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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

La City à l’affût des opportunités d’affaires en Afrique. On a toutefois déploré la faible représentation des pays francophones à ce rendez-vous des investisseurs de la City pour l’Afrique.


La City à l’affût des opportunités d’affaires en Afrique.  On a toutefois déploré la faible représentation des pays francophones à ce rendez-vous des investisseurs de la City pour l’Afrique.
Pour le groupe financier Renaissance Capital « l’Afrique est la région du monde la plus dynamique, la plus excitante au regard des réelles opportunités qu’elle présente aujourd’hui »

Renaissance Capital a fait ses armes en Russie, où il est devenu un fonds d’investissement de référence. Ce succès russe, le fonds voudrait le reproduire au service du continent africain.


« Une transformation économique merveilleuse »
400 investisseurs, financiers, et autres analystes privés étaient présents à cette conférence sur les investissements en Afrique organisée par le groupe Renaissance Capital. Plusieurs ministres africains des finances étaient de la partie ainsi que des officiels de la banque mondiale et d’autres institutions. On a toutefois déploré la faible représentation des pays francophones à ce rendez-vous des investisseurs de la City pour l’Afrique.

Pour Neil Harvey, le directeur Afrique et Moyen Orient du groupe, cette forte mobilisation des acteurs de la City de Londres prouve que la « renaissance et les progrès économiques du continent sont réels et soutenus ». Le directeur général du groupe Renaissance, Stephen Jennings, a été encore plus précis: « Une transformation économique merveilleuse sans précédent est en cours en Afrique sub-saharienne ».

Qu’est ce qui explique cette effervescence des investisseurs pour l’Afrique à l’heure actuelle?

Le constat
John Page, l’économiste en chef pour l’Afrique à la Banque Mondiale affirmait que « pour la première fois en 30 ans nous constatons qu’un grand nombre de pays africains ont une croissance économique soutenue, avec un taux comparable aux autres pays en développement du monde ».

Cette croissance est soutenue par un taux d’inflation bas et une réduction, en règle général, du service de la dette extérieure. L’autre constat déterminant est la réduction du nombre de conflits régionaux sur le continent. Ce qui fait dire à M. Jennings que « tous ces facteurs combinés offrent des opportunités d’investissement sérieuses sur le continent, qui n’existent nulle part ailleurs dans le monde ».

On a toutefois déploré la faible représentation des pays francophones à ce rendez-vous des investisseurs de la City pour l’Afrique.

Croissance enviable
Ce renouveau économique n’est pas seulement le fait des neuf pays africains producteurs de pétrole au sud du Sahara, comme certains pourraient le penser. Les 38 autres pays non pétroliers de la région connaissent eux aussi une croissance économique enviable. Dans son exposé le directeur général de Renaissance à l’ouverture de cette conférence des investisseurs pour l’Afrique a donné cet exemple: « Au Nigeria, on prévoit que la croissance du PNB sera de l’ordre de 8% en 2008 alors que l’Ethiopie, un pays non producteur de pétrole, atteindra le taux de 9,5% l’année prochaine ». Entre 2002 et 2007, le taux de progression du PNB est passé de 4 à 8% pour l’ensemble des pays de la région. Il ne fait pas de doute que c’est pour la première fois que de tels taux de croissance sont enregistrés sur le continent.

Révolution économique
Les autres facteurs déterminants qui expliquent ce que certains appellent déjà une révolution économique ou un début de révolution économique sont: Une amélioration des différents codes des investissements et des affaires, des politiques macro-économiques mieux définies, et enfin une libéralisation économique, qui s’est traduite par l’ouverture des marchés, autrefois dominés par les sociétés nationalisés qui avaient finit par asphyxiés les économies.

« Comment expliquer que le Nigeria, bien que faisant partie des huit plus grands producteurs de pétrole au monde, ne possède toujours pas d’industries pétrochimiques ? »

Retours au pays
Ce qui est très encourageant, dira M. Jennings à l’ouverture de cette conférence des investisseurs, c’est cette « nouvelle génération d’africains qui a revêtu le manteau de chef d’entreprise dans presque tous les pays africains ». La Banque Mondiale estime en effet que l’Afrique reste toujours victime de la fuite des cerveaux vers les pays développés, et qu’annuellement 20 000 universitaires africains quittent le continent. Mais, avec ce renouveau économique, plusieurs jeunes Africains reviennent dans leurs pays pour créer leurs entreprises ou pour faire des affaires, non plus seulement au niveau local, mais également au niveau régional et international. D’où cette popularité des forums de recrutement d’experts et de spécialistes africains organisés à Bruxelles, Paris, Londres, Houston, où les grandes firmes viennent recruter pour l’Afrique des jeunes africains diplômés.

Au Burkina Faso, par exemple, au début des années 90, il existait moins de cinq entreprises de presse privée à Ouagadougou mais aujourd’hui, elles sont une bonne cinquantaine. Ces jeunes entrepreneurs africains ont à la fois leur fierté nationale et une aspiration à conquérir des marchés internationaux.

L’amélioration des infrastructures de communication explique également ce climat des affaires favorables aux investisseurs étrangers. Il y a dix ans, le Nigeria, pays le plus peuplé d’Afrique, n’avait que 40 000 lignes de téléphone, aujourd’hui avec les téléphones portables ils sont 40 millions à utiliser un téléphone. Et les mêmes tendances se retrouvent dans toute l’Afrique sub-saharienne.

Cela signifie que le marché intérieur des pays africains s’est amélioré, ce qui est la résultante de la croissance économique mais qui devient aujourd’hui un facteur déterminant pour soutenir cette croissance.

Pour une croissance économique vigoureuse.
Les facteurs déterminants pour le maintien et la poursuite de toute croissance économique passent entre autre par la stabilité politique. Et depuis les changements démocratiques du début des années 90 en Afrique, on a assisté à une diminution drastique des coups d’état. Certes, la seule stabilité politique ne crée pas de richesse nationale. Encore faut-il encourager les créations et les implantations d’entreprises, d’industries, de sociétés nationales et internationales. Comme le souligne la direction de Renaissance Capitale : « Comment expliquer que le Nigeria, bien que faisant partie des huit plus grands producteurs de pétrole au monde, ne possède toujours pas d’industries pétrochimiques ? ». De fait, les industries manufacturières nigérianes ne représentent que 3% du PNB alors que dans les autres pays émergents comme la Chine et l’Inde ce taux représente respectivement 50 et 35% du PNB.

L’Afrique doit donc davantage s’industrialiser, pour soutenir sa croissance et régler en partie le problème du chômage des jeunes. C’est en effet le secteur privé qui soutient le développement économique et crée la croissance. Mais tout cela doit être soutenu par un climat sain des affaires, avec un cadre juridique et des textes de régulation du monde des affaires suffisamment attractifs pour que l’investisseur décide de s’installer dans un pays donné.

L’intégration, une aubaine à poursuivre
« Les économies africaines doivent s’intégrer d’abord avant de pouvoir rivaliser au niveau mondial ». Cette déclaration de la conférence des Nations Unies pour le commerce et le développement a été mise en exergue pendant la conférence des investisseurs de la City de Londres pour l’Afrique. La marche en avant des différentes sous-régions africaines se poursuit, pas aussi vite qu’on l’aurait souhaité, mais la dynamique semble irréversible. On a toutefois critiqué le fait qu’il existerait un trop plein d’organisations africaines qui gagneraient à mieux s’intégrer pour être plus efficaces. Cette fois ci, les experts des institutions de Bretton Woods, ainsi que les investisseurs de la City semblent avoir décelés les prémices, sinon les bases d’un développement durable en Afrique, dans un climat d’affaires assainies. Le directeur général du groupe Renaissance est allé plus loin en affirmant que « l’Afrique est la région du monde la plus dynamique, la plus intéressante et excitante au regard des réelles opportunités qu’elle présente aujourd’hui ». Cependant, il faudrait mieux repartir ces investissements sur le continent. Ainsi, par exemple, en 2005, 60,5% des investissements directs étrangers de l’Afrique sub-saharienne sont allés dans les pays producteurs de pétrole.

Par Charles Bambara, Londres

Source: lesafriques
(M)

L’intégration, une aubaine à poursuivre

« Les économies africaines doivent s’intégrer d’abord avant de pouvoir rivaliser au niveau mondial ». Cette déclaration de la conférence des Nations Unies pour le commerce et le développement a été mise en exergue pendant la conférence des investisseurs de la City de Londres pour l’Afrique. La marche en avant des différentes sous-régions africaines se poursuit, pas aussi vite qu’on l’aurait souhaité, mais la dynamique semble irréversible. On a toutefois critiqué le fait qu’il existerait un trop plein d’organisations africaines qui gagneraient à mieux s’intégrer pour être plus efficaces. Cette fois ci, les experts des institutions de Bretton Woods, ainsi que les investisseurs de la City semblent avoir décelés les prémices, sinon les bases d’un développement durable en Afrique, dans un climat d’affaires assainies. Le directeur général du groupe Renaissance est allé plus loin en affirmant que « l’Afrique est la région du monde la plus dynamique, la plus intéressante et excitante au regard des réelles opportunités qu’elle présente aujourd’hui ». Cependant, il faudrait mieux repartir ces investissements sur le continent. Ainsi, par exemple, en 2005, 60,5% des investissements directs étrangers de l’Afrique sub-saharienne sont allés dans les pays producteurs de pétrole.
Mercredi 2 Janvier 2008 - 15:01
Mercredi 2 Janvier 2008 - 15:26
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