L’ambassade des États-unis d’Amérique à Nouakchott a démenti lundi, dans un communiqué, avoir fourni une aide matérielle aux opposants au coup d’Etat du 6 août dernier en Mauritanie, a appris APA à Nouakchott.
«L’Ambassade des États-unis en Mauritanie ne fournit pas et n’a jamais fourni d’appui financier direct aux partis politiques et aux organisations syndicales, et n’a pas reçu de telles demandes de leurs parts », a indiqué ce communiqué reçu par APA.
Elle a toutefois admis qu’elle fournit «un appui technique limité, par le biais des ONG nationales et internationales, à ces organisations (partis politiques, syndicats, autorités locales, groupes communautaires et société civile), qui travaillent pour le rétablissement de la démocratie ».
Le chef de file de l’opposition en Mauritanie, Ahmed Ould Daddah, avait révélé, selon une interview qui lui a été attribuée, que l’ambassade des Etats-unis à Nouakchott lui a proposé la signature d’une «charte assortie d’incitations matérielles », mais qu’il avait refusée.
Ould Daddah a ajouté que c’est cette même charte qui a été signée plus tard par le Front national de défense de la démocratie (FNDD), opposé au putsch, et des syndicats de la même mouvance.
Concernant la position de Washington par rapport au coup d’Etat, le communiqué a expliqué que l’ambassade «continue de fournir un soutien moral et politique au président démocratiquement élu, aux partis politiques, aux syndicats et à la société civile qui travaillent pour le retour de la démocratie ».
«La poursuite des efforts unilatéraux menant aux élections de juin ne répondrait probablement pas aux exigences mauritaniennes et internationales pour un retour à l’ordre démocratique », a aussi estimé la représentation diplomatique, en référence au scrutin présidentiel.
Ce dernier, auquel se présente l’ex-président du Haut conseil d’Etat au pouvoir, le général démissionnaire Mohamed Ould Abdelaziz, est boycotté par le leader de l’opposition et par le FNDD.
L’ambassade a aussi dit que « les États-Unis continuent à croire qu’une solution stable et durable de la crise passe nécessairement par le retour de toutes les institutions constitutionnelles, y compris le retour du président, démocratiquement élu, de la République islamique de Mauritanie».
Elle a justifié cette position en invoquant « les lois établies par le Congrès des États-unis » qui obligent « le gouvernement américain à mettre fin à l’aide non humanitaire en cas de coup d’Etat militaire contre un pouvoir démocratiquement élu ».
Le communiqué rappelle que « le gouvernement américain a imposé des sanctions sur les visas contre les membres du Haut Conseil d’Etat et les autorités administratives mises en place après » le putsch, soulignant que « ces sanctions s’appliquent aussi à d’autres personnalités qui ont soutenu activement ou ont bénéficié du coup d’Etat ».
Il a assuré que « l’application de sanctions financières ciblées contre ces mêmes personnes est encore activement en cours d’examen ».
source : Agence de Presse Africaine
«L’Ambassade des États-unis en Mauritanie ne fournit pas et n’a jamais fourni d’appui financier direct aux partis politiques et aux organisations syndicales, et n’a pas reçu de telles demandes de leurs parts », a indiqué ce communiqué reçu par APA.
Elle a toutefois admis qu’elle fournit «un appui technique limité, par le biais des ONG nationales et internationales, à ces organisations (partis politiques, syndicats, autorités locales, groupes communautaires et société civile), qui travaillent pour le rétablissement de la démocratie ».
Le chef de file de l’opposition en Mauritanie, Ahmed Ould Daddah, avait révélé, selon une interview qui lui a été attribuée, que l’ambassade des Etats-unis à Nouakchott lui a proposé la signature d’une «charte assortie d’incitations matérielles », mais qu’il avait refusée.
Ould Daddah a ajouté que c’est cette même charte qui a été signée plus tard par le Front national de défense de la démocratie (FNDD), opposé au putsch, et des syndicats de la même mouvance.
Concernant la position de Washington par rapport au coup d’Etat, le communiqué a expliqué que l’ambassade «continue de fournir un soutien moral et politique au président démocratiquement élu, aux partis politiques, aux syndicats et à la société civile qui travaillent pour le retour de la démocratie ».
«La poursuite des efforts unilatéraux menant aux élections de juin ne répondrait probablement pas aux exigences mauritaniennes et internationales pour un retour à l’ordre démocratique », a aussi estimé la représentation diplomatique, en référence au scrutin présidentiel.
Ce dernier, auquel se présente l’ex-président du Haut conseil d’Etat au pouvoir, le général démissionnaire Mohamed Ould Abdelaziz, est boycotté par le leader de l’opposition et par le FNDD.
L’ambassade a aussi dit que « les États-Unis continuent à croire qu’une solution stable et durable de la crise passe nécessairement par le retour de toutes les institutions constitutionnelles, y compris le retour du président, démocratiquement élu, de la République islamique de Mauritanie».
Elle a justifié cette position en invoquant « les lois établies par le Congrès des États-unis » qui obligent « le gouvernement américain à mettre fin à l’aide non humanitaire en cas de coup d’Etat militaire contre un pouvoir démocratiquement élu ».
Le communiqué rappelle que « le gouvernement américain a imposé des sanctions sur les visas contre les membres du Haut Conseil d’Etat et les autorités administratives mises en place après » le putsch, soulignant que « ces sanctions s’appliquent aussi à d’autres personnalités qui ont soutenu activement ou ont bénéficié du coup d’Etat ».
Il a assuré que « l’application de sanctions financières ciblées contre ces mêmes personnes est encore activement en cours d’examen ».
source : Agence de Presse Africaine