Le bureau politique du parti s’est réuni le 20 avril 2009 au siège du parti à l’effet d’examiner, à la lumière de son communiqué du 19 janvier 2009, l’évolution de la situation politique d’une part et d’autre part de se prononcer sur les conditions dans lesquelles se déroulera le scrutin du 06 juin 2009 et la participation éventuelle à celui-ci.
Le bureau politique rappelle à cette occasion l’initiative qu’il avait prise le 28 janvier 2009 d’inviter un certain nombre de formations politiques, de la majorité et de l’opposition, à participer à un dialogue constructif, pour arriver à une sortie de crise permettant un retour équilibré à l’ordre constitutionnel.
Cette initiative n’a malheureusement pas pu aboutir ; la majorité de la classe politique privilégiant, sans en évaluer toute la portée, la participation à des négociations dans le cadre du communiqué du groupe de contact du 20 février 2009, sous l’égide de l’Union Africaine.
Depuis lors, le contexte politique national n’a connu aucune évolution notable susceptible de favoriser l’ouverture d’un tel dialogue ; pire, un climat délétère caractérisé par une personnalisation de la crise, émaillée d’attaques, d’accusations, de démentis, de manœuvres politiciennes, s’est instauré dans le pays ; le cycle bien connu des manifestations-répressions fortement préjudiciable à toute stabilité, a été inauguré au début du mois en cours et plus récemment à l’occasion d’une manifestation pacifique des femmes organisées au sein de l’opposition et réprimée de façon inacceptable.
Une telle évolution, dans un contexte économique et social fragile, est plus que préoccupante.
Le bureau politique considère que ni le fait de s’arc-bouter sur des positions irréalistes et sans grand intérêt, ni celui d’imposer à la hussarde un processus électoral unilatéral, ne contribuent à créer le climat de paix et de sérénité auquel le pays a droit et dont il a, aujourd’hui, grandement besoin.
Il est malheureusement à craindre que de telles postures conflictuelles n’aient placé le pays sur une trajectoire incertaine avec, en prime, une dimension extérieure dont il est difficile d’en saisir toute la cohérence.
Notre parti, qui prend toute la mesure de cette situation, réitère son appel a tous les acteurs politiques nationaux, toutes obédiences confondues, afin que s’instaure un dialogue qui, au-delà des contingences et des arguties juridiques, ouvre de nouvelles et réelles perspectives au pays.
En ce qui a trait aux modalités d’organisation et de supervision du scrutin du 06 juin 2009, la position telle qu’exprimée par le bureau politique dans son communiqué du 19 janvier 2009 et dont les détails avaient déjà été évoqués dans notre contribution aux EGD du 24/12/2008 n’a pas changé.
Dans le contexte qui prévaut, aujourd’hui, en Mauritanie, l’organisation d’un tel scrutin, au delà du climat apaisé qu’il exige, ne pourra être crédible que dans la mesure où son organisation et sa supervision sont confiées à des institutions dont la neutralité ne peut être mise en cause.
Ce faisant, le bureau politique estime que ni l’évolution du climat politique, qui reste tendu, ni les modalités d’organisation et de supervision du scrutin, fixées sans concertation, ne militent en faveur de la participation du parti, à travers celle de son président, à l’élection présidentielle prochaine.
Le bureau politique et son président remercient vivement les partis, maires et conseillers, militants ou non de l’ALTERNATIVE, qui ont bien voulu parrainer cette candidature ; nos remerciements vont également à tous ceux et celles, qui au-delà du parti ont accordé un grand intérêt à ce projet et manifesté à son endroit un réel engagement.
Nouakchott le, 22 avril 2009
Le Bureau Politique
source : L'Alternative via Mohamed Mahmoud Ould Sidi Meymoun
Le bureau politique rappelle à cette occasion l’initiative qu’il avait prise le 28 janvier 2009 d’inviter un certain nombre de formations politiques, de la majorité et de l’opposition, à participer à un dialogue constructif, pour arriver à une sortie de crise permettant un retour équilibré à l’ordre constitutionnel.
Cette initiative n’a malheureusement pas pu aboutir ; la majorité de la classe politique privilégiant, sans en évaluer toute la portée, la participation à des négociations dans le cadre du communiqué du groupe de contact du 20 février 2009, sous l’égide de l’Union Africaine.
Depuis lors, le contexte politique national n’a connu aucune évolution notable susceptible de favoriser l’ouverture d’un tel dialogue ; pire, un climat délétère caractérisé par une personnalisation de la crise, émaillée d’attaques, d’accusations, de démentis, de manœuvres politiciennes, s’est instauré dans le pays ; le cycle bien connu des manifestations-répressions fortement préjudiciable à toute stabilité, a été inauguré au début du mois en cours et plus récemment à l’occasion d’une manifestation pacifique des femmes organisées au sein de l’opposition et réprimée de façon inacceptable.
Une telle évolution, dans un contexte économique et social fragile, est plus que préoccupante.
Le bureau politique considère que ni le fait de s’arc-bouter sur des positions irréalistes et sans grand intérêt, ni celui d’imposer à la hussarde un processus électoral unilatéral, ne contribuent à créer le climat de paix et de sérénité auquel le pays a droit et dont il a, aujourd’hui, grandement besoin.
Il est malheureusement à craindre que de telles postures conflictuelles n’aient placé le pays sur une trajectoire incertaine avec, en prime, une dimension extérieure dont il est difficile d’en saisir toute la cohérence.
Notre parti, qui prend toute la mesure de cette situation, réitère son appel a tous les acteurs politiques nationaux, toutes obédiences confondues, afin que s’instaure un dialogue qui, au-delà des contingences et des arguties juridiques, ouvre de nouvelles et réelles perspectives au pays.
En ce qui a trait aux modalités d’organisation et de supervision du scrutin du 06 juin 2009, la position telle qu’exprimée par le bureau politique dans son communiqué du 19 janvier 2009 et dont les détails avaient déjà été évoqués dans notre contribution aux EGD du 24/12/2008 n’a pas changé.
Dans le contexte qui prévaut, aujourd’hui, en Mauritanie, l’organisation d’un tel scrutin, au delà du climat apaisé qu’il exige, ne pourra être crédible que dans la mesure où son organisation et sa supervision sont confiées à des institutions dont la neutralité ne peut être mise en cause.
Ce faisant, le bureau politique estime que ni l’évolution du climat politique, qui reste tendu, ni les modalités d’organisation et de supervision du scrutin, fixées sans concertation, ne militent en faveur de la participation du parti, à travers celle de son président, à l’élection présidentielle prochaine.
Le bureau politique et son président remercient vivement les partis, maires et conseillers, militants ou non de l’ALTERNATIVE, qui ont bien voulu parrainer cette candidature ; nos remerciements vont également à tous ceux et celles, qui au-delà du parti ont accordé un grand intérêt à ce projet et manifesté à son endroit un réel engagement.
Nouakchott le, 22 avril 2009
Le Bureau Politique
source : L'Alternative via Mohamed Mahmoud Ould Sidi Meymoun