Lorsque survint le putsch au mois d’août dernier, les questions qui revenaient sans cesse sur les lèvres des commentateurs politiques sont les suivantes: Que va faire Ely, va-t-il condamner le coup, ou le soutenir ? Se présentera-t-il à une éventuelle élection présidentielle ?
Sur cette dernière interrogation l’ Agence Nouakchott d’Information, lèverait un coin du voile. Ely ne participerait à la présidentielle de mai. L’animosité que nourrit son cousin Ould Abdel Aziz à son égard ainsi que sa volonté de conserver le pouvoir, entres autres raisons, y seraient pour quelque chose.
On lui prêtait des ambitions présidentielles. On pensait qu’il allait procéder comme ATT, colonel arrivé au pouvoir par le biais des armes, qui s’est écarté pour laisser la voie libre à la démocratisation du Mali, le temps de se peaufiner une carrière diplomatique avant de se lancer dans la conquête de la magistrature suprême.
Du coup lorsque survint le putsch au mois d’août dernier, la question qui revenait sans cesse sur les lèvres des commentateurs politiques est la suivante : Que va faire Ely, va-t-il condamné le coup, ou le soutenir ? Se présentera-t-il à une éventuelle élection présidentielle ? Sur cette dernière interrogation l’ Agence Nouakchott d’Information, lèverait un coin du voile. Selon ce site électronique «le colonel Ely Ould Mohamed Vall, aurait confié à des membres de son entourage qu’il ne sera pas candidat aux élections présidentielles prochaines, dans le cas où le général Aziz briguerait le mandat présidentiel».Plusieurs raisons dissuaderaient le colonel à s’atteler à conquérir le pouvoir.
Menaces à peine voilées
Lorsque Mohamed Ould Abdel Aziz mit fin au régime dictatorial d’Ould Taya, son idée était simple : trouver un homme de paille qui va chauffer le fauteuil présidentiel, le temps d’un mandat, et reprendre le pouvoir par le biais des urnes. Mais seulement voilà il lui faillait d’abord un homme pour inspirer un contenu politique au putsch de 2005 capable de remporter l’adhésion de la communauté internationale très réticente à l’idée de prise de pouvoir par les armes. Cet homme conformément à la volonté d’ Ould Abdel Aziz sera Ely Ould Mohamed. Mais arrivé au pouvoir, l’homme providentiel allait s’accrocher au point de chercher à compromettre le plan de son cousin qui assura la partie technique du coup d’Etat de 2005 comme celui du 6 août dernier.
De cet épisode il paraît que Mohamed Ould Abdel Aziz a gardé une certaine rancœur vis-à-vis de ce cousin peu réglo qu’Ely.
La volonté du général de conserver le pouvoir et cette animosité qu’il nourrit à l’endroit du colonel, laquelle l’aurait conduit à le menacer, de façon à peine voilée, des poursuites au cas où il chercherait à conquérir le palais ocre et à chasser son ami Ramdane Lamamra, envoyé de l’UA, alors en visite à Nouakchott, compteraient sans doute parmi les facteurs qui conduiraient Ely à abandonner la course qui mène à la présidence.
Autre raison qui pousserait Ely à abandonner : La participation d’Ould Abdel Aziz à la “présidentielle” de mai, fait de lui d’avance le vainqueur. Abdel Aziz fort de l’appui de l’armée de la Mauritanie des profondeurs, ayant la main mise sur les finances de l’Etat, gagnerait sans peine devant n’importe quel candidat. Fut-il Ely Ould Mohamed Vall ou Ould Daddah le leader du grand parti qu’est le Rassemblement des Forces Démocratiques.
Du coup Ely préférait ne pas se présenter à “l’élection” de mai laisse sous entendre l’ANI qui écrit qu’Ely «ne sera pas candidat aux élections présidentielles prochaines, dans le cas où le général Aziz briguerait le mandat présidentiel».Enfin la dernière raison, qui pousserait Ely à abandonner, est que la “présidentielle” de mai ne sera rien d’autre qu’un simulacre comme le furent les “EGD” qualifiés par Ould Mohamed Vall de “mascarade”, selon l’ ANI.
Toutes ces raisons auraient conduit Ely à abdiquer, en enfonçant davantage cette “présidentielle” programmée pour mai. Car en l’absence des partis du Front, d’Ahmed Ould Daddah qui a rejeté les conclusions des “EGD”, d’Ely, donc des ténors ne manqueront pas de discréditer l’élection organisée par les “États Généraux de la Démocratie”.
Samba Camara
source : Biladi (Mauritanie)
via cridem
Sur cette dernière interrogation l’ Agence Nouakchott d’Information, lèverait un coin du voile. Ely ne participerait à la présidentielle de mai. L’animosité que nourrit son cousin Ould Abdel Aziz à son égard ainsi que sa volonté de conserver le pouvoir, entres autres raisons, y seraient pour quelque chose.
On lui prêtait des ambitions présidentielles. On pensait qu’il allait procéder comme ATT, colonel arrivé au pouvoir par le biais des armes, qui s’est écarté pour laisser la voie libre à la démocratisation du Mali, le temps de se peaufiner une carrière diplomatique avant de se lancer dans la conquête de la magistrature suprême.
Du coup lorsque survint le putsch au mois d’août dernier, la question qui revenait sans cesse sur les lèvres des commentateurs politiques est la suivante : Que va faire Ely, va-t-il condamné le coup, ou le soutenir ? Se présentera-t-il à une éventuelle élection présidentielle ? Sur cette dernière interrogation l’ Agence Nouakchott d’Information, lèverait un coin du voile. Selon ce site électronique «le colonel Ely Ould Mohamed Vall, aurait confié à des membres de son entourage qu’il ne sera pas candidat aux élections présidentielles prochaines, dans le cas où le général Aziz briguerait le mandat présidentiel».Plusieurs raisons dissuaderaient le colonel à s’atteler à conquérir le pouvoir.
Menaces à peine voilées
Lorsque Mohamed Ould Abdel Aziz mit fin au régime dictatorial d’Ould Taya, son idée était simple : trouver un homme de paille qui va chauffer le fauteuil présidentiel, le temps d’un mandat, et reprendre le pouvoir par le biais des urnes. Mais seulement voilà il lui faillait d’abord un homme pour inspirer un contenu politique au putsch de 2005 capable de remporter l’adhésion de la communauté internationale très réticente à l’idée de prise de pouvoir par les armes. Cet homme conformément à la volonté d’ Ould Abdel Aziz sera Ely Ould Mohamed. Mais arrivé au pouvoir, l’homme providentiel allait s’accrocher au point de chercher à compromettre le plan de son cousin qui assura la partie technique du coup d’Etat de 2005 comme celui du 6 août dernier.
De cet épisode il paraît que Mohamed Ould Abdel Aziz a gardé une certaine rancœur vis-à-vis de ce cousin peu réglo qu’Ely.
La volonté du général de conserver le pouvoir et cette animosité qu’il nourrit à l’endroit du colonel, laquelle l’aurait conduit à le menacer, de façon à peine voilée, des poursuites au cas où il chercherait à conquérir le palais ocre et à chasser son ami Ramdane Lamamra, envoyé de l’UA, alors en visite à Nouakchott, compteraient sans doute parmi les facteurs qui conduiraient Ely à abandonner la course qui mène à la présidence.
Autre raison qui pousserait Ely à abandonner : La participation d’Ould Abdel Aziz à la “présidentielle” de mai, fait de lui d’avance le vainqueur. Abdel Aziz fort de l’appui de l’armée de la Mauritanie des profondeurs, ayant la main mise sur les finances de l’Etat, gagnerait sans peine devant n’importe quel candidat. Fut-il Ely Ould Mohamed Vall ou Ould Daddah le leader du grand parti qu’est le Rassemblement des Forces Démocratiques.
Du coup Ely préférait ne pas se présenter à “l’élection” de mai laisse sous entendre l’ANI qui écrit qu’Ely «ne sera pas candidat aux élections présidentielles prochaines, dans le cas où le général Aziz briguerait le mandat présidentiel».Enfin la dernière raison, qui pousserait Ely à abandonner, est que la “présidentielle” de mai ne sera rien d’autre qu’un simulacre comme le furent les “EGD” qualifiés par Ould Mohamed Vall de “mascarade”, selon l’ ANI.
Toutes ces raisons auraient conduit Ely à abdiquer, en enfonçant davantage cette “présidentielle” programmée pour mai. Car en l’absence des partis du Front, d’Ahmed Ould Daddah qui a rejeté les conclusions des “EGD”, d’Ely, donc des ténors ne manqueront pas de discréditer l’élection organisée par les “États Généraux de la Démocratie”.
Samba Camara
source : Biladi (Mauritanie)
via cridem