La réunion du Bureau Exécutif (BE) du Rassemblement des Forces Démocratiques (RFD), hier soir, a été marquée par un vif échange entre deux des leaders du parti, Mohamed Abdarahmane Ould Moïne et Ismaël Ould Amar. Selon une source présente lors des réunions, tout commence lorsque Ould Amar déclare : "Ould Moïne est, en réalité, le premier ministre non officiel de la junte".
Et de poursuivre : "Son objectif est de faire éclater le RFD en multipliant les nominations de cadres du partis au sein de l'administration"
Ould Moïne répond, de manière virulente : "Ismaël est un manipulateur, la seule manière, pour lui, de faire de la politique, est celle dictée par son idéologie".
Suite à cela, Ismaël a pris de nouveau la parole pour fustiger "La position fluctuante du parti", selon lui ;"Les positions du parti sont très instables, et ceci est uniquement de la responsabilité de quatre personne qui entourent Ahmed Ould Daddah".
Notre source le précise, lors de son discours, Ould Amar a dénoncé, avec force, la position du RFD et a attaqué directement Ahmed Ould Daddah.
Juste après Ismaël Ould Amar, c'est autour de Yedali Ould Cheikh, un autre leader du parti, de prendre la parole et de dénoncer le manque de fermeté de Ould Daddah et son incapacité à prendre les bonnes décisions au bon moment.
Très remonté, Ould Daddah a pris la parole pour répondre, directement, à Ould Cheikh, sans faire la moindre allusion aux propos d'Ismaël Ould Amar. Selon notre source, Ahmed Ould Daddah, quoique contrarié, n'avait aucune envie d'affronter publiquement Ould Amar.
Lors de son intervention, Ould Daddah a défendu les positions du Partis mais aussi certains adhérents que les militants originels appellent les "nouveaux arrivants », en l'occurrence les fervents partisans de Ould Taya, rallié au RFD après le coup d'état du 3 août 2005.
Aux dernières informations sur le déroulement de la réunion, 73 intervenants ont déjà pris la parole. Sur l'ensemble, 72 ont soutenu la ligne de rupture avec les militaires.
Les travaux ont continué jusque tard dans la nuit et, au vu de l'avancement des débats, devront aboutir à un communiqué de rupture avec la junte, pour amorcer un dialogue politique en direction du Front National pour la Défense de la Démocratie (FNDD, front anti-putsch).
La base commune que le RFD compte proposer devrait être fondée sur le départ du Général Mohamed Ould Abdel Aziz et la dissolution du Haut Conseil d'État (HCE, junte), au prix de la démission de Sidi Ould Cheikh Abdallahi. Ensuite, un gouvernement de large union nationale supervisera une élection présidentielle avec le concours de la communauté internationale.
Taquadoumy
Et de poursuivre : "Son objectif est de faire éclater le RFD en multipliant les nominations de cadres du partis au sein de l'administration"
Ould Moïne répond, de manière virulente : "Ismaël est un manipulateur, la seule manière, pour lui, de faire de la politique, est celle dictée par son idéologie".
Suite à cela, Ismaël a pris de nouveau la parole pour fustiger "La position fluctuante du parti", selon lui ;"Les positions du parti sont très instables, et ceci est uniquement de la responsabilité de quatre personne qui entourent Ahmed Ould Daddah".
Notre source le précise, lors de son discours, Ould Amar a dénoncé, avec force, la position du RFD et a attaqué directement Ahmed Ould Daddah.
Juste après Ismaël Ould Amar, c'est autour de Yedali Ould Cheikh, un autre leader du parti, de prendre la parole et de dénoncer le manque de fermeté de Ould Daddah et son incapacité à prendre les bonnes décisions au bon moment.
Très remonté, Ould Daddah a pris la parole pour répondre, directement, à Ould Cheikh, sans faire la moindre allusion aux propos d'Ismaël Ould Amar. Selon notre source, Ahmed Ould Daddah, quoique contrarié, n'avait aucune envie d'affronter publiquement Ould Amar.
Lors de son intervention, Ould Daddah a défendu les positions du Partis mais aussi certains adhérents que les militants originels appellent les "nouveaux arrivants », en l'occurrence les fervents partisans de Ould Taya, rallié au RFD après le coup d'état du 3 août 2005.
Aux dernières informations sur le déroulement de la réunion, 73 intervenants ont déjà pris la parole. Sur l'ensemble, 72 ont soutenu la ligne de rupture avec les militaires.
Les travaux ont continué jusque tard dans la nuit et, au vu de l'avancement des débats, devront aboutir à un communiqué de rupture avec la junte, pour amorcer un dialogue politique en direction du Front National pour la Défense de la Démocratie (FNDD, front anti-putsch).
La base commune que le RFD compte proposer devrait être fondée sur le départ du Général Mohamed Ould Abdel Aziz et la dissolution du Haut Conseil d'État (HCE, junte), au prix de la démission de Sidi Ould Cheikh Abdallahi. Ensuite, un gouvernement de large union nationale supervisera une élection présidentielle avec le concours de la communauté internationale.
Taquadoumy