Nouakchott - La majorité parlementaire en Mauritanie, qui soutient le putsch d’août, est opposée à l’idée d’un report de l’élection présidentielle du 6 juin proposé par la médiation sénégalaise, a déclaré hier son porte-parole.
"La date des élections a été décidée par les états généraux de la démocratie le 6 janvier dernier et adoptée par une déclaration du Parlement, de ce fait son report devient impossible", a déclaré à la presse le député Sidi Mohamed Ould Maham.
La médiation sénégalaise pour une sortie de crise en Mauritanie, menée avec l’accord de l’Union africaine (Ua), "travaille sur un report" de la présidentielle pour offrir les conditions d’une participation de l’opposition qui a prévu de boycotter ce scrutin, a-t-on appris samedi de source diplomatique.
"La question de la participation de l’opposition au scrutin peut être examinée dans le sens de la réouverture de la période de candidature et d’autres formes de garanties pouvant faire l’objet de consensus", a dit M. Ould Maham.
Le Front national pour la défense de la démocratie (Fndd), formé de partis opposés au putsch du 6 juin, a qualifié le scrutin de "mascarade aux résultats connus d’avance". L’ex-chef de la junte, le général Mohamed Ould Abdel Aziz, a démissionné en avril du pouvoir et de l’armée pour se présenter à la présidentielle.
Il a été récemment élu président de l’Union pour la République (Upr), parti majoritaire au Parlement (83 élus sur 151). Il est donné vainqueur de cette élection pour laquelle quatre candidats sont en lice.
AFP
source : Le Soleil
"La date des élections a été décidée par les états généraux de la démocratie le 6 janvier dernier et adoptée par une déclaration du Parlement, de ce fait son report devient impossible", a déclaré à la presse le député Sidi Mohamed Ould Maham.
La médiation sénégalaise pour une sortie de crise en Mauritanie, menée avec l’accord de l’Union africaine (Ua), "travaille sur un report" de la présidentielle pour offrir les conditions d’une participation de l’opposition qui a prévu de boycotter ce scrutin, a-t-on appris samedi de source diplomatique.
"La question de la participation de l’opposition au scrutin peut être examinée dans le sens de la réouverture de la période de candidature et d’autres formes de garanties pouvant faire l’objet de consensus", a dit M. Ould Maham.
Le Front national pour la défense de la démocratie (Fndd), formé de partis opposés au putsch du 6 juin, a qualifié le scrutin de "mascarade aux résultats connus d’avance". L’ex-chef de la junte, le général Mohamed Ould Abdel Aziz, a démissionné en avril du pouvoir et de l’armée pour se présenter à la présidentielle.
Il a été récemment élu président de l’Union pour la République (Upr), parti majoritaire au Parlement (83 élus sur 151). Il est donné vainqueur de cette élection pour laquelle quatre candidats sont en lice.
AFP
source : Le Soleil