Le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, a évoqué vendredi la possibilité de sanctions individuelles contre les chefs de la junte au pouvoir en Mauritanie, insistant sur un nécessaire retour à l'ordre constitutionnel, dans un entretien avec l'AFP.
"Ce qu'il faut en Mauritanie, c'est retourner à l'ordre constitutionnel et ne pas accepter que des coups d'Etat déstabilisent l'Afrique. L'UE et l'UA sont là-dessus en plein accord. Il faut maintenant qu'une solution pacifique soit apportée", a déclaré M. Kouchner à l'AFP en marge d'une réunion internationale sur la Mauritanie à Addis Abeba.
"L'ONU et l'UE doivent décider s'il y aura des sanctions ou non. Moi je n'en suis pas un grand partisan et je ne pense pas que le peuple mauritanien puisse les supporter, lui qui est déjà extrêmement pauvre. Mais des sanctions individuelles seront sans doute envisagées voire adoptées", a-t-il ajouté.
Des militaires mauritaniens ont renversé le 6 août dernier le président élu Sidi Ould Cheikh Abdallahi.
Par ailleurs, M. Kouchner a mis en doute l'envoi de Casques bleus français dans l'est de la République démocratique du Congo, notamment au Nord-Kivu (est).
Il revient au président Nicolas Sarkozy de décider si des troupes françaises feront partie des renforts de 3.000 hommes décidés jeudi par l'ONU pour la force de l'ONU en RDC (Monuc).
Mais, a expliqué M. Kouchner, "je ne pense pas que la proximité du Rwanda soit propice aux forces françaises avant que les rapports de confiance et diplomatiques soient rétablis entre le Rwanda et la France".
"Il y aura d'autres forces européennes et nous pouvons participer à une sécurisation de zone dans le cadre de l'aide humanitaire, par exemple autour de Béni, plus au nord de Goma (la capitale du Nord-Kivu). Ce qui compte c'est de protéger les gens", a-t-il ajouté.
AFP
"Ce qu'il faut en Mauritanie, c'est retourner à l'ordre constitutionnel et ne pas accepter que des coups d'Etat déstabilisent l'Afrique. L'UE et l'UA sont là-dessus en plein accord. Il faut maintenant qu'une solution pacifique soit apportée", a déclaré M. Kouchner à l'AFP en marge d'une réunion internationale sur la Mauritanie à Addis Abeba.
"L'ONU et l'UE doivent décider s'il y aura des sanctions ou non. Moi je n'en suis pas un grand partisan et je ne pense pas que le peuple mauritanien puisse les supporter, lui qui est déjà extrêmement pauvre. Mais des sanctions individuelles seront sans doute envisagées voire adoptées", a-t-il ajouté.
Des militaires mauritaniens ont renversé le 6 août dernier le président élu Sidi Ould Cheikh Abdallahi.
Par ailleurs, M. Kouchner a mis en doute l'envoi de Casques bleus français dans l'est de la République démocratique du Congo, notamment au Nord-Kivu (est).
Il revient au président Nicolas Sarkozy de décider si des troupes françaises feront partie des renforts de 3.000 hommes décidés jeudi par l'ONU pour la force de l'ONU en RDC (Monuc).
Mais, a expliqué M. Kouchner, "je ne pense pas que la proximité du Rwanda soit propice aux forces françaises avant que les rapports de confiance et diplomatiques soient rétablis entre le Rwanda et la France".
"Il y aura d'autres forces européennes et nous pouvons participer à une sécurisation de zone dans le cadre de l'aide humanitaire, par exemple autour de Béni, plus au nord de Goma (la capitale du Nord-Kivu). Ce qui compte c'est de protéger les gens", a-t-il ajouté.
AFP