La Commission européenne a réclamé vendredi la "libération immédiate" du Premier ministre mauritanien Yahya Ould Ahmed Waghf, estimant que sa nouvelle arrestation était "une mauvaise réponse aux demandes de la Communauté internationale".
M. Ould Waghf avait été renversé et arrêté une première fois le 6 août lors du coup d'Etat militaire contre le président Sidi Ould Cheikh Abdallahi. Il avait été libéré cinq jours plus tard.
Le Premier ministre vient d'être à nouveau arrêté jeudi, et assigné à résidence. Dans un communiqué, la Commission européenne condamne cette nouvelle arrestation.
"Nous avons à maintes reprises demandé la libération du Président légitime Abdallahi et le retour à l'ordre constitutionnel. La récente arrestation du Premier Ministre est un nouveau signe négatif", a commenté le commissaire au Développement et à l'aide humanitaire Louis Michel, cité dans le communiqué.
"Néanmoins nous continuons à espérer un retour rapide de la démocratie, qui passe par un dialogue politique entre toutes les parties et pas par des arrestations arbitraires", a-t-il ajouté.
La Mauritanie est aux mains d'une junte militaire depuis le coup d'Etat du 6 août, qui a renversé le premier président démocratiquement élu depuis l'indépendance du pays en 1960.
Arrêté également lors du putsch, le président Abdallahi reste toujours privé de liberté, en résidence surveillée.
La Commission avait indiqué en début de semaine qu'elle voulait "geler" sa coopération avec la Mauritanie, durant des consultations qui vont être formellement lancées avec ce pays suite au putsch.
________________
Source: AFP
(M) avomm
M. Ould Waghf avait été renversé et arrêté une première fois le 6 août lors du coup d'Etat militaire contre le président Sidi Ould Cheikh Abdallahi. Il avait été libéré cinq jours plus tard.
Le Premier ministre vient d'être à nouveau arrêté jeudi, et assigné à résidence. Dans un communiqué, la Commission européenne condamne cette nouvelle arrestation.
"Nous avons à maintes reprises demandé la libération du Président légitime Abdallahi et le retour à l'ordre constitutionnel. La récente arrestation du Premier Ministre est un nouveau signe négatif", a commenté le commissaire au Développement et à l'aide humanitaire Louis Michel, cité dans le communiqué.
"Néanmoins nous continuons à espérer un retour rapide de la démocratie, qui passe par un dialogue politique entre toutes les parties et pas par des arrestations arbitraires", a-t-il ajouté.
La Mauritanie est aux mains d'une junte militaire depuis le coup d'Etat du 6 août, qui a renversé le premier président démocratiquement élu depuis l'indépendance du pays en 1960.
Arrêté également lors du putsch, le président Abdallahi reste toujours privé de liberté, en résidence surveillée.
La Commission avait indiqué en début de semaine qu'elle voulait "geler" sa coopération avec la Mauritanie, durant des consultations qui vont être formellement lancées avec ce pays suite au putsch.
________________
Source: AFP
(M) avomm