L’Organisation internationale de police, Interpol, fouine depuis quelques temps sur le sol sénégalais. Elle est à la recherche de 4 présumés terroristes «salafistes» supposés être au Sénégal. Ces quatre personnes dirigées par Azbaye Ag Boyer, un touareg malien sont, selon les informations reçues.
L’Organisation internationale de police, Interpol, fouine depuis quelques temps sur le sol sénégalais. Elle est à la recherche de 4 présumés terroristes «salafistes» supposés être au Sénégal. Ces quatre personnes dirigées par Azbaye Ag Boyer, un touareg malien sont, selon les informations reçues, mêlées à des attentats terroristes comme celui commis contre l’ambassade de France à Nouakchott au mois d’août 2009.
Le Sénégal est-il devenu une terre de refuge pour les terroristes ? L’on est tenté de répondre par l’affirmative. On n’a pas encore fini d’épiloguer sur la récente venue en terre sénégalaise du Tunisien Ferchissi expulsé de France pour actes terroristes, que voici l’Organisation internationale de police, Interpol, qui s’intéresse de près au pays de la Téranga. En effet depuis quelques jours, Interpol est au Sénégal précisément sur la piste de 4 présumés terroristes salafistes. Ces quatre personnes supposées être au Sénégal sont mêlées à des attentats extrémistes en Mauritanie comme celui contre l’ambassade de France à Nouakchott, la fusillade contre des touristes français et l’enlèvement de touristes allemands et suisses. Le chef de file de ces présumés terroristes recherchés au Sénégal par Interpol s’appelle Azbaye Ag Boyer. Un touareg né en 1983 au Mali. C’est lui qui a enrôlé les trois autres éléments également recherchés et qui sont des négro-mauritaniens, selon les informations reçues. Ismael Ibrahim, Mohamed Elhad et Habibou Ahmed sont, eux, plus jeunes que leur chef Azbaye Ag Boyer. Ils sont âgés entre 22 et 25 ans. Ce qui n’enlève en rien leur degré d’engagement dans les actes commis, d’autant plus qu’ils ont été à bonne école, celle de Azbaye Ag Boyer. En effet, M. Boyer passe pour un haut responsable du mouvement salafiste appartenant au Groupe salafiste pour la prédication et le combat (Gspc) de l’Algérien Abde-razak El Para.
El Para, de son vrai nom Amari Saïfi, avait été arrêté avec un groupe d’une dizaine d’hommes par des membres du Mouvement pour la justice et la démocratie au Tchad (Mjd), dans le Tibesti en mars 2004. Cela fait suite à son infiltration avec une colonne du Gspc au Tchad. Il est impliqué dans plusieurs affaires, notamment l’enlèvement de 32 touristes européens en février 2003 dans la Wilaya d’Illizi, en Algérie. Surnommé aussi «l’émir du désert» à cause de ses opérations terroristes commises dans le désert algérien, El Para est en prison depuis 2004 en Algérie. C’est donc au sein de l’organisation de cet homme réputé dangereux que Azbaye Ag Boyer occupe de hautes responsabilités.
D’ailleurs Boyer a eu à séjourner à plusieurs reprises au sein de certains groupes islamistes connus pour leurs activités terroristes, en Afghanistan, aux Philippines et en Indonésie. Il avait quitté clandestinement l’Indonésie après l’attentat de Bali en 2002 qui avait fait 202 morts, composés essentiellement de touristes. Depuis lors, il exerce ses activités terroristes dans le désert algérien, dans des pays comme le Mali, la Mauritanie, le Niger, entre autres.
Mamadou Diallo
Source: lequotidien
L’Organisation internationale de police, Interpol, fouine depuis quelques temps sur le sol sénégalais. Elle est à la recherche de 4 présumés terroristes «salafistes» supposés être au Sénégal. Ces quatre personnes dirigées par Azbaye Ag Boyer, un touareg malien sont, selon les informations reçues, mêlées à des attentats terroristes comme celui commis contre l’ambassade de France à Nouakchott au mois d’août 2009.
Le Sénégal est-il devenu une terre de refuge pour les terroristes ? L’on est tenté de répondre par l’affirmative. On n’a pas encore fini d’épiloguer sur la récente venue en terre sénégalaise du Tunisien Ferchissi expulsé de France pour actes terroristes, que voici l’Organisation internationale de police, Interpol, qui s’intéresse de près au pays de la Téranga. En effet depuis quelques jours, Interpol est au Sénégal précisément sur la piste de 4 présumés terroristes salafistes. Ces quatre personnes supposées être au Sénégal sont mêlées à des attentats extrémistes en Mauritanie comme celui contre l’ambassade de France à Nouakchott, la fusillade contre des touristes français et l’enlèvement de touristes allemands et suisses. Le chef de file de ces présumés terroristes recherchés au Sénégal par Interpol s’appelle Azbaye Ag Boyer. Un touareg né en 1983 au Mali. C’est lui qui a enrôlé les trois autres éléments également recherchés et qui sont des négro-mauritaniens, selon les informations reçues. Ismael Ibrahim, Mohamed Elhad et Habibou Ahmed sont, eux, plus jeunes que leur chef Azbaye Ag Boyer. Ils sont âgés entre 22 et 25 ans. Ce qui n’enlève en rien leur degré d’engagement dans les actes commis, d’autant plus qu’ils ont été à bonne école, celle de Azbaye Ag Boyer. En effet, M. Boyer passe pour un haut responsable du mouvement salafiste appartenant au Groupe salafiste pour la prédication et le combat (Gspc) de l’Algérien Abde-razak El Para.
El Para, de son vrai nom Amari Saïfi, avait été arrêté avec un groupe d’une dizaine d’hommes par des membres du Mouvement pour la justice et la démocratie au Tchad (Mjd), dans le Tibesti en mars 2004. Cela fait suite à son infiltration avec une colonne du Gspc au Tchad. Il est impliqué dans plusieurs affaires, notamment l’enlèvement de 32 touristes européens en février 2003 dans la Wilaya d’Illizi, en Algérie. Surnommé aussi «l’émir du désert» à cause de ses opérations terroristes commises dans le désert algérien, El Para est en prison depuis 2004 en Algérie. C’est donc au sein de l’organisation de cet homme réputé dangereux que Azbaye Ag Boyer occupe de hautes responsabilités.
D’ailleurs Boyer a eu à séjourner à plusieurs reprises au sein de certains groupes islamistes connus pour leurs activités terroristes, en Afghanistan, aux Philippines et en Indonésie. Il avait quitté clandestinement l’Indonésie après l’attentat de Bali en 2002 qui avait fait 202 morts, composés essentiellement de touristes. Depuis lors, il exerce ses activités terroristes dans le désert algérien, dans des pays comme le Mali, la Mauritanie, le Niger, entre autres.
Mamadou Diallo
Source: lequotidien