Mohamed Ould Abdel Aziz n’a pas droit à l’erreur. Au rythme où il s’en prend avec ce qui se présente sous la forme d’une véritable lutte contre les auteurs de gabegie, force est de croire que l’homme qui a par deux fois au moins arrêté un processus pour finir par s’arroger les prérogatives d’un gardien de la constitution déterminé a une réelle volonté d’en découdre avec un système têtu basé sur le pillage des bien publics et la spoliation des pauvres.
C’est à espérer qu’une synergie des efforts de la classe politique soit mise en branle afin que soit mis fin à l’impunité. Pour ce faire, le pouvoir issu du scrutin du 18 juillet a intérêt à se réconcilier avec ses adversaires. Car à la veille de l’ouverture parlementaire, il est important que soit évitée toute tentative de sape.
On sait que la véritable difficulté pourrait provenir de l’assemblée nationale. Un peu comme ce fut le sort d’Ould Cheikh Abdallahi. Sauf que celui-ci a été victime de son propre camp politique. Pour le camp d’Ould Abdel Aziz, même si les querelles de légitimité semblent poindre à l’horizon entre factions, il est fort probable que ce soient le FNDD et le RFD qui jouent aux trouble-fête.
En fait la démonstration de force du sénateur Mohcen Ould el Hadj qui a pu rassembler autour de lui des ministres du gouvernement comme s’il devait prouver sa puissance à Abdellahi Salem Ould Ahmedoua augure d’une fissure dont pourrait tirer profit les adversaires des initiateurs du 06/08/08.
Mais l’opposition, ne semble plus avoir d’autre arme que le débat parlementaire pour gêner l’action du pouvoir. Pour l’instant, les regards peuvent rester braqués sur les vrais auteurs de gabegie. Histoire de savoir ce qui sera fait d’eux. A condition que la justice, rien que la justice fasse son travail. Sans contrainte.
Kissima
source : La Tribune
C’est à espérer qu’une synergie des efforts de la classe politique soit mise en branle afin que soit mis fin à l’impunité. Pour ce faire, le pouvoir issu du scrutin du 18 juillet a intérêt à se réconcilier avec ses adversaires. Car à la veille de l’ouverture parlementaire, il est important que soit évitée toute tentative de sape.
On sait que la véritable difficulté pourrait provenir de l’assemblée nationale. Un peu comme ce fut le sort d’Ould Cheikh Abdallahi. Sauf que celui-ci a été victime de son propre camp politique. Pour le camp d’Ould Abdel Aziz, même si les querelles de légitimité semblent poindre à l’horizon entre factions, il est fort probable que ce soient le FNDD et le RFD qui jouent aux trouble-fête.
En fait la démonstration de force du sénateur Mohcen Ould el Hadj qui a pu rassembler autour de lui des ministres du gouvernement comme s’il devait prouver sa puissance à Abdellahi Salem Ould Ahmedoua augure d’une fissure dont pourrait tirer profit les adversaires des initiateurs du 06/08/08.
Mais l’opposition, ne semble plus avoir d’autre arme que le débat parlementaire pour gêner l’action du pouvoir. Pour l’instant, les regards peuvent rester braqués sur les vrais auteurs de gabegie. Histoire de savoir ce qui sera fait d’eux. A condition que la justice, rien que la justice fasse son travail. Sans contrainte.
Kissima
source : La Tribune