Après le scrutin présidentiel ayant donné gagnant à Ould Abdel Aziz dès le premier tour, le chef de file de l'opposition s'empresse de convoquer une rencontre après moult tergiversations pour dit-on revoir les textes de l'institution de l'opposition.
Cette attitude de Daddah diversement appréciée par les milieux politiques est à bien des égards sujette à caution, tant et si bien que le président de la formation de l'AJD/MR, alors secrétaire général de ladite institution semble être ignoré de cette initiative ou à tout le moins écarté des pourparlers du dimanche prochain.
Cette rencontre, la première du genre, depuis l'avènement de la victoire du général démissionnaire Ould Abdel Aziz à la magistrature supreme étonne de par les leaders de partis conviés à la table de dialogue, en faisant abstraction du président de l'AJD/MR M Ibrahima Moctar Sarr, par ailleurs secrétaire général de l'institution de l'opposition.
Les observateurs les plus avertis se posent bien la question de savoir pourquoi cette attitude du chef de file de l'opposition vis-à-vis de Sarr, quand on sait que jusqu'à ce jour ce dernier fait partie de cette entité politique reconnue par la charte fondamentale et qui, de par son statut ne peut en aucun cas dresser une quelconque restriction quant à son fonctionnement.
Ahmed Ould Daddah, en choisissant de ne parler qu'avec l’UFP de Mohamed Ould Mouloud, l’APP de Mesaoud Ould Boulkheir, RNDRD/ Tewassoul, de Jemil Mansour, Hatem de Ould Hanenna et le PND/Adil de Yahya Ould Ahmed Waghf ce dimanche intègre dans son dispositif les partis politiques qui ont en commun la présence de représentants au sein du parlement et la non participation à la composition du gouvernement actuel de Moulaye Ould Mohamed Laghdhaf.
Ce débat risque d’être houleux, du moment que des divergences profondes existent encore autour des dispositions principales du texte de loi de l’opposition, notamment le droit d’appartenance à l’institution de l’opposition et la question du soutien du gouvernement.
Ahmed Daddah peut-il et doit-il se lancer dans cette aventure du reste importante en faisant fi du secrétariat général de l'institution de l'opposition. Veut-t-il à travers cette rencontre remettre en cause l'appartenance de Ibrahima Moctar Sarr dans cette auguste institution? En réalité, il ne peut pas en aucun cas d'ailleurs porter ce coup à Sarr, lui qui reste sous protection d'une loi contre toute velléité tendant à le soustraire de ses prérogatives. Seulement il n'est de secret pour personne que le chef de file de l'opposition va jouer son va tout pour essayer de faire admettre à ses pairs la nécessité et la délicatesse de revoir les lois qui régissent l'appartenance des parties au sein de l'institution de l'opposition à un moment ou rien ne s'y prête pour qu'il s'empresse de convoquer une rencontre aussi sectaire qu'inopportune. La bataille, la vraie bataille se trouve ailleurs. Cette bataille est ni plus ni moins de se positionner véritablement dans l'arène politique afin de participer au développement de la Mauritanie en fondant une institution de l'opposition responsable et républicaine capable de garantir la paix et de faire face aux multiples défis urgents de l'heure.
Mamadou Ousmane Tall
Source: points chauds
Cette attitude de Daddah diversement appréciée par les milieux politiques est à bien des égards sujette à caution, tant et si bien que le président de la formation de l'AJD/MR, alors secrétaire général de ladite institution semble être ignoré de cette initiative ou à tout le moins écarté des pourparlers du dimanche prochain.
Cette rencontre, la première du genre, depuis l'avènement de la victoire du général démissionnaire Ould Abdel Aziz à la magistrature supreme étonne de par les leaders de partis conviés à la table de dialogue, en faisant abstraction du président de l'AJD/MR M Ibrahima Moctar Sarr, par ailleurs secrétaire général de l'institution de l'opposition.
Les observateurs les plus avertis se posent bien la question de savoir pourquoi cette attitude du chef de file de l'opposition vis-à-vis de Sarr, quand on sait que jusqu'à ce jour ce dernier fait partie de cette entité politique reconnue par la charte fondamentale et qui, de par son statut ne peut en aucun cas dresser une quelconque restriction quant à son fonctionnement.
Ahmed Ould Daddah, en choisissant de ne parler qu'avec l’UFP de Mohamed Ould Mouloud, l’APP de Mesaoud Ould Boulkheir, RNDRD/ Tewassoul, de Jemil Mansour, Hatem de Ould Hanenna et le PND/Adil de Yahya Ould Ahmed Waghf ce dimanche intègre dans son dispositif les partis politiques qui ont en commun la présence de représentants au sein du parlement et la non participation à la composition du gouvernement actuel de Moulaye Ould Mohamed Laghdhaf.
Ce débat risque d’être houleux, du moment que des divergences profondes existent encore autour des dispositions principales du texte de loi de l’opposition, notamment le droit d’appartenance à l’institution de l’opposition et la question du soutien du gouvernement.
Ahmed Daddah peut-il et doit-il se lancer dans cette aventure du reste importante en faisant fi du secrétariat général de l'institution de l'opposition. Veut-t-il à travers cette rencontre remettre en cause l'appartenance de Ibrahima Moctar Sarr dans cette auguste institution? En réalité, il ne peut pas en aucun cas d'ailleurs porter ce coup à Sarr, lui qui reste sous protection d'une loi contre toute velléité tendant à le soustraire de ses prérogatives. Seulement il n'est de secret pour personne que le chef de file de l'opposition va jouer son va tout pour essayer de faire admettre à ses pairs la nécessité et la délicatesse de revoir les lois qui régissent l'appartenance des parties au sein de l'institution de l'opposition à un moment ou rien ne s'y prête pour qu'il s'empresse de convoquer une rencontre aussi sectaire qu'inopportune. La bataille, la vraie bataille se trouve ailleurs. Cette bataille est ni plus ni moins de se positionner véritablement dans l'arène politique afin de participer au développement de la Mauritanie en fondant une institution de l'opposition responsable et républicaine capable de garantir la paix et de faire face aux multiples défis urgents de l'heure.
Mamadou Ousmane Tall
Source: points chauds