Selon le colonel Assimi Goïta, l’objectif est « d’harmoniser les titres de voyage » au sein de l’Alliance des Etats du Sahel, qui regroupe ces trois pays dirigés par des juntes.
Le Mali, le Burkina Faso et le Niger vont bientôt lancer de nouveaux passeports biométriques, a déclaré, dimanche 15 septembre, le chef militaire malien, Assimi Goïta. Ces Etats dirigés par des juntes cherchent à consolider leur alliance après s’être séparés du bloc régional de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao).
« Dans les jours qui viennent, un nouveau passeport biométrique de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) sera mis en circulation, avec pour objectif d’harmoniser les titres de voyage dans notre espace commun », a annoncé le colonel Goïta lors d’une allocution télévisée dimanche soir. « Nous travaillerons pour mettre en place les infrastructures nécessaires afin de renforcer la connexion de nos territoires grâce aux transports et aux réseaux de communication », a-t-il poursuivi.
Cette annonce a eu lieu la veille du premier anniversaire de la création de l’Alliance des Etats du Sahel, un groupe créé en septembre 2023 par les trois pays après la rupture de leurs liens avec la France, ex-puissance coloniale, et leur rapprochement avec la Russie. En janvier, les trois alliés s’étaient retirés de la Cedeao, l’accusant d’être manipulée par la France. En juillet, ils ont de nouveau consolidé leurs relations en créant l’Alliance des Etats du Sahel, confédération qui regroupe 72 millions de personnes et qui sera présidée par le Mali durant sa première année.
Les trois pays, qui ont tous basculé sous un régime militaire à la suite d’une série de coups d’Etat ayant commencé en 2020, doivent lutter contre les violences djihadistes qui ont éclaté dans le nord du Mali en 2012 et se sont propagées au Niger et au Burkina Faso en 2015. Selon les estimations, ces troubles ont fait des milliers de morts et des millions de déplacés dans la région.
Source : Le Monde avec AFP
Le Mali, le Burkina Faso et le Niger vont bientôt lancer de nouveaux passeports biométriques, a déclaré, dimanche 15 septembre, le chef militaire malien, Assimi Goïta. Ces Etats dirigés par des juntes cherchent à consolider leur alliance après s’être séparés du bloc régional de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao).
« Dans les jours qui viennent, un nouveau passeport biométrique de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) sera mis en circulation, avec pour objectif d’harmoniser les titres de voyage dans notre espace commun », a annoncé le colonel Goïta lors d’une allocution télévisée dimanche soir. « Nous travaillerons pour mettre en place les infrastructures nécessaires afin de renforcer la connexion de nos territoires grâce aux transports et aux réseaux de communication », a-t-il poursuivi.
Cette annonce a eu lieu la veille du premier anniversaire de la création de l’Alliance des Etats du Sahel, un groupe créé en septembre 2023 par les trois pays après la rupture de leurs liens avec la France, ex-puissance coloniale, et leur rapprochement avec la Russie. En janvier, les trois alliés s’étaient retirés de la Cedeao, l’accusant d’être manipulée par la France. En juillet, ils ont de nouveau consolidé leurs relations en créant l’Alliance des Etats du Sahel, confédération qui regroupe 72 millions de personnes et qui sera présidée par le Mali durant sa première année.
Les trois pays, qui ont tous basculé sous un régime militaire à la suite d’une série de coups d’Etat ayant commencé en 2020, doivent lutter contre les violences djihadistes qui ont éclaté dans le nord du Mali en 2012 et se sont propagées au Niger et au Burkina Faso en 2015. Selon les estimations, ces troubles ont fait des milliers de morts et des millions de déplacés dans la région.
Source : Le Monde avec AFP