NOUAKCHOTT, 26 août (AFP) - Le chef d'état-major de la gendarmerie nationale mauritanienne, le colonel Sidi Ould Riha, a mis en cause jeudi le Burkina Faso et la Libye, qu'il accuse d'avoir soutenu les auteurs de la tentative présumée de coup d'Etat annoncée le 9 août dernier par Nouakchott.
Dans une déclaration lue jeudi soir devant la presse à Nouakchott, le colonel Ould Riha a affirmé que la tentative de putsch avait été préparée par Saleh Ould Henennna et Mohamed Ould Cheikh, cerveaux du putsch manqué du 8 juin 2003 "qui se trouvent au Burkina Faso depuis leur fuite avec leurs amis".
Dans cette déclaration, faite à l'occasion de la conclusion de l'enquête dilligentée par la gendarmerie, le colonel Ould Riha a confirmé que le coup d'Etat devait se faire durant le voyage en France du président Maaouiya Ould Taya, initialement attendu en Provence (sud-est) le 15 août pour participer aux festivités commémoratives du débarquement des alliés.
Il a précisé que ses instigateurs devaient utiliser des moyens mis à leur disposition par le Burkina Faso qui selon lui "leur apporte appui et encadrement".
Le cononel Ould Riha a également annoncé que "deux goupes de commandos devaient faire leur entrée dans le pays entre le 16 et le 20 août en provenance du Burkina Faso et de la Libye, comprenant des Mauritaniens et des élements de l'Azawad" (Touregs maliens), après une réunion préparatoire entre les principaux dirigeants du putsch à l'intérieur du pays. Selon un collaborateur du chef d'état-major de la gendarmerie, les officiers arrêtés à la suite de la tentative du putsch sont "au nombre de 31".
La télévision nationale a diffusé jeudi soir les aveux de deux des officiers qui reconnaissent leur implication dans la tentative du putsch en collaboration avec les auteurs du putsch du 8 juin. L'un deux, le lieutennant-colonel Mekhalla Ould Cheikh Ahmed, a notamment affirmé que la Libye et le Burkina Faso étaient impliqués et qu'ils devaient fournir moyens et assistance.
"L'enquête a permis de déterminer la responsabilité de chacun et ces résultats ont été remis à l'état-major de l'armée nationale", a ajouté le cononel Ould Riha.
Toujours selon le colonel, les auteurs du putsch avaient prévu d'attaquer simultanément des garnisons militaires à Nouakchott et à l'intérieur du pays, après avoir éliminé physiquement tous les officiers hostiles à leur projet. Ils avaient selon lui réussi à recruter leurs collaborateurs, essentiellement parmi les officiers de l'armée et des forces de l'ordre, suivant "des procedés très subtils et rusés consistant à tester l'individu avant de l'approcher directement".
La semaine dernière, le ministre maritanien de la Défense, M. Baba ould Sidi, s'était rendu au Burkina Faso pour remettre un message du président Ould Taya à son homologue Blaise Compaoré. Ce texte évoquait la recente tentative de coup d'Etat, avait annoncé l'AMI.
La Mauritanie a déjà accusé à plusieurs reprises la Libye de fomenter des troubles sur son territoire
Dans une déclaration lue jeudi soir devant la presse à Nouakchott, le colonel Ould Riha a affirmé que la tentative de putsch avait été préparée par Saleh Ould Henennna et Mohamed Ould Cheikh, cerveaux du putsch manqué du 8 juin 2003 "qui se trouvent au Burkina Faso depuis leur fuite avec leurs amis".
Dans cette déclaration, faite à l'occasion de la conclusion de l'enquête dilligentée par la gendarmerie, le colonel Ould Riha a confirmé que le coup d'Etat devait se faire durant le voyage en France du président Maaouiya Ould Taya, initialement attendu en Provence (sud-est) le 15 août pour participer aux festivités commémoratives du débarquement des alliés.
Il a précisé que ses instigateurs devaient utiliser des moyens mis à leur disposition par le Burkina Faso qui selon lui "leur apporte appui et encadrement".
Le cononel Ould Riha a également annoncé que "deux goupes de commandos devaient faire leur entrée dans le pays entre le 16 et le 20 août en provenance du Burkina Faso et de la Libye, comprenant des Mauritaniens et des élements de l'Azawad" (Touregs maliens), après une réunion préparatoire entre les principaux dirigeants du putsch à l'intérieur du pays. Selon un collaborateur du chef d'état-major de la gendarmerie, les officiers arrêtés à la suite de la tentative du putsch sont "au nombre de 31".
La télévision nationale a diffusé jeudi soir les aveux de deux des officiers qui reconnaissent leur implication dans la tentative du putsch en collaboration avec les auteurs du putsch du 8 juin. L'un deux, le lieutennant-colonel Mekhalla Ould Cheikh Ahmed, a notamment affirmé que la Libye et le Burkina Faso étaient impliqués et qu'ils devaient fournir moyens et assistance.
"L'enquête a permis de déterminer la responsabilité de chacun et ces résultats ont été remis à l'état-major de l'armée nationale", a ajouté le cononel Ould Riha.
Toujours selon le colonel, les auteurs du putsch avaient prévu d'attaquer simultanément des garnisons militaires à Nouakchott et à l'intérieur du pays, après avoir éliminé physiquement tous les officiers hostiles à leur projet. Ils avaient selon lui réussi à recruter leurs collaborateurs, essentiellement parmi les officiers de l'armée et des forces de l'ordre, suivant "des procedés très subtils et rusés consistant à tester l'individu avant de l'approcher directement".
La semaine dernière, le ministre maritanien de la Défense, M. Baba ould Sidi, s'était rendu au Burkina Faso pour remettre un message du président Ould Taya à son homologue Blaise Compaoré. Ce texte évoquait la recente tentative de coup d'Etat, avait annoncé l'AMI.
La Mauritanie a déjà accusé à plusieurs reprises la Libye de fomenter des troubles sur son territoire