Guy Marius Sagna, parlementaire du Pastef, a critiqué par le passé l’adoption au Togo d’une nouvelle Constitution dénoncée par l’opposition comme permettant à Faure Gnassingbé de se maintenir au pouvoir indéfiniment.
Le Sénégal a condamné, lundi 30 septembre, l’agression d’un de ses députés lors d’une réunion de l’opposition au Togo ce week-end et réclamé une enquête. Guy Marius Sagna, député du Pastef (Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité) au pouvoir au Sénégal et également parlementaire de la Communauté des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cedeao), participait à ce dernier titre à une réunion de citoyens togolais dimanche à Lomé quand il a été agressé, a rapporté le ministère des affaires étrangères sénégalais.
Une vidéo filmée au moment des incidents et diffusée sur les réseaux sociaux montre M. Sagna déclarant à la tribune qu’il « y a des gens qui ne voulaient pas que cette rencontre ait lieu », quand la réunion est brutalement interrompue dans une grande confusion. Une autre vidéo montre M. Sagna allongé sur un lit d’hôpital, la main gauche bandée. Dans une troisième vidéo, M. Sagna rapporte que lui-même et les autres participants ont été frappés à coups de chaises et de poings. Une députée togolaise a également été frappée, précise-t-il.
Connu pour ses coups d’éclat
« Des gens du régime [togolais] ont payé des nervis pour venir bastonner, violenter, agresser et peut-être même assassiner des Togolais, des députés à l’Assemblée nationale du Togo et un député au Parlement de la Cedeao », dit-il. Cela montre qu’« aucun Togolais n’est en sécurité », souligne-t-il.
Le front Touche pas à ma Constitution, coalition de partis togolais et de groupes de la société civile formée en réaction à l’adoption d’une nouvelle Constitution au Togo, a déclaré dans un communiqué que plusieurs autres personnes avaient été blessées. Il accuse des personnes « dissimulées derrière des miliciens dans le but de faire taire le député Guy Marius Sagna, qui s’était déjà élevé contre les dérives du régime togolais ».
Lire aussi | Sénégal : « Chasse aux sorcières » ou lutte contre la corruption, les nouvelles autorités ciblent des cadres de l’ancien régime
M. Sagna, chef de file du Front pour une révolution anti-impérialiste populaire et panafricaine-France dégage au Sénégal, connu pour ses coups d’éclat et ses diatribes antifrançaises, plusieurs fois détenu sous l’ancien régime sénégalais, a critiqué par le passé l’adoption au Togo d’une nouvelle Constitution dénoncée par l’opposition comme permettant à Faure Gnassingbé de se maintenir au pouvoir indéfiniment.
Le ministère des affaires étrangères sénégalais « condamne avec fermeté cet acte inqualifiable [et] demande qu’une enquête soit immédiatement diligentée », précise-t-il dans un communiqué. La ministre, Yacine Fall, a « informé » son homologue togolais et demandé que l’intégrité physique de M. Sagna soit protégée, dit le communiqué. Elle « apprécie l’engagement de son homologue togolais » en ce sens, souligne-t-elle.
Source : Le Monde avec AFP
Le Sénégal a condamné, lundi 30 septembre, l’agression d’un de ses députés lors d’une réunion de l’opposition au Togo ce week-end et réclamé une enquête. Guy Marius Sagna, député du Pastef (Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité) au pouvoir au Sénégal et également parlementaire de la Communauté des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cedeao), participait à ce dernier titre à une réunion de citoyens togolais dimanche à Lomé quand il a été agressé, a rapporté le ministère des affaires étrangères sénégalais.
Une vidéo filmée au moment des incidents et diffusée sur les réseaux sociaux montre M. Sagna déclarant à la tribune qu’il « y a des gens qui ne voulaient pas que cette rencontre ait lieu », quand la réunion est brutalement interrompue dans une grande confusion. Une autre vidéo montre M. Sagna allongé sur un lit d’hôpital, la main gauche bandée. Dans une troisième vidéo, M. Sagna rapporte que lui-même et les autres participants ont été frappés à coups de chaises et de poings. Une députée togolaise a également été frappée, précise-t-il.
Connu pour ses coups d’éclat
« Des gens du régime [togolais] ont payé des nervis pour venir bastonner, violenter, agresser et peut-être même assassiner des Togolais, des députés à l’Assemblée nationale du Togo et un député au Parlement de la Cedeao », dit-il. Cela montre qu’« aucun Togolais n’est en sécurité », souligne-t-il.
Le front Touche pas à ma Constitution, coalition de partis togolais et de groupes de la société civile formée en réaction à l’adoption d’une nouvelle Constitution au Togo, a déclaré dans un communiqué que plusieurs autres personnes avaient été blessées. Il accuse des personnes « dissimulées derrière des miliciens dans le but de faire taire le député Guy Marius Sagna, qui s’était déjà élevé contre les dérives du régime togolais ».
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M. Sagna, chef de file du Front pour une révolution anti-impérialiste populaire et panafricaine-France dégage au Sénégal, connu pour ses coups d’éclat et ses diatribes antifrançaises, plusieurs fois détenu sous l’ancien régime sénégalais, a critiqué par le passé l’adoption au Togo d’une nouvelle Constitution dénoncée par l’opposition comme permettant à Faure Gnassingbé de se maintenir au pouvoir indéfiniment.
Le ministère des affaires étrangères sénégalais « condamne avec fermeté cet acte inqualifiable [et] demande qu’une enquête soit immédiatement diligentée », précise-t-il dans un communiqué. La ministre, Yacine Fall, a « informé » son homologue togolais et demandé que l’intégrité physique de M. Sagna soit protégée, dit le communiqué. Elle « apprécie l’engagement de son homologue togolais » en ce sens, souligne-t-elle.
Source : Le Monde avec AFP