Dans un conférence de presse organisée ce matin au siége de l’AFCF, plusieurs critiques ont été émises par le représentant de SOS esclaves et la présidente de l’organisation des femmes chefs de familles, à l’endroit des autorités administratives qu’il ont accusées de rester en retrait, par rapport à la lutte contre l’esclavage.
Les intervenants ont , unanimement, remarqué que le gouvernement s’est suffi de la promulgation de la loi incriminant l’esclavage et d’une sortie de ministre, pour ne pas prendre les mesures d’accompagnement qui s’imposent.
Pour Biram Ould Dah, membre de SOS esclaves : « depuis la promulgation de la loi et sa mise en vigueur, tous les cas d’esclavage ayant été constatés, ont été tout simplement ignorés, dénaturés ou niés par les appareils administratif, judiciaire et sécuritaire…Les allégations concernant les cas d’esclavage ont été officiellement fausses ».
La présidente de l’AFCF Mme Aminettou Mint Elmoctar soulignera que : « la situation actuelle marquée par les litiges fonciers et la présence de la pratique esclavagiste est une responsabilité du gouvernement qui doit mettre en œuvre une vaste et durable campagne de sensibilisation, en plus des mesures d’accompagnement pour éradiquer l’esclavage, notamment en y consacrant des émissions radiotélévisées ». Et Aminettou d’ajouter : « on est encore loin, dans ce pays, de la démocratie et de la justice sociale. Nous demandons plus d’assistance et de prise en charge au profit des victimes de l’esclavage. Nous ne manquons pas de dire que la justice doit être indépendante et impartiale pour protéger les droits des plus faibles".
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Source: ANI
(M) avomm
Les intervenants ont , unanimement, remarqué que le gouvernement s’est suffi de la promulgation de la loi incriminant l’esclavage et d’une sortie de ministre, pour ne pas prendre les mesures d’accompagnement qui s’imposent.
Pour Biram Ould Dah, membre de SOS esclaves : « depuis la promulgation de la loi et sa mise en vigueur, tous les cas d’esclavage ayant été constatés, ont été tout simplement ignorés, dénaturés ou niés par les appareils administratif, judiciaire et sécuritaire…Les allégations concernant les cas d’esclavage ont été officiellement fausses ».
La présidente de l’AFCF Mme Aminettou Mint Elmoctar soulignera que : « la situation actuelle marquée par les litiges fonciers et la présence de la pratique esclavagiste est une responsabilité du gouvernement qui doit mettre en œuvre une vaste et durable campagne de sensibilisation, en plus des mesures d’accompagnement pour éradiquer l’esclavage, notamment en y consacrant des émissions radiotélévisées ». Et Aminettou d’ajouter : « on est encore loin, dans ce pays, de la démocratie et de la justice sociale. Nous demandons plus d’assistance et de prise en charge au profit des victimes de l’esclavage. Nous ne manquons pas de dire que la justice doit être indépendante et impartiale pour protéger les droits des plus faibles".
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Source: ANI
(M) avomm