A l’approche de l’échéance présidentielle consensuelle du 18 juillet prochain, les candidats de gros calibres ne cessent de s’annoncer rompant ainsi avec l’indifférence presque totale du premier rendez-vous avorté du 6.6.
En effet, après les quatre postulants déjà en lice (depuis juin), à savoir, Mohamed Ould Abdel Aziz, Ibrahima Moctar Sarr, Kane Hamidou Baba et Sghaïr Ould M’Bareck, se joignent aujourd’hui par d’autres dont l’ancien chef d’Etat Ely Ould Mohamed Vall, Ahmed Ould Daddah, président du parti Rassemblement des Forces Démocratiques, et chef de file de l’opposition démocratique (RFD).
Mohamed Jemil Mansour, président du parti Islamique Rassemblement National pour le Renouveau et la Démocratie (RNRD) et Messoud Ould Boulkheïr, président de l’assemblée nationale et du parti Alliance Populaire Progressiste, investit et par son parti et par le Front National pour la Défense de la Démocratie( FNDD), regroupement rassemblant, l’UFP, ADIL et APP... Huit postulants pour un fauteuil
Pour le moment, ces huit candidats annoncés iront en chevauchée dans l’une des plus rudes compétitions électorales que connaîtra notre pays. Une compétition, qui se déroule à un moment où la classe politique était divisée au lendemain d’un coup d’Etat.
Se retrouvent, en une mêlée de pour ou contre le coup du 6 Août 2008, des hommes politiques hier ennemis, mais aujourd’hui alliés pour une cause et une seule : «faire échouer le coup d’Etat du HCE».
Mohamed Abdel Aziz : Sixième militaire Chef de l’Etat, candidat après seulement huit mois passés au pouvoir. Fort de son actif réalisé lors de son bref passage aux hautes sphères de l’Etat, Mohamed Ould Abdel Aziz, comptera surtout sur les voix des plus démunis et du petit peuple qui continuent à chanter ses louanges pour les avoir pris en considération, mais aussi sur une jeunesse qui cherche à occuper la scène politique. Aziz, changera-t-il de discours ou continuera –t-il sur sa lancée ?
Ahmed Ould Daddah : Incontestable challenger de toutes les échéances auxquelles il a participées. Ahmed, pour sa dernière participation, ne ménagera aucun effort pour couronner sa longue aventure à la recherche du maroquin présidentiel.
Messoud Ould Boulkheïr : Connu pour son franc-parler, Messoud, en véritable leader politique entouré des nassériens et les composants du FNDD, pourra cette fois- ci jouer ses dernières cartes pour prouver sa popularité.
Mohamed Jemil Ould Mansour : Jeune islamiste modéré et activiste hors pair, a un verbe facile et séduisant. «L’orateur» ira en chevauchée à côté de ses «leaders» d’hier, comptant sur les électeurs islamistes.
Ould Mansour, investit par son parti Tewassoul, aura eu quand même le privilège de se mesurer à ses aînés. Il reste le benjamin de cette élection. Son âge jouera-t-il en sa faveur comme ZZ lors de l’élection 2007 ?
Ibrahima Moctar Sarr, Kane Hamidou Baba et Sghaïr Ould M’Bareck : « Les trois mousquetaires» qui ont sans nul doute une avance sur les autres, ne sont pas des candidats pour rien, ils créeront sans faille des surprises (ndlr: QDN 305).
Ely Ould Mohamed Vall : Ancien chef d’Etat, ancien président du CMJD a eu le mérite de prendre ses distances de la politique après le passage du témoin à Sidioca le 19 avril. Il est bien introduit auprès des grandes capitales occidentales. Saura-t-il aussi convaincre les électeurs ? Wait and see !
Sid’Ahmed Ould Beylilatou
source : Le Quotidien de Nouakchott
En effet, après les quatre postulants déjà en lice (depuis juin), à savoir, Mohamed Ould Abdel Aziz, Ibrahima Moctar Sarr, Kane Hamidou Baba et Sghaïr Ould M’Bareck, se joignent aujourd’hui par d’autres dont l’ancien chef d’Etat Ely Ould Mohamed Vall, Ahmed Ould Daddah, président du parti Rassemblement des Forces Démocratiques, et chef de file de l’opposition démocratique (RFD).
Mohamed Jemil Mansour, président du parti Islamique Rassemblement National pour le Renouveau et la Démocratie (RNRD) et Messoud Ould Boulkheïr, président de l’assemblée nationale et du parti Alliance Populaire Progressiste, investit et par son parti et par le Front National pour la Défense de la Démocratie( FNDD), regroupement rassemblant, l’UFP, ADIL et APP... Huit postulants pour un fauteuil
Pour le moment, ces huit candidats annoncés iront en chevauchée dans l’une des plus rudes compétitions électorales que connaîtra notre pays. Une compétition, qui se déroule à un moment où la classe politique était divisée au lendemain d’un coup d’Etat.
Se retrouvent, en une mêlée de pour ou contre le coup du 6 Août 2008, des hommes politiques hier ennemis, mais aujourd’hui alliés pour une cause et une seule : «faire échouer le coup d’Etat du HCE».
Mohamed Abdel Aziz : Sixième militaire Chef de l’Etat, candidat après seulement huit mois passés au pouvoir. Fort de son actif réalisé lors de son bref passage aux hautes sphères de l’Etat, Mohamed Ould Abdel Aziz, comptera surtout sur les voix des plus démunis et du petit peuple qui continuent à chanter ses louanges pour les avoir pris en considération, mais aussi sur une jeunesse qui cherche à occuper la scène politique. Aziz, changera-t-il de discours ou continuera –t-il sur sa lancée ?
Ahmed Ould Daddah : Incontestable challenger de toutes les échéances auxquelles il a participées. Ahmed, pour sa dernière participation, ne ménagera aucun effort pour couronner sa longue aventure à la recherche du maroquin présidentiel.
Messoud Ould Boulkheïr : Connu pour son franc-parler, Messoud, en véritable leader politique entouré des nassériens et les composants du FNDD, pourra cette fois- ci jouer ses dernières cartes pour prouver sa popularité.
Mohamed Jemil Ould Mansour : Jeune islamiste modéré et activiste hors pair, a un verbe facile et séduisant. «L’orateur» ira en chevauchée à côté de ses «leaders» d’hier, comptant sur les électeurs islamistes.
Ould Mansour, investit par son parti Tewassoul, aura eu quand même le privilège de se mesurer à ses aînés. Il reste le benjamin de cette élection. Son âge jouera-t-il en sa faveur comme ZZ lors de l’élection 2007 ?
Ibrahima Moctar Sarr, Kane Hamidou Baba et Sghaïr Ould M’Bareck : « Les trois mousquetaires» qui ont sans nul doute une avance sur les autres, ne sont pas des candidats pour rien, ils créeront sans faille des surprises (ndlr: QDN 305).
Ely Ould Mohamed Vall : Ancien chef d’Etat, ancien président du CMJD a eu le mérite de prendre ses distances de la politique après le passage du témoin à Sidioca le 19 avril. Il est bien introduit auprès des grandes capitales occidentales. Saura-t-il aussi convaincre les électeurs ? Wait and see !
Sid’Ahmed Ould Beylilatou
source : Le Quotidien de Nouakchott