Dans une conférence de presse tenue aujourd'hui au siège de Adil, le Front National pour la Défense de la Démocratie a commenté les résultats de la rencontre consultative de la Communauté Internationale qui s'était tenue à Bruxelles, le 12 décembre dernier. Le Front s'est déclaré satisfait de la position de la Communauté Internationale en cela qu'elle continue à considérer le Communiqué d'Addis-Abeba comme cadre de son action. Ce communiqué réclamait la libération inconditionnelle du Président de la République et sa réintégration dans ses fonctions constitutionnelles afin d'aider à trouver une solution à la crise en Mauritanie.
La Conférence de presse était animée par le Coordinateur en exercice du FNDD, Monsieur Boidjel Ould Hmeid, vice président de Adil. Commentant le décision, promise par le Général limogé, de libérer le Président de la République, le Coordinateur du front précise qu'une telle libération se devra d'être totale et inconditionnelle. Elle devra aussi permettre au Président de la République d'exercer ses prérogatives constitutionnelles.
Monsieur Boidjel ould Hmeid précisera, en outre, que le Front ne revendiquait pas l'embargo économique dont souffrirait le peuple mais ne compte pas non plus servir ni laisser les Mauritaniens servir de bouclier humain contre les sanctions individuelles et ciblées qui viseraient les militaires putschistes.
Quant aux journées de concertations que la Junte compte lancer à partir du 27 décembre et sur lesquelles elle semble jouer son va-tout, le Coordinateur du FNDD les considère comme illégales et sans légitimité. Quatorze partis politiques ont déjà annoncé leur décision de les boycotter.
A la suite de cette conférence de presse, un communiqué a été distribué dont voici le texte intégral:
Le communiqué sanctionnant les travaux du groupe consultatif sur la situation en Mauritanie réuni le 12 Décembre 2008 aura été clair dans la réaffirmation des positions de la Communauté Internationale hostiles au coup d’Etat et exigeant la restauration de l’ordre constitutionnel pour sortir le pays de la crise dans laquelle le général l’a plongé, paralysant ainsi, depuis plus de quatre mois, l’Etat et les institutions de la République.
Le Front National pour la Défense de la Démocratie note l’objectivité du communiqué de Bruxelles, qui a dénoncé « l’impasse persistante » et mis en exergue l’entêtement du Général et son refus de répondre aux injonctions de la Communauté Internationale en faveur de la restauration de la légalité constitutionnelle et le recouvrement par le Président de la République, Monsieur Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi de la plénitude de ses prérogatives, tel que souligné dans les communiqués rendus publics respectivement le 10 et le 21 Novembre 2008 à Addis Abeba.
Le communiqué de Bruxelles reflète la cohérence des positions des parties représentant la Communauté internationale et se réfère de manière constante et édifiante au communiqué d’Addis Abeba du 21 novembre 2008, comme unique cadre d’action de la Communauté internationale.
Prenant acte de l’incapacité du général et de sa junte de prendre des mesures sérieuses dans le sens de la restauration de l’ordre constitutionnel, ainsi que de « l’impasse persistante » en Mauritanie qui en découle, les parties prenantes « confirment l’intention de leurs organisations respectives d’en tirer les conclusions et de prendre les mesures qui s’imposent en fonction de leurs procédures, tel que convenu dans le communiqué du 21 Novembre 2008 ».
Si la libération inconditionnelle du Président de la République constitue incontestablement un fruit de la lutte du peuple mauritanien et du FNDD et serait perçue par la Communauté Internationale comme un premier élément de réponse à ses injonctions, il va sans dire que pour nous, elle demeure indissociable de son rétablissement dans la plénitude de ses prérogatives, conformément aux aspirations et au choix du peuple mauritanien et à l’esprit et la lettre des communiqués et injonctions de la Communauté internationale.
Au FNDD, nous réaffirmons, à cette occasion, que nous n’accepterons, sous aucun prétexte, de transiger sur la remise en cause des acquis démocratiques fondamentaux qui ont été le fruit d’une lutte constante et de sacrifices considérables de plusieurs générations de mauritaniens, qui ont rendu à la Mauritanie sa crédibilité à l’échelle internationale et ressuscité pour les citoyens l’espoir d’un ancrage réel d’un Etat de droit fondé sur des institutions stables et crédibles.
Vive la Mauritanie libre et démocratique
Vive le FNDD
Nouakchott, le 14 Décembre 2008
La Commission de Communication
La Conférence de presse était animée par le Coordinateur en exercice du FNDD, Monsieur Boidjel Ould Hmeid, vice président de Adil. Commentant le décision, promise par le Général limogé, de libérer le Président de la République, le Coordinateur du front précise qu'une telle libération se devra d'être totale et inconditionnelle. Elle devra aussi permettre au Président de la République d'exercer ses prérogatives constitutionnelles.
Monsieur Boidjel ould Hmeid précisera, en outre, que le Front ne revendiquait pas l'embargo économique dont souffrirait le peuple mais ne compte pas non plus servir ni laisser les Mauritaniens servir de bouclier humain contre les sanctions individuelles et ciblées qui viseraient les militaires putschistes.
Quant aux journées de concertations que la Junte compte lancer à partir du 27 décembre et sur lesquelles elle semble jouer son va-tout, le Coordinateur du FNDD les considère comme illégales et sans légitimité. Quatorze partis politiques ont déjà annoncé leur décision de les boycotter.
A la suite de cette conférence de presse, un communiqué a été distribué dont voici le texte intégral:
Le communiqué sanctionnant les travaux du groupe consultatif sur la situation en Mauritanie réuni le 12 Décembre 2008 aura été clair dans la réaffirmation des positions de la Communauté Internationale hostiles au coup d’Etat et exigeant la restauration de l’ordre constitutionnel pour sortir le pays de la crise dans laquelle le général l’a plongé, paralysant ainsi, depuis plus de quatre mois, l’Etat et les institutions de la République.
Le Front National pour la Défense de la Démocratie note l’objectivité du communiqué de Bruxelles, qui a dénoncé « l’impasse persistante » et mis en exergue l’entêtement du Général et son refus de répondre aux injonctions de la Communauté Internationale en faveur de la restauration de la légalité constitutionnelle et le recouvrement par le Président de la République, Monsieur Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi de la plénitude de ses prérogatives, tel que souligné dans les communiqués rendus publics respectivement le 10 et le 21 Novembre 2008 à Addis Abeba.
Le communiqué de Bruxelles reflète la cohérence des positions des parties représentant la Communauté internationale et se réfère de manière constante et édifiante au communiqué d’Addis Abeba du 21 novembre 2008, comme unique cadre d’action de la Communauté internationale.
Prenant acte de l’incapacité du général et de sa junte de prendre des mesures sérieuses dans le sens de la restauration de l’ordre constitutionnel, ainsi que de « l’impasse persistante » en Mauritanie qui en découle, les parties prenantes « confirment l’intention de leurs organisations respectives d’en tirer les conclusions et de prendre les mesures qui s’imposent en fonction de leurs procédures, tel que convenu dans le communiqué du 21 Novembre 2008 ».
Si la libération inconditionnelle du Président de la République constitue incontestablement un fruit de la lutte du peuple mauritanien et du FNDD et serait perçue par la Communauté Internationale comme un premier élément de réponse à ses injonctions, il va sans dire que pour nous, elle demeure indissociable de son rétablissement dans la plénitude de ses prérogatives, conformément aux aspirations et au choix du peuple mauritanien et à l’esprit et la lettre des communiqués et injonctions de la Communauté internationale.
Au FNDD, nous réaffirmons, à cette occasion, que nous n’accepterons, sous aucun prétexte, de transiger sur la remise en cause des acquis démocratiques fondamentaux qui ont été le fruit d’une lutte constante et de sacrifices considérables de plusieurs générations de mauritaniens, qui ont rendu à la Mauritanie sa crédibilité à l’échelle internationale et ressuscité pour les citoyens l’espoir d’un ancrage réel d’un Etat de droit fondé sur des institutions stables et crédibles.
Vive la Mauritanie libre et démocratique
Vive le FNDD
Nouakchott, le 14 Décembre 2008
La Commission de Communication