Objet de controverses, la candidature de Ould Abdel Aziz continue de susciter de nombreuses polémiques mais une loi approuvée à l'assemblée peu avant l'ouverture des forums des EGD semble avoir passé inaperçue pendant que les éditeurs déversaient leurs encres autour d'une chaise vide au palais de congrès.
Exposé à des inondations politiques, l’organisation des Etats Généraux de la Démocratie (EGD) avait permis à une grande majorité des acteurs de la scène politique sans le Fndd de plancher sur la situation suite au coup d'Etat du 06 août 2008 pour trouver un consensus.
Mais si dés le départ, le Fndd n'a pas participé à ces assises,la réaction du leader de l'opposition lors de la clôture des EGD, Monsieur Ahmed Ould Daddah avait rendu impossible toute volonté de dialogue.
Ould Daddah a dit-on, fait pour reprendre sa propre expression, de ces assises un véritable "Hyde Park" contrairement à ce qu'il avançait et à ce qu'avancent certains aujourd'hui qui veulent faire assumer toute la responsabilité à Ould Abdel Aziz. Devant cette situation, l'absence d'une voie consensuelle n'a permis que raviver davantage la politique de la chaise vide des années 90.
Pourtant la participation à ces forums de nombreux partis politiques, organisations de la société et personnalités nationales pourrait certes permettre d'apporter des correctifs nécessaires. En effet, le mouvement des indépendants, le Parti Républicain pour la Démocratie et le Renouveau (PRDR), l’Union pour la Démocratie et le Progrès (UDP),
Le Rassemblement des Forces Démocratiques (RFD), l'Alternative et d'autres partis élitistes suffisaient pour constituer une majorité moderne et dans le même temps permettre à un Fndd de jouer le jeu d'une opposition responsable et capable d'assurer au futur une alternance démocratique autre que la voie d'un boycott électoral qui n'influerait nullement sur le taux de participation pour deux raisons.
D'une part, l'expérience a toujours prouvée le contraire et d'autre part ceux qui s'opposent à la candidature de Ould Abdel Aziz savent très bien qu'il ne s'agit pas comme le publiait un journal burkinabé "d'un tour de passe-passe aux yeux de la communauté internationale" mais d'une candidature saluée par les participants aux états généraux de la démocratie et qui avaient recommandés cette candidature.
D'un coté si Ould Daddah s'opposait à cette candidature, les parlementaires qui représentent sa formation avaient déjà ratifiés une loi assurant la crédibilité de la candidature des généraux sous réserve pour une durée de cinq ans non renouvelable. De l'autre coté, en réalité le leader de l'opposition a tout simplement modifié légèrement sa position initiale de modérateur qui s'oppose au coup d'Etat par son aujourd'hui d'une candidature dont il fut favorable et que les parlementaires de son parti avaient approuvé.
Enfin, le général Mohamed Ould Abdel Aziz s'est donc présenté en toute légalité et par son statut de général en situation de "sous réserve", rien ne doit normalement le priver de ces droit civiques même après les récentes accusations à tort ou à raison du leader de l'opposition qui considère Ould Abdel Aziz comme étant entrain de "louer les services des autres candidats pour prétendre légitimer le scrutin présidentiel du 6 juin".
Ahmed Ould Bettar
Source: Points chauds
Exposé à des inondations politiques, l’organisation des Etats Généraux de la Démocratie (EGD) avait permis à une grande majorité des acteurs de la scène politique sans le Fndd de plancher sur la situation suite au coup d'Etat du 06 août 2008 pour trouver un consensus.
Mais si dés le départ, le Fndd n'a pas participé à ces assises,la réaction du leader de l'opposition lors de la clôture des EGD, Monsieur Ahmed Ould Daddah avait rendu impossible toute volonté de dialogue.
Ould Daddah a dit-on, fait pour reprendre sa propre expression, de ces assises un véritable "Hyde Park" contrairement à ce qu'il avançait et à ce qu'avancent certains aujourd'hui qui veulent faire assumer toute la responsabilité à Ould Abdel Aziz. Devant cette situation, l'absence d'une voie consensuelle n'a permis que raviver davantage la politique de la chaise vide des années 90.
Pourtant la participation à ces forums de nombreux partis politiques, organisations de la société et personnalités nationales pourrait certes permettre d'apporter des correctifs nécessaires. En effet, le mouvement des indépendants, le Parti Républicain pour la Démocratie et le Renouveau (PRDR), l’Union pour la Démocratie et le Progrès (UDP),
Le Rassemblement des Forces Démocratiques (RFD), l'Alternative et d'autres partis élitistes suffisaient pour constituer une majorité moderne et dans le même temps permettre à un Fndd de jouer le jeu d'une opposition responsable et capable d'assurer au futur une alternance démocratique autre que la voie d'un boycott électoral qui n'influerait nullement sur le taux de participation pour deux raisons.
D'une part, l'expérience a toujours prouvée le contraire et d'autre part ceux qui s'opposent à la candidature de Ould Abdel Aziz savent très bien qu'il ne s'agit pas comme le publiait un journal burkinabé "d'un tour de passe-passe aux yeux de la communauté internationale" mais d'une candidature saluée par les participants aux états généraux de la démocratie et qui avaient recommandés cette candidature.
D'un coté si Ould Daddah s'opposait à cette candidature, les parlementaires qui représentent sa formation avaient déjà ratifiés une loi assurant la crédibilité de la candidature des généraux sous réserve pour une durée de cinq ans non renouvelable. De l'autre coté, en réalité le leader de l'opposition a tout simplement modifié légèrement sa position initiale de modérateur qui s'oppose au coup d'Etat par son aujourd'hui d'une candidature dont il fut favorable et que les parlementaires de son parti avaient approuvé.
Enfin, le général Mohamed Ould Abdel Aziz s'est donc présenté en toute légalité et par son statut de général en situation de "sous réserve", rien ne doit normalement le priver de ces droit civiques même après les récentes accusations à tort ou à raison du leader de l'opposition qui considère Ould Abdel Aziz comme étant entrain de "louer les services des autres candidats pour prétendre légitimer le scrutin présidentiel du 6 juin".
Ahmed Ould Bettar
Source: Points chauds