Dans la région de Saint-Louis, il ne se passe pas un jour sans que des embarcations de fortune ne cherchent à traverser les eaux de l’océan atlantique au péril de la vie de leurs occupants. C’est le cas de ces quarante clandestins, qui ont été dépouillés de tous leurs biens, estimés à plusieurs millions de francs Cfa. Et à l’arrivée, c’est un Guinéen qui rendra l’âme en plein désert de la Libye, ‘faute d’assistance médicale et alimentaire’.
Ousmane Ndiouck, un des rescapés, rencontré à Rosso, raconte leur calvaire : ‘Nous avons emprunté la route de Bakel pour nous retrouver à Kayes, au Mali. Et nous sommes partis vers le Niger pour aussitôt faire cap sur l’Algérie. Et c’est à partir de ce pays que nous avons été sauvagement traités. Au Mali, nous avons aussi été malmenés par les policiers avant que ces derniers ne nous dépossèdent de tout ce qu’on gardait par-devers nous’.
Selon lui, même les clandestins maliens ont été sauvagement molestés par leurs compatriotes policiers, qui n’ont pas hésité à leur soutirer leurs biens. Mais c’est à partir de l’Algérie, quand ils ont voulu se rendre en Libye, que les clandestins ont vécu l’enfer. Car, soutient Ousmane Ndiouck, ‘nous avons fait face à de grands bandits en plein désert où nombre d’entre nous étaient gagnés par un froid glacial. Et n’ayant plus de quoi manger ou boire, un Guinéen, membre du groupe, âgé d’une trentaine d’années a rendu l’âme… ’.
‘Mais c’est entre la Libye et l’Algérie que nous avons été acheminés vers Dakar, où nous avons été bien servis par la police de Thiaroye’, souligne notre interlocuteur.
Ainsi, après vingt jours de calvaire, Ousmane Ndiouck, qui souligne être un Sénégalo-Mauritanien, s’est fait enregistrer auprès de la Croix-rouge basée à Rosso. L’homme, qui voulait se rendre à Nouakchott hier pour retrouver sa famille, avait toutes les peines du monde pour se procurer le billet.
Abou KANE
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Source: walffadjri
(M)
Ousmane Ndiouck, un des rescapés, rencontré à Rosso, raconte leur calvaire : ‘Nous avons emprunté la route de Bakel pour nous retrouver à Kayes, au Mali. Et nous sommes partis vers le Niger pour aussitôt faire cap sur l’Algérie. Et c’est à partir de ce pays que nous avons été sauvagement traités. Au Mali, nous avons aussi été malmenés par les policiers avant que ces derniers ne nous dépossèdent de tout ce qu’on gardait par-devers nous’.
Selon lui, même les clandestins maliens ont été sauvagement molestés par leurs compatriotes policiers, qui n’ont pas hésité à leur soutirer leurs biens. Mais c’est à partir de l’Algérie, quand ils ont voulu se rendre en Libye, que les clandestins ont vécu l’enfer. Car, soutient Ousmane Ndiouck, ‘nous avons fait face à de grands bandits en plein désert où nombre d’entre nous étaient gagnés par un froid glacial. Et n’ayant plus de quoi manger ou boire, un Guinéen, membre du groupe, âgé d’une trentaine d’années a rendu l’âme… ’.
‘Mais c’est entre la Libye et l’Algérie que nous avons été acheminés vers Dakar, où nous avons été bien servis par la police de Thiaroye’, souligne notre interlocuteur.
Ainsi, après vingt jours de calvaire, Ousmane Ndiouck, qui souligne être un Sénégalo-Mauritanien, s’est fait enregistrer auprès de la Croix-rouge basée à Rosso. L’homme, qui voulait se rendre à Nouakchott hier pour retrouver sa famille, avait toutes les peines du monde pour se procurer le billet.
Abou KANE
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Source: walffadjri
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