Le secrétaire général de la Francophonie, Abdou Diouf, a salué lundi dans un communiqué la libération du président mauritanien Sidi Ould Cheikh Abdallahi renversé le 6 août par un coup d'Etat.
"Nous espérons qu'il s'agit d'une libération définitive et inconditionnelle", a souhaité M. Diouf, exprimant la "disponibilité" de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), "à contribuer à l'émergence d'une solution consensuelle" en Mauritanie.
"L'implication de tous les acteurs mauritaniens concernés dans la recherche d'une solution consensuelle pour un retour à l'ordre constitutionnel est nécessaire", a-t-il estimé.
Le président Abdallahi a été "libéré" dimanche sur ordre de la junte, après 136 jours de détention dans une villa à Nouakchott, puis à son domicile de Lemden, village situé à 250 km à l'est de la capitale.
L'OIF "regrette de constater, cependant, que les annonces rendues publiques récemment par les autorités issues du coup d'Etat laissent entrevoir des préparatifs pour la tenue de certaines assises dans un esprit autre que celui que nous aurions tous souhaité".
Le nouveau pouvoir organise du 27 décembre au 5 janvier des "états généraux de la démocratie", journées de concertation qui doivent notamment fixer la date d'une élection présidentielle et auxquelles tous "les acteurs politiques" sont conviés.
Le président Sidi a déjà répondu "catégoriquement non" à cette invitation, dans un entretien au journal français Le Monde.
Après le coup d'Etat, l'OIF avait décidé de suspendre la Mauritanie, réclamant "le retour à l'ordre constitutionnel" et "le respect des libertés fondamentales"
L'OIF compte 55 Etats et gouvernements, ainsi que 13 pays observateurs.
AFP
"Nous espérons qu'il s'agit d'une libération définitive et inconditionnelle", a souhaité M. Diouf, exprimant la "disponibilité" de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), "à contribuer à l'émergence d'une solution consensuelle" en Mauritanie.
"L'implication de tous les acteurs mauritaniens concernés dans la recherche d'une solution consensuelle pour un retour à l'ordre constitutionnel est nécessaire", a-t-il estimé.
Le président Abdallahi a été "libéré" dimanche sur ordre de la junte, après 136 jours de détention dans une villa à Nouakchott, puis à son domicile de Lemden, village situé à 250 km à l'est de la capitale.
L'OIF "regrette de constater, cependant, que les annonces rendues publiques récemment par les autorités issues du coup d'Etat laissent entrevoir des préparatifs pour la tenue de certaines assises dans un esprit autre que celui que nous aurions tous souhaité".
Le nouveau pouvoir organise du 27 décembre au 5 janvier des "états généraux de la démocratie", journées de concertation qui doivent notamment fixer la date d'une élection présidentielle et auxquelles tous "les acteurs politiques" sont conviés.
Le président Sidi a déjà répondu "catégoriquement non" à cette invitation, dans un entretien au journal français Le Monde.
Après le coup d'Etat, l'OIF avait décidé de suspendre la Mauritanie, réclamant "le retour à l'ordre constitutionnel" et "le respect des libertés fondamentales"
L'OIF compte 55 Etats et gouvernements, ainsi que 13 pays observateurs.
AFP