L’UE renforce son aide en faveur du Sahel pour une résilience accrue
Bruxelles, 22 mai 2015
La Commission européenne fournit une aide alimentaire immédiate d'un montant de 34 millions d’euros en faveur des populations les plus vulnérables en Mauritanie, au Sénégal, en Gambie, au Mali, au Niger, au Tchad et au Burkina Faso. Ce financement, qui intervient au début de la période de soudure dans la région du Sahel, contribuera à pallier la pénurie jusqu’à la prochaine récolte.
«Des millions de personnes au Sahel sont exposées au risque de famine et il est essentiel que nous maintenions notre aide pour répondre à leurs besoins immédiats. La fourniture de cette aide d’urgence se poursuit parallèlement aux efforts déployés par l’Union européenne avec les pays et partenaires du Sahel pour renforcer la résilience des populations les plus vulnérables face aux crises à venir», a déclaré M. Christos Stylianides, commissaire pour l’aide humanitaire et la gestion des crises.
L’aide sera fournie sous la forme d'espèces, de bons d’achat ou de denrées alimentaires, en fonction de la situation des marchés locaux.
Ce nouveau financement provient de la réserve du 11e Fonds européen de développement et porte le total de l’aide humanitaire octroyée par la Commission à la région du Sahel à 185 millions d’euros en 2015.
Neven Mimica, commissaire pour la coopération internationale et le développement, a fait la déclaration suivante: «Le renforcement de la résilience est une priorité essentielle de la coopération au développement de l'UE. Nous sommes aux côtés de nos partenaires du Sahel pour améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle et renforcer la résilience grâce à l'appui que nous offrons dans les secteurs de l’agriculture, de la santé, de l’eau et de l’éducation».
Contexte
La crise au Sahel demeure extrêmement complexe. Dans cette région, une personne sur sept (plus de 20 millions au total) ne dispose pas de suffisamment de denrées alimentaires abordables et nutritives pour mener une vie saine. Pas moins de 5,8 millions d’enfants souffrent de malnutrition aiguë et 4,3 millions de personnes ont besoin d’une aide d’urgence.
Le conflit dans le nord du Nigeria et au Mali aggrave encore la situation, poussant des centaines de milliers de réfugiés à chercher refuge en Mauritanie, au Niger, au Burkina Faso, au Tchad et au Cameroun, où les communautés d’accueil luttent souvent elles-mêmes pour leur propre survie.
À cela vient s'ajouter la sécheresse survenue au second semestre 2014, qui a compromis les récoltes et rendu l'achat de nourriture encore plus difficile pour les plus pauvres.
Les besoins humanitaires grandissants appellent à la fois une aide d'urgence massive et des mesures visant à lutter contre les causes profondes de l'insécurité alimentaire et de la malnutrition et à renforcer la résilience des plus démunis.
La Commission européenne a joué un rôle déterminant dans la création de l'Alliance globale pour l’initiative résilience (AGIR), qui vise à renforcer la résilience en Afrique de l'Ouest et s'est fixé l'objectif «Zéro faim» d'ici à 2032.
IP/15/5030
Source: Commission européenne
Bruxelles, 22 mai 2015
La Commission européenne fournit une aide alimentaire immédiate d'un montant de 34 millions d’euros en faveur des populations les plus vulnérables en Mauritanie, au Sénégal, en Gambie, au Mali, au Niger, au Tchad et au Burkina Faso. Ce financement, qui intervient au début de la période de soudure dans la région du Sahel, contribuera à pallier la pénurie jusqu’à la prochaine récolte.
«Des millions de personnes au Sahel sont exposées au risque de famine et il est essentiel que nous maintenions notre aide pour répondre à leurs besoins immédiats. La fourniture de cette aide d’urgence se poursuit parallèlement aux efforts déployés par l’Union européenne avec les pays et partenaires du Sahel pour renforcer la résilience des populations les plus vulnérables face aux crises à venir», a déclaré M. Christos Stylianides, commissaire pour l’aide humanitaire et la gestion des crises.
L’aide sera fournie sous la forme d'espèces, de bons d’achat ou de denrées alimentaires, en fonction de la situation des marchés locaux.
Ce nouveau financement provient de la réserve du 11e Fonds européen de développement et porte le total de l’aide humanitaire octroyée par la Commission à la région du Sahel à 185 millions d’euros en 2015.
Neven Mimica, commissaire pour la coopération internationale et le développement, a fait la déclaration suivante: «Le renforcement de la résilience est une priorité essentielle de la coopération au développement de l'UE. Nous sommes aux côtés de nos partenaires du Sahel pour améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle et renforcer la résilience grâce à l'appui que nous offrons dans les secteurs de l’agriculture, de la santé, de l’eau et de l’éducation».
Contexte
La crise au Sahel demeure extrêmement complexe. Dans cette région, une personne sur sept (plus de 20 millions au total) ne dispose pas de suffisamment de denrées alimentaires abordables et nutritives pour mener une vie saine. Pas moins de 5,8 millions d’enfants souffrent de malnutrition aiguë et 4,3 millions de personnes ont besoin d’une aide d’urgence.
Le conflit dans le nord du Nigeria et au Mali aggrave encore la situation, poussant des centaines de milliers de réfugiés à chercher refuge en Mauritanie, au Niger, au Burkina Faso, au Tchad et au Cameroun, où les communautés d’accueil luttent souvent elles-mêmes pour leur propre survie.
À cela vient s'ajouter la sécheresse survenue au second semestre 2014, qui a compromis les récoltes et rendu l'achat de nourriture encore plus difficile pour les plus pauvres.
Les besoins humanitaires grandissants appellent à la fois une aide d'urgence massive et des mesures visant à lutter contre les causes profondes de l'insécurité alimentaire et de la malnutrition et à renforcer la résilience des plus démunis.
La Commission européenne a joué un rôle déterminant dans la création de l'Alliance globale pour l’initiative résilience (AGIR), qui vise à renforcer la résilience en Afrique de l'Ouest et s'est fixé l'objectif «Zéro faim» d'ici à 2032.
IP/15/5030
Source: Commission européenne