chers frères, chers soeurs, chers camarades,
Même si pour l'instant vous ne m'entendiez plus, ne me voyiez plus, c'est pas parce que je me cachais (beaucoup connaissent mon adresse et mes coordonnées et je les remercie de m'avoir souvent téléphoné), c'est simplement pour prendre un peu de recul ce qui est souvent nécessaire pour faire la part des choses dans le combat.
Votre pays, le miens également, notre continent, notre peuple, vit des moments difficiles, de plus en plus soumis au fouet de l'impérialisme et de ceux qui tentent de nous diviser (internes comme externes). Le loup est dans la bergerie, mais il ne s'agirait pas que les brebis s'en prennent entre elles, pendant que le loup les dévore l'une après l'autre.
Les flams, je suis des vôtres, et le resterai toujours. De Pointe à Pitre à Nouakchott, en passant par Bamako, le Wassoulou et Aubervilliers, c'est toujours notre combat commun qui guide mes pas. Nous avons eu souvent à nous chamailler, c'est le lot d'une grande famille, nous sommes d'accord sur le fond mais pas toujours sur la forme des luttes, toutefois je ne serais pas comme certain(e)s qui maintenant vous crache à la face, car surement un de vos membres n'ayant pas répondu à ses solicitation de quelle que nature qu'elle soit.
Prenez exemple sur le LKP. Depuis plusieurs décennies, des organisations, des associations, des comités, au total 49, se sont unis pour une Guadeloupe digne et fière. Aujourd'hui quelles que soient leurs divergences, elles se rassemblent pour combattre l'ordre colonial, pour imposer le respect du peuple guadeloupéen dans toute sa diversité. Evidemment, des éléments extérieurs cherchent la division, sous prétexte qu'un tel (ou une telle) aurait envoyé des fax "insultants" (dire que la France est coloniale ne l'est pas en soit, insultant) ou tenu des propos jugés "racistes" envers les békés pour créer une dissidence qui est plus que fictive au sein même du LKP. J'en reviens, de mon Ile papillon, et justement, nous sommes de plus en plus solidaires, indivisibles.
L'image marquante auprès de nos frères et soeurs afro-karayibéens, est particulièrement incitatrice du mouvement que Garvey aurait voulu mettre en place. Comme quoi quand on plante une graine, un jour un bel arbre en sort de cette terre fertile.
Donc, chers frères, chers soeurs, ceux qui vous trainent dans la boue, sachez qu'ils s'y noieront dedans. Laissez les, continuons notre chemins. Leur diarrhée verbale, les étoufferas. Ne tapons pas dans les excréments, ca risque de nous éclabousser.
Par contre, comme le dirai Malcolm X "nous avons une mission à accomplir, quitte à nous de l'accomplir". Enfin pour paraphraser F. FANON "quitte à nous de la trahir, mais nous devrons en assumer les pleines responsabilité".
BAAMTAARE E GOUME
Mariam SERI SIDIBE
Source:Mariam SERI SIDIBE
Même si pour l'instant vous ne m'entendiez plus, ne me voyiez plus, c'est pas parce que je me cachais (beaucoup connaissent mon adresse et mes coordonnées et je les remercie de m'avoir souvent téléphoné), c'est simplement pour prendre un peu de recul ce qui est souvent nécessaire pour faire la part des choses dans le combat.
Votre pays, le miens également, notre continent, notre peuple, vit des moments difficiles, de plus en plus soumis au fouet de l'impérialisme et de ceux qui tentent de nous diviser (internes comme externes). Le loup est dans la bergerie, mais il ne s'agirait pas que les brebis s'en prennent entre elles, pendant que le loup les dévore l'une après l'autre.
Les flams, je suis des vôtres, et le resterai toujours. De Pointe à Pitre à Nouakchott, en passant par Bamako, le Wassoulou et Aubervilliers, c'est toujours notre combat commun qui guide mes pas. Nous avons eu souvent à nous chamailler, c'est le lot d'une grande famille, nous sommes d'accord sur le fond mais pas toujours sur la forme des luttes, toutefois je ne serais pas comme certain(e)s qui maintenant vous crache à la face, car surement un de vos membres n'ayant pas répondu à ses solicitation de quelle que nature qu'elle soit.
Prenez exemple sur le LKP. Depuis plusieurs décennies, des organisations, des associations, des comités, au total 49, se sont unis pour une Guadeloupe digne et fière. Aujourd'hui quelles que soient leurs divergences, elles se rassemblent pour combattre l'ordre colonial, pour imposer le respect du peuple guadeloupéen dans toute sa diversité. Evidemment, des éléments extérieurs cherchent la division, sous prétexte qu'un tel (ou une telle) aurait envoyé des fax "insultants" (dire que la France est coloniale ne l'est pas en soit, insultant) ou tenu des propos jugés "racistes" envers les békés pour créer une dissidence qui est plus que fictive au sein même du LKP. J'en reviens, de mon Ile papillon, et justement, nous sommes de plus en plus solidaires, indivisibles.
L'image marquante auprès de nos frères et soeurs afro-karayibéens, est particulièrement incitatrice du mouvement que Garvey aurait voulu mettre en place. Comme quoi quand on plante une graine, un jour un bel arbre en sort de cette terre fertile.
Donc, chers frères, chers soeurs, ceux qui vous trainent dans la boue, sachez qu'ils s'y noieront dedans. Laissez les, continuons notre chemins. Leur diarrhée verbale, les étoufferas. Ne tapons pas dans les excréments, ca risque de nous éclabousser.
Par contre, comme le dirai Malcolm X "nous avons une mission à accomplir, quitte à nous de l'accomplir". Enfin pour paraphraser F. FANON "quitte à nous de la trahir, mais nous devrons en assumer les pleines responsabilité".
BAAMTAARE E GOUME
Mariam SERI SIDIBE
Source:Mariam SERI SIDIBE