Le Mauritanie a pris part à la Conférence d'Examen de la Mise en Oeuvre de la Déclaration et du Programme d'Action de Durban qui s'est ouvert lundi à Genève, indique une source du ministère des affaires étrangère et de la coopération (MAEC).
A cette occasion, Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, le Dr. Mohamed Mahmoud Ould Mohamedou a informé, dans son allocution, les états membres des Nations Unies qu'à la faveur des actions entreprises ces derniers mois par les autorités mauritaniennes le dossier du passif humanitaire en Mauritanie a été clôturé avec la participation des victimes des exactions passées, selon la même source.
Le Ministre a déclaré que durant les derniers mois notre Gouvernement s'est employé à un recentrage des efforts et de l'action publique autour de trois axes principaux, que la négligence et les lacunes de la gestion précédente avaient situé parmi les plus grands dénis des droits de l'Homme dans notre pays:la persistance de la condition de réfugiés mauritaniens au Sénégal et au Mali et d'un passif humanitaire, les conditions économiques et sociales désastreuses des populations et les atteintes à l'Etat de droit et d'une démocratie participative, indique-t-on au MAEC.
C'est dans cet élan que les activités de rapatriement de nos ressortissants réfugiés au Sénégal ont été renforcées et que plus de dix mille mauritaniens, auparavant coupés de leur patrie et privés du droit inaliénable de vivre dans leur pays, sont au cours des derniers mois rentrés chez eux.
En collaboration avec le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés, les conditions d'accueil ont été substantiellement améliorées à travers l'établissement et la distribution des pièces d'état-civil, de logements, de terres agricoles et de financements pour des activités génératrices de revenus au bénéfice des réfugiés.
De même, le 25 mars 2009 a été organisée à l'intérieur du pays, sur les rives du fleuve Sénégal, une cérémonie de pardon, de prière et de réconciliation en vue du règlement définitif du passif humanitaire. Cette douloureuse plaie dans l'histoire de notre pays, marquée par des exactions demeurées longtemps sans recours, est aujourd'hui soignée et elle a constitué une des priorités premières des autorités visant la restauration des droits de ceux qui en ont souffert", ajoute la même source.
La Mauritanie a adhéré aux principaux instruments internationaux et régionaux des droits de l'homme, parmi lesquels la Convention internationale sur l'élimination de toutes les formes de discrimination raciale, indique la source du MAEC.
Dans le cadre de sa législation, notre pays a établi le principe du droit à l'égalité dans l'Article 1 de sa Constitution qui dispose que "la République assure à tous les citoyens sans distinction d'origine, de race, de sexe ou de condition sociale l'égalité devant la loi." "Ce droit est renforcé par un ensemble de normes légales et réglementaires consacrant le principe de non-discrimination dans le travail, favorisant l'égal accès à l'emploi et prohibant toute discrimination, distinction, exclusion ou préférence fondée sur la race, l'ascendance, la couleur, le sexe, la religion, les opinions politiques ou l'origine sociale", souligne la même source.
Le Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération dirige une délégation comprenant notamment le Ministre de la Justice, Amadou Tidjane Bal, le Directeur des Affaires Africaines au Ministère des Affaires étrangères et de la Coopération, le Directeur des Affaires Juridiques au Ministère des Affaires étrangères et de la Coopération et le Chargé d'Affaires à l'Ambassade de Mauritanie à Genève.
AMI
A cette occasion, Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, le Dr. Mohamed Mahmoud Ould Mohamedou a informé, dans son allocution, les états membres des Nations Unies qu'à la faveur des actions entreprises ces derniers mois par les autorités mauritaniennes le dossier du passif humanitaire en Mauritanie a été clôturé avec la participation des victimes des exactions passées, selon la même source.
Le Ministre a déclaré que durant les derniers mois notre Gouvernement s'est employé à un recentrage des efforts et de l'action publique autour de trois axes principaux, que la négligence et les lacunes de la gestion précédente avaient situé parmi les plus grands dénis des droits de l'Homme dans notre pays:la persistance de la condition de réfugiés mauritaniens au Sénégal et au Mali et d'un passif humanitaire, les conditions économiques et sociales désastreuses des populations et les atteintes à l'Etat de droit et d'une démocratie participative, indique-t-on au MAEC.
C'est dans cet élan que les activités de rapatriement de nos ressortissants réfugiés au Sénégal ont été renforcées et que plus de dix mille mauritaniens, auparavant coupés de leur patrie et privés du droit inaliénable de vivre dans leur pays, sont au cours des derniers mois rentrés chez eux.
En collaboration avec le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés, les conditions d'accueil ont été substantiellement améliorées à travers l'établissement et la distribution des pièces d'état-civil, de logements, de terres agricoles et de financements pour des activités génératrices de revenus au bénéfice des réfugiés.
De même, le 25 mars 2009 a été organisée à l'intérieur du pays, sur les rives du fleuve Sénégal, une cérémonie de pardon, de prière et de réconciliation en vue du règlement définitif du passif humanitaire. Cette douloureuse plaie dans l'histoire de notre pays, marquée par des exactions demeurées longtemps sans recours, est aujourd'hui soignée et elle a constitué une des priorités premières des autorités visant la restauration des droits de ceux qui en ont souffert", ajoute la même source.
La Mauritanie a adhéré aux principaux instruments internationaux et régionaux des droits de l'homme, parmi lesquels la Convention internationale sur l'élimination de toutes les formes de discrimination raciale, indique la source du MAEC.
Dans le cadre de sa législation, notre pays a établi le principe du droit à l'égalité dans l'Article 1 de sa Constitution qui dispose que "la République assure à tous les citoyens sans distinction d'origine, de race, de sexe ou de condition sociale l'égalité devant la loi." "Ce droit est renforcé par un ensemble de normes légales et réglementaires consacrant le principe de non-discrimination dans le travail, favorisant l'égal accès à l'emploi et prohibant toute discrimination, distinction, exclusion ou préférence fondée sur la race, l'ascendance, la couleur, le sexe, la religion, les opinions politiques ou l'origine sociale", souligne la même source.
Le Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération dirige une délégation comprenant notamment le Ministre de la Justice, Amadou Tidjane Bal, le Directeur des Affaires Africaines au Ministère des Affaires étrangères et de la Coopération, le Directeur des Affaires Juridiques au Ministère des Affaires étrangères et de la Coopération et le Chargé d'Affaires à l'Ambassade de Mauritanie à Genève.
AMI