Président du FLAM
Mais le « 28 novembre 1990 » , en a fait désormais une date en lettres de sang .Le sang de 28 soldats Négro-Africains . A cause des politiques et une idéologie à fondement raciste cette journée symbolisera désormais pour nous Négro-africains un jour de deuil collectif .
Par solidarité Arabe , par solidarité avec l’Irak de Saddam Hussein ,28 soldats Négro –Africains qui servaient loyalement leur pays , vont se retrouver , parqués sous des hangards ficelés comme des momies , marqués au feutre bleu par 28 numeros, et un à un conduits à la corde , à la pendaison , sous le regard forcé des autres condamnés à mort .
Une mort atroce que chacun fut contraint de regarder , sachant que le prochain numero serait le sien .
Il fallait regarder le pendu se débattre , ruer ,et entendre son dernier râle ; et quand il s’immobilisait enfin , pour l’éternité , le numero suivant , le numero vivant , était tiré du lot . Et lorsque certains tardaient à rendre l’âme , ils étaient achevés à coups de barres de fer . L’horreur sans nom…Angoisse et terreur inimaginable des vivants …qui regardaient , les yeux exorbités , leurs camarades se balancer à la corde .
L’auteur de " L´enfer d’Inal " , à qui il faut rendre hommage , a fixé à jamais ces sombres images dans notre mémoire.
Pour nous Négro-Africains , pour ces mauritaniens imbus d’humanité et de justice , il y’a un devoir de mémoire pour ces victimes innocentes , victimes du racisme grégaire .Cet acte de folie traduit comme une sorte de rage désespérée pour extirper une gangréne fichée dans la chair , pour effacer l’autre Mauritanie ,une tare qui gêne l’Arabité du pays .
Plutôt que la joie cette journée symbolisera désormais notre douleur profonde , consacrera notre deuil national .
Voilà pourquoi j’invite ces mauritaniens à partout commémorer dans le deuil et la tristesse, exprimés, ce sinistre 28 novembre .J’ invite les camarades de combat , les patriotes sincéres à se dresser pour revendiquer que toute la lumiere soit faite sur ces crimes odieux , et que les responsables soient traduits en justice . Faisons –en le serment , car c’est un des passages obligés vers la réconciliation nationale .
Paix à leurs âmes . Amen !
La lutte continue !
Le Président des FLAM
Par solidarité Arabe , par solidarité avec l’Irak de Saddam Hussein ,28 soldats Négro –Africains qui servaient loyalement leur pays , vont se retrouver , parqués sous des hangards ficelés comme des momies , marqués au feutre bleu par 28 numeros, et un à un conduits à la corde , à la pendaison , sous le regard forcé des autres condamnés à mort .
Une mort atroce que chacun fut contraint de regarder , sachant que le prochain numero serait le sien .
Il fallait regarder le pendu se débattre , ruer ,et entendre son dernier râle ; et quand il s’immobilisait enfin , pour l’éternité , le numero suivant , le numero vivant , était tiré du lot . Et lorsque certains tardaient à rendre l’âme , ils étaient achevés à coups de barres de fer . L’horreur sans nom…Angoisse et terreur inimaginable des vivants …qui regardaient , les yeux exorbités , leurs camarades se balancer à la corde .
L’auteur de " L´enfer d’Inal " , à qui il faut rendre hommage , a fixé à jamais ces sombres images dans notre mémoire.
Pour nous Négro-Africains , pour ces mauritaniens imbus d’humanité et de justice , il y’a un devoir de mémoire pour ces victimes innocentes , victimes du racisme grégaire .Cet acte de folie traduit comme une sorte de rage désespérée pour extirper une gangréne fichée dans la chair , pour effacer l’autre Mauritanie ,une tare qui gêne l’Arabité du pays .
Plutôt que la joie cette journée symbolisera désormais notre douleur profonde , consacrera notre deuil national .
Voilà pourquoi j’invite ces mauritaniens à partout commémorer dans le deuil et la tristesse, exprimés, ce sinistre 28 novembre .J’ invite les camarades de combat , les patriotes sincéres à se dresser pour revendiquer que toute la lumiere soit faite sur ces crimes odieux , et que les responsables soient traduits en justice . Faisons –en le serment , car c’est un des passages obligés vers la réconciliation nationale .
Paix à leurs âmes . Amen !
La lutte continue !
Le Président des FLAM