Messoud Ould Boulkheir du FNDD, Ahmed Ould Daddah du RFD et Ely Ould Mohamed Vall (indépendant) ont déposé mardi 21 juillet au conseil constitutionnel un recours contestant la régularité de l’élection présidentielle du 18 juillet en Mauritanie.
Une élection dont les résultats proclamés par le ministère de l’intérieur ont donné le candidat de l’UPR, Mohamed Ould Abdel Aziz, vainqueur au premier tour. A près avoir déposé leur recours, les trois candidats ont organisé une conférence de presse au siège central du RFD à Nouakchott.
A cette conférence de presse, Ely Ould Mohamed Vall s’est fait représenté par son directeur de campagne. Ahmed Ould Daddah et Messousd Ould Boulkheir ont donné des précisions sur la nature des preuves contenues dans leur dossier déposé au conseil constitutionnel. Nous vous livrons quelques une de leurs réponses.
Si le conseil constitutionnel confirme les résultats proclamés par le ministère de l’intérieur qu’est-ce que vous allez faire ?
Messoud Ould Boulkheir : La question est prématurée. Nous nous inscrivons dans la légalité. Nous attendons la réponse de notre contestation. Si cette réponse va dans le sens du droit, du rejet de la mascarade, c’est tant mieux. Dans le cas contraire, nous nous réunirons pour déterminer la position à prendre.
Peut-on savoir concrètement la nature des preuves sur lesquelles se base votre recours au conseil constitutionnel ?
Messoud Ould Boulkheir : Il s’agit d’un faisceau d’arguments en amont du scrutin et d’autres enregistrés le jour de ce scrutin. C’est un ensemble qui a eu nécessairement son influence sur les résultats ou les semblants de résultats déclarés.
Ahmed Ould Daddah : Nous avons déposé un certain nombre d’arguments qui montrent que l’élection a été faussée. Il y a eu un vote d’électeurs étrangers (NDLR l’opposition après le scrutin du 18 juillet a fait état du vote d’électeurs inscrits sur la liste électorale du Sénégal) et même peut être des OVNI. Je crois que ce qui a été fait, de l’avis général, dépasse l’entendement.
Je suis convaincu qu’au-delà des éléments déposés, il existe une dimension souterraine, technologique, chimique qui a influencé les résultats. Nous avons interrogé un certain nombre d’imprimeurs en Europe. Ils nous ont dit que c’est possible. Nous demandons une analyse technique des bulletins de vote. Il y a donc un faisceau d’éléments ne laissant pas de doute sur la perfidie de cette élection.
Quel est votre sentiment par rapport aux militants qui semblent exprimer un certain pragmatisme ? Après des mois de contestation du coup d’Etat, ils semblent fatigués…
Ahmed Ould Daddah : Ce n’est pas le point de vue des militants du RFD. Ce n’est pas ce qu’ils nous disent. Ils ne veulent pas aller à la soupe. Ils veulent plutôt descendre dans la rue.
Khalilou Diagana
source : Khalilou Diagana pour Cridem
Une élection dont les résultats proclamés par le ministère de l’intérieur ont donné le candidat de l’UPR, Mohamed Ould Abdel Aziz, vainqueur au premier tour. A près avoir déposé leur recours, les trois candidats ont organisé une conférence de presse au siège central du RFD à Nouakchott.
A cette conférence de presse, Ely Ould Mohamed Vall s’est fait représenté par son directeur de campagne. Ahmed Ould Daddah et Messousd Ould Boulkheir ont donné des précisions sur la nature des preuves contenues dans leur dossier déposé au conseil constitutionnel. Nous vous livrons quelques une de leurs réponses.
Si le conseil constitutionnel confirme les résultats proclamés par le ministère de l’intérieur qu’est-ce que vous allez faire ?
Messoud Ould Boulkheir : La question est prématurée. Nous nous inscrivons dans la légalité. Nous attendons la réponse de notre contestation. Si cette réponse va dans le sens du droit, du rejet de la mascarade, c’est tant mieux. Dans le cas contraire, nous nous réunirons pour déterminer la position à prendre.
Peut-on savoir concrètement la nature des preuves sur lesquelles se base votre recours au conseil constitutionnel ?
Messoud Ould Boulkheir : Il s’agit d’un faisceau d’arguments en amont du scrutin et d’autres enregistrés le jour de ce scrutin. C’est un ensemble qui a eu nécessairement son influence sur les résultats ou les semblants de résultats déclarés.
Ahmed Ould Daddah : Nous avons déposé un certain nombre d’arguments qui montrent que l’élection a été faussée. Il y a eu un vote d’électeurs étrangers (NDLR l’opposition après le scrutin du 18 juillet a fait état du vote d’électeurs inscrits sur la liste électorale du Sénégal) et même peut être des OVNI. Je crois que ce qui a été fait, de l’avis général, dépasse l’entendement.
Je suis convaincu qu’au-delà des éléments déposés, il existe une dimension souterraine, technologique, chimique qui a influencé les résultats. Nous avons interrogé un certain nombre d’imprimeurs en Europe. Ils nous ont dit que c’est possible. Nous demandons une analyse technique des bulletins de vote. Il y a donc un faisceau d’éléments ne laissant pas de doute sur la perfidie de cette élection.
Quel est votre sentiment par rapport aux militants qui semblent exprimer un certain pragmatisme ? Après des mois de contestation du coup d’Etat, ils semblent fatigués…
Ahmed Ould Daddah : Ce n’est pas le point de vue des militants du RFD. Ce n’est pas ce qu’ils nous disent. Ils ne veulent pas aller à la soupe. Ils veulent plutôt descendre dans la rue.
Khalilou Diagana
source : Khalilou Diagana pour Cridem