusions.
Les FLAM appellent l´ensemble des forces progressistes et patriotiques à ne pas céder aux menaces et intimidations dans leur volonté de poser les vrais problèmes .
Les FLAM lancent également un appel à la communauté négro-mauritanienne à se démarquer de ce régime de transition qui ignore ses souffrances et continue à mépriser leurs revendications républicaines. Elles appellent au boycott du référendum constitutionnel de juin prochain ainsi que les élections législatives et présidentielles, en perspective.
Elles lancent un appel à la mobilisation de toutes leurs militantes et de tous leurs militants car, aujourd’hui plus que jamais, la lutte doit continuer jusqu’à la destruction totale du systéme oppresseur, raciste et éthnocratique en cours.
Les FLAM attirent l´attention de l’opinion internationale sur les dangers du choix du CMJD de la voie de l´intimidation et de la menace voire de la répression plutôt que la concertation et le dialogue pour le réglement des problèmes nationaux.
La lutte continue !
Stockholm le 14 mai 2006.
Pour le Bureau Exécutif National des FLAM Le département national à la communication .