L'évènement pourrait passer inaperçu si parmi les invités, il n'y avait pas curieusement, Mohamed Ould Sidi Ould Dellahi, président du Parti des Verts, Saleh Ould Hanena, président du HATEM, Massaoud Ould Boulkheir, président de l'APP et Amar Ould Rabeh (secrétaire général du fameux "Comités des Révolutionnaires" pilotés par Tripoli).
Cette présence de certains de nos leaders politiques ne pouvait qu'être remarquée surtout en cette période vaches maigres quand bien même les résultats du débat sur le financement privé et public des partis politiques restent très aléatoires.
Cela d'autant plus que ces acteurs politiques ont été choisis par leurs hôtes, en vertu, sans nul doute, de leurs sentiments pour la Grande Jamahiriya. Ce qui honore la Mauritanie qui vient de tourner une page avec la Libye après les accusations de déstabilisation, d'hébergement et de financement des Cavaliers du Changements portées contre elle par l'ancien pouvoir.
Seulement, la coloration pro-lybienne de cette délégation saute aux yeux et il n'est pas de bon ton, dans cette phase de transition de notre pays, de réveiller des démons des particularismes tendancieux, des tumultueuses amours pro-tel ou tel autre.
Car, à dire vrai, le changement du 3 août 2005, est en passe de créer une nouvelle Mauritanie, où sera instaurée une véritable démocratie permettant à des pouvoirs élus par le peuple de changer au gré des urnes et seulement des urnes.
Cela n'est pas encore acquis et le pays est plus que jamais fragile tant que cette nouvelle donne ne se serait pas ancrée dans les habitudes de ce peuple de quelques trois millions d'habitants qui n'avaient auparavant connu que le monolithisme. Et c'est pourquoi la totale rupture avec le passé impose de rompre également avec ces états d'esprits et d'âmes qui favorisaient tel slogan importé sur tel autre.
A ce titre, la Mauritanie doit être, d'abord, aidée et soutenue dans sa volonté populaire de réussir son test de transition. Cela ne saurait se faire tant que sa classe politique n'aura pas joué franc-jeu, indépendamment de l'extérieur.
Car après tout, il s'agit d'abord de tout un chacun de nous, de notre unité nationale.
Mohamed Ould KHATTAT
MMKHATTAT@HOTMAIL.COM
Cette présence de certains de nos leaders politiques ne pouvait qu'être remarquée surtout en cette période vaches maigres quand bien même les résultats du débat sur le financement privé et public des partis politiques restent très aléatoires.
Cela d'autant plus que ces acteurs politiques ont été choisis par leurs hôtes, en vertu, sans nul doute, de leurs sentiments pour la Grande Jamahiriya. Ce qui honore la Mauritanie qui vient de tourner une page avec la Libye après les accusations de déstabilisation, d'hébergement et de financement des Cavaliers du Changements portées contre elle par l'ancien pouvoir.
Seulement, la coloration pro-lybienne de cette délégation saute aux yeux et il n'est pas de bon ton, dans cette phase de transition de notre pays, de réveiller des démons des particularismes tendancieux, des tumultueuses amours pro-tel ou tel autre.
Car, à dire vrai, le changement du 3 août 2005, est en passe de créer une nouvelle Mauritanie, où sera instaurée une véritable démocratie permettant à des pouvoirs élus par le peuple de changer au gré des urnes et seulement des urnes.
Cela n'est pas encore acquis et le pays est plus que jamais fragile tant que cette nouvelle donne ne se serait pas ancrée dans les habitudes de ce peuple de quelques trois millions d'habitants qui n'avaient auparavant connu que le monolithisme. Et c'est pourquoi la totale rupture avec le passé impose de rompre également avec ces états d'esprits et d'âmes qui favorisaient tel slogan importé sur tel autre.
A ce titre, la Mauritanie doit être, d'abord, aidée et soutenue dans sa volonté populaire de réussir son test de transition. Cela ne saurait se faire tant que sa classe politique n'aura pas joué franc-jeu, indépendamment de l'extérieur.
Car après tout, il s'agit d'abord de tout un chacun de nous, de notre unité nationale.
Mohamed Ould KHATTAT
MMKHATTAT@HOTMAIL.COM