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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

Benazir Bhutto, assassinat d'un «symbole» au Pakistan


Benazir Bhutto, quelques minutes avant d'être tuée.
Benazir Bhutto, quelques minutes avant d'être tuée.


Elle avait été la première femme au monde chef de gouvernement d'un pays musulman, avant de chuter pour des accusations de corruption. Après avoir survécu deux mois plus tôt à une attaque meurtrière contre son cortège lors de son retour au Pakistan, Benazir Bhutto a été tuée jeudi dans un attentat à l'issue d'un rassemblement.

L'ancien premier ministre avait fait un retour triomphal au Pakistan le 18 octobre dernier, après huit ans d'exil pour échapper à la justice. Elle était immédiatement entrée en campagne pour les élections du 14 janvier, espérant réaliser une autre première: devenir la seule à être trois fois premier ministre du Pakistan.

Née le 21 juin 1953 dans une famille de riches propriétaires terriens du sud du Pakistan, «Benazir» fut chargée d'assumer le lourd héritage politique de son père, Zulfikar Ali Bhutto. L'ancien président et premier ministre avait envoyé sa fille aînée étudier la politique et l'art de gouverner à Oxford et Harvard.

Mais Zulfikar Ali Bhutto fut renversé par un coup d'État militaire en 1977 et exécuté. Et sa fille en subit aussi les conséquences: arrêtée à plusieurs reprises pendant le règne du général Zia-ul Haq, Benazir Bhutto avait été chassée vers l'exil en 1984. Deux ans plus tard, elle revenait pour prendre la tête de manifestations de masse pour le retour du pouvoir aux civils.

Après la mort de Zia dans un mystérieux accident d'avion en 1988, Benazir Bhutto donnait naissance au premier de ses trois enfants, menait son parti à la victoire aux élections et devenait la première femme à diriger un pays musulman de l'ère moderne.

Elle fut réélue en 1993. Mais trois ans plus tard, nouveau coup dur pour le clan Bhutto: son frère cadet, Murtaza, était abattu dans une fusillade avec la police à Karachi. Le plus jeune frère, Shahnawaz, avait quant à lui trouvé la mort dans des circonstances mystérieuses en France dix ans plus tôt. Benazir Bhutto accusa le président Farooq Leghari d'être impliqué dans la mort de Murtaza, et Leghari la chassa du pouvoir au milieu d'allégations de dysfonctionnements.

Après sa défaite face à son rival de toujours, Nawaz Sharif, en 1996, un déluge d'accusations de corruption s'abattit sur Benazir, qui quitta le pays en 1999 peu avant qu'un tribunal ne la condamne pour corruption et lui interdise toute activité politique. Le verdict fut ensuite cassé, mais Benazir Bhutto resta en exil, entre Londres et Dubaï.

Elle affirme avoir eu des contacts épisodiques avec le président Pervez Musharraf depuis le putsch par lequel il renversa Nawaz Sharif en 1999. Mais le chef de l'État n'a accepté que récemment de rétablir la démocratie. Et début octobre, il signait une loi d'amnistie levant les dernières poursuites pour corruption encore en cours contre plusieurs membres de la classe politique, dont Benazir Bhutto.

Son retour avait été marqué par un violent attentat contre son cortège le 18 octobre dernier. L'attaque, à laquelle elle réchappa par miracle, avait fait 136 morts.

«Je sais que je suis un symbole de ce que les soi-disant «djihadistes», talibans et Al-Qaeda craignent le plus», écrivait Benazir dans son autobiographie: «Je suis une femme, dirigeante politique, qui lutte pour apporter la modernité, la communication, l'éducation et la technologie au Pakistan».


Source: cyberpresse
(M)
Jeudi 27 Décembre 2007 - 15:52
Jeudi 27 Décembre 2007 - 16:11
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