Le Général Mohamed ould Abdel AZIZ a dit dans son discours que " le gouvernement étudiera avec les parties concernées les solutions appropriées au problème de passif humanitaire".
Une seule phrase dans un discours fleuve qui ressemble à un discours programme de campagne électorale. C'est clair que nous n'empruntons pas la voie de la justice, de la vérité avec le Général. IL n’a fait aucune évaluation même sommaire de ce qui s'est passé dans ces années de barbarie. Aziz n’a même pas voulu compatir à la douleur insupportable des milliers de nos veuves, orphelins, pères ,mères… pas un mot sur la mémoire de nos 513 martyrs, tous militaires, eux qui ont été assassinés dans les camps des forces armées et de sécurité sans oublier nos martyrs civils assassinés dans la vallée du fleuve Sénégal et un peu partout dans le pays entre 1986 et 1991.
A ceux qui sont prêts à aller applaudir le général lors de ses «journées de concertations», ils ont dans le discours d’hier de Aziz sa réponse à son projet de «règlement du passif humanitaire».
Une question que chacun de nous devra se poser : allons nous continuer à exiger la justice pour nos martyrs, veuves, orphelins et ayants droits ou sommes nous prêts à vendre notre âme ?
Certains nous reprochent d’exiger le retour du président Sidi et d’avoir mis en sourdine notre combat contre l’impunité et pour le règlement du passif humanitaire. Notre réponse est la suivante, d’abord nous n’avons jamais varié dans notre lutte pour la quête de la justice. Ensuite, notre conviction est ce dossier du passif humanitaire ne peut être réglé par ceux là même qui ont assassiné, torturé, déporté, violé nos frères et sœurs. Ceux dont le dernier forfait est le viol de la constitution en renversant le président démocratiquement élu par le peuple mauritanien.
Ousmane Abdoul Sarr
pésident de l'AVOMM
Une seule phrase dans un discours fleuve qui ressemble à un discours programme de campagne électorale. C'est clair que nous n'empruntons pas la voie de la justice, de la vérité avec le Général. IL n’a fait aucune évaluation même sommaire de ce qui s'est passé dans ces années de barbarie. Aziz n’a même pas voulu compatir à la douleur insupportable des milliers de nos veuves, orphelins, pères ,mères… pas un mot sur la mémoire de nos 513 martyrs, tous militaires, eux qui ont été assassinés dans les camps des forces armées et de sécurité sans oublier nos martyrs civils assassinés dans la vallée du fleuve Sénégal et un peu partout dans le pays entre 1986 et 1991.
A ceux qui sont prêts à aller applaudir le général lors de ses «journées de concertations», ils ont dans le discours d’hier de Aziz sa réponse à son projet de «règlement du passif humanitaire».
Une question que chacun de nous devra se poser : allons nous continuer à exiger la justice pour nos martyrs, veuves, orphelins et ayants droits ou sommes nous prêts à vendre notre âme ?
Certains nous reprochent d’exiger le retour du président Sidi et d’avoir mis en sourdine notre combat contre l’impunité et pour le règlement du passif humanitaire. Notre réponse est la suivante, d’abord nous n’avons jamais varié dans notre lutte pour la quête de la justice. Ensuite, notre conviction est ce dossier du passif humanitaire ne peut être réglé par ceux là même qui ont assassiné, torturé, déporté, violé nos frères et sœurs. Ceux dont le dernier forfait est le viol de la constitution en renversant le président démocratiquement élu par le peuple mauritanien.
Ousmane Abdoul Sarr
pésident de l'AVOMM