Un haut dignitaire de la Commission africaine pour les droits de l'Homme et des peuples a exhorté les pays africains à criminaliser la torture, forme répandue d'abus des droits de l'Homme.
Catherine Dupe Atoki, commissaire du Comité de suivi des directives de Robben Island, a confié aux journalistes jeudi à Kampala que seuls quatre pays africains sont prêts à criminaliser cet acte.
Madagascar et le Cameroun ont édicté les lois contre la torture, alors que le Bénin et l'Ouganda sont en train de la proclamer illégale, a-t-elle précisé. "Ils traînent les pieds pour rendre la torture illégale", a-t- elle constaté lors d'une conférence de presse avant d'achever sa visite de trois jours dans le pays d'Afrique de l'est.
Elle a fait remarquer que même si de nombreux pays sont signataires de la Charte africaine des droits de l'Homme et des peuples qui empêche la torture, ils continuent de l'utiliser pour acquérir des informations des suspects.
"C'est endémique : je ne peux employer d'autre mot plus grave pour décrire l'emploi de la torture. Elle est interdite, elle ne peut être justifiée en aucun cas", a-t-elle souligné. Alors que les constitutions de certains pays interdisent la torture, ces pays n'ont pas mis en place des lois d'habilitation pour arrêter les coupables.
Les Dispositifs de Robben Island ont été initiés par les Etats- membres de l'Union africaine en 2002 afin de mettre fin à l'emploi de la torture sur le continent.
source : Xinhuanet
Catherine Dupe Atoki, commissaire du Comité de suivi des directives de Robben Island, a confié aux journalistes jeudi à Kampala que seuls quatre pays africains sont prêts à criminaliser cet acte.
Madagascar et le Cameroun ont édicté les lois contre la torture, alors que le Bénin et l'Ouganda sont en train de la proclamer illégale, a-t-elle précisé. "Ils traînent les pieds pour rendre la torture illégale", a-t- elle constaté lors d'une conférence de presse avant d'achever sa visite de trois jours dans le pays d'Afrique de l'est.
Elle a fait remarquer que même si de nombreux pays sont signataires de la Charte africaine des droits de l'Homme et des peuples qui empêche la torture, ils continuent de l'utiliser pour acquérir des informations des suspects.
"C'est endémique : je ne peux employer d'autre mot plus grave pour décrire l'emploi de la torture. Elle est interdite, elle ne peut être justifiée en aucun cas", a-t-elle souligné. Alors que les constitutions de certains pays interdisent la torture, ces pays n'ont pas mis en place des lois d'habilitation pour arrêter les coupables.
Les Dispositifs de Robben Island ont été initiés par les Etats- membres de l'Union africaine en 2002 afin de mettre fin à l'emploi de la torture sur le continent.
source : Xinhuanet