Santiago - L’ancien dictateur chilien, le général Augusto Pinochet, est mort hier(10/12/2006) à Santiago à l’Âge de 91 ans et son décès tourne une page noire de l’Histoire du Chili auquel il a imposé l’un des régimes militaires les plus répressifs d’Amérique latine.
Augusto Pinochet est décédé à 14h 15 locales (17h 15 Gmt) à l’hôpital militaire de la capitale chilienne où il avait été hospitalisé dimanche dernier après avoir été victime d’un infarctus du myocarde et d’un œdème pulmonaire. L’ex-dictateur avait été admis à nouveau hier dans le service de soins intensifs de cet hôpital, a indiqué le docteur Ignacio Vergaga, le chef de l’équipe médicale.
Le vieux dictateur, qui avait gouverné le Chili entre 1973 et 1990, est mort peu après avoir été transporté dans ce service à la suite de complications. Son état, qui évoluait favorablement depuis, s’était brusquement dégradé dimanche matin.
Selon le docteur Vergara, Augusto Pinochet a été frappé d’une crise cardiaque à 13h 30 et est mort à 14h 15 en dépit des soins prodigués par les médecins. "Il était entouré par sa famille" au moment du décès, a précisé le médecin. Les opposants du général, en apprenant son décès, sont descendus dans la rue pour célébrer sa mort. Des voitures se sont mises à klaxonner et une centaine de personnes se sont rassemblées sur la Place d’Italie à proximité du centre de Santiago, lieu traditionnel des rassemblements à Santiago. Agitant des drapeaux chiliens et sautant de joie les opposants - pour la plupart des jeunes - dansaient, chantaient et festoyaient au nom de la "libération du Chili", selon un reportage de la télévision nationale chilienne. En revanche, une vingtaine de ses sympathisants, qui se trouvaient aux abords de l’Hôpital militaire, ont éclaté en sanglots en apprenant le décès du général. Très émus, les fidèles de l’ex-dictateur ont entonné l’hymne national chilien. "Je suis très triste, bouleversée. Il nous a épargné une guerre civile", estime Gloria, une des femmes présentes, tandis qu’un autre sympathisant déclarait : "c’est un véritable malheur. Un héros national est mort". "Il est en train de se reposer", a déclaré le général à la retraite Luis Cortés Villa, directeur de la fondation Pinochet, une association regroupant le dernier carré des fidèles de l’ancien dictateur. Le général Pinochet s’était emparé du pouvoir à la suite d’un coup d’Etat le 11 septembre 1973 contre le président socialiste Salvador Allende et la répression sanglante qui s’ensuivit fit plus de 3.000 morts, selon les organisations de défense des droits de l’Homme. Le général Pinochet, qui a été au pouvoir 17 ans, a fait l’objet de poursuites judiciaires pour violations des droits de l’Homme et corruption après notamment la découverte de comptes secrets dans une banque aux Etats-unis.
soleil
Auteur: AFP
Augusto Pinochet est décédé à 14h 15 locales (17h 15 Gmt) à l’hôpital militaire de la capitale chilienne où il avait été hospitalisé dimanche dernier après avoir été victime d’un infarctus du myocarde et d’un œdème pulmonaire. L’ex-dictateur avait été admis à nouveau hier dans le service de soins intensifs de cet hôpital, a indiqué le docteur Ignacio Vergaga, le chef de l’équipe médicale.
Le vieux dictateur, qui avait gouverné le Chili entre 1973 et 1990, est mort peu après avoir été transporté dans ce service à la suite de complications. Son état, qui évoluait favorablement depuis, s’était brusquement dégradé dimanche matin.
Selon le docteur Vergara, Augusto Pinochet a été frappé d’une crise cardiaque à 13h 30 et est mort à 14h 15 en dépit des soins prodigués par les médecins. "Il était entouré par sa famille" au moment du décès, a précisé le médecin. Les opposants du général, en apprenant son décès, sont descendus dans la rue pour célébrer sa mort. Des voitures se sont mises à klaxonner et une centaine de personnes se sont rassemblées sur la Place d’Italie à proximité du centre de Santiago, lieu traditionnel des rassemblements à Santiago. Agitant des drapeaux chiliens et sautant de joie les opposants - pour la plupart des jeunes - dansaient, chantaient et festoyaient au nom de la "libération du Chili", selon un reportage de la télévision nationale chilienne. En revanche, une vingtaine de ses sympathisants, qui se trouvaient aux abords de l’Hôpital militaire, ont éclaté en sanglots en apprenant le décès du général. Très émus, les fidèles de l’ex-dictateur ont entonné l’hymne national chilien. "Je suis très triste, bouleversée. Il nous a épargné une guerre civile", estime Gloria, une des femmes présentes, tandis qu’un autre sympathisant déclarait : "c’est un véritable malheur. Un héros national est mort". "Il est en train de se reposer", a déclaré le général à la retraite Luis Cortés Villa, directeur de la fondation Pinochet, une association regroupant le dernier carré des fidèles de l’ancien dictateur. Le général Pinochet s’était emparé du pouvoir à la suite d’un coup d’Etat le 11 septembre 1973 contre le président socialiste Salvador Allende et la répression sanglante qui s’ensuivit fit plus de 3.000 morts, selon les organisations de défense des droits de l’Homme. Le général Pinochet, qui a été au pouvoir 17 ans, a fait l’objet de poursuites judiciaires pour violations des droits de l’Homme et corruption après notamment la découverte de comptes secrets dans une banque aux Etats-unis.
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Auteur: AFP