Le Comité Permanent du Rassemblement des Forces Démocratiques se réunit aujourd’hui pour faire l’évaluation des états généraux de la démocratie à un moment où la formation du chef de fil de l’opposition semble être aux abois.
La rencontre houleuse de cette instance le mercredi dernier n’avait pas abouti à une harmonisation des positions de sorte qu’aucun communiqué n’avait été fait par cette instance. Le rejet des conclusions qui avaient sanctionné les états généraux de la démocratie par Ahmed Daddah avec comme argument une insatisfaction des travaux et du tripatouillage des participants quant au point ayant trait à l’inéligibilité des militaires occupe une place centrale dans les discussions avec les cadres du part.
Pour rappel, Ahmed Daddah, lors de son dernier point de presse, soutenait que"la candidature de Ould Abdel Aziz sera une catastrophe pour la démocratie en Mauritanie". Mais cette position n'est pas bien partagée au sein de cette formation.
Ceci est d’autant plus manifeste que lors de la session parlementaire ayant pour objet le rapport final des états généraux de la démocratie et dont le premier ministre Moulay Ould Laghdaf avait souhaité son adoption, les députés du RFD ou du moins la plupart, se suffisaient à se démarquer de la position de leur leader en s’employant à se résigner à une abstention, le temps d’évaluer au sein du Comité Permanent les tenants et les aboutissants de ces journées de concertations.
Un sérieux revers que Ahmed Ould Daddah avait reçu, lui qui se trouvait déjà dans l’optique d’un dialogue avec l’aile du FNDD et que certains cadres du parti trouvent inopportun pour le moment. Ce climat délétère laisse entrevoir un regain de tension entre les inconditionnels de Ahmed Daddah qui refuse toute candidature des militaires même démissionnaires à la prochaine élection présidentielle et les autres qui croient dur comme fer, tout le contraire car cette disposition est réglée par une loi constitutionnelle.
Cette raclée que le leader du RFD a reçu en cherchant à ne point s’inscrire dans une logique obéissant à la charte fondamentale, au risque de faire front commun de lutte avec le FNDD, pourrait créer une hérésie au sein de sa formation et, le cas échéant, ouvrir la voie à des démêlés pouvant installer la discorde ou au mieux une profonde mésentente avec ses acolytes d’hier.
Tout compte fait la rencontre d’aujourd’hui, de par les sensibilités qui se dégagent et de par l’opiniâtreté du chef de fil de l’opposition, risque d’accoucher d’une souris, tant et si bien que le parti reste assujetti par des querelles de position et de recherche de repère, à cinq mois seulement du rendez- vous électoral.
Mamadou Ousmane Tall
source : Points Chauds
La rencontre houleuse de cette instance le mercredi dernier n’avait pas abouti à une harmonisation des positions de sorte qu’aucun communiqué n’avait été fait par cette instance. Le rejet des conclusions qui avaient sanctionné les états généraux de la démocratie par Ahmed Daddah avec comme argument une insatisfaction des travaux et du tripatouillage des participants quant au point ayant trait à l’inéligibilité des militaires occupe une place centrale dans les discussions avec les cadres du part.
Pour rappel, Ahmed Daddah, lors de son dernier point de presse, soutenait que"la candidature de Ould Abdel Aziz sera une catastrophe pour la démocratie en Mauritanie". Mais cette position n'est pas bien partagée au sein de cette formation.
Ceci est d’autant plus manifeste que lors de la session parlementaire ayant pour objet le rapport final des états généraux de la démocratie et dont le premier ministre Moulay Ould Laghdaf avait souhaité son adoption, les députés du RFD ou du moins la plupart, se suffisaient à se démarquer de la position de leur leader en s’employant à se résigner à une abstention, le temps d’évaluer au sein du Comité Permanent les tenants et les aboutissants de ces journées de concertations.
Un sérieux revers que Ahmed Ould Daddah avait reçu, lui qui se trouvait déjà dans l’optique d’un dialogue avec l’aile du FNDD et que certains cadres du parti trouvent inopportun pour le moment. Ce climat délétère laisse entrevoir un regain de tension entre les inconditionnels de Ahmed Daddah qui refuse toute candidature des militaires même démissionnaires à la prochaine élection présidentielle et les autres qui croient dur comme fer, tout le contraire car cette disposition est réglée par une loi constitutionnelle.
Cette raclée que le leader du RFD a reçu en cherchant à ne point s’inscrire dans une logique obéissant à la charte fondamentale, au risque de faire front commun de lutte avec le FNDD, pourrait créer une hérésie au sein de sa formation et, le cas échéant, ouvrir la voie à des démêlés pouvant installer la discorde ou au mieux une profonde mésentente avec ses acolytes d’hier.
Tout compte fait la rencontre d’aujourd’hui, de par les sensibilités qui se dégagent et de par l’opiniâtreté du chef de fil de l’opposition, risque d’accoucher d’une souris, tant et si bien que le parti reste assujetti par des querelles de position et de recherche de repère, à cinq mois seulement du rendez- vous électoral.
Mamadou Ousmane Tall
source : Points Chauds