Le président de l'Assemblée nationale et président du parti APP, Messaoud Ould Boulkheïr, ne s'est pas encore prononcé sur la crise qui secoue le pays. Sa formation, politique non plus ! Etrange attitude quand on sait que l'homme avait habitué l'opinion à des sorties publiques tranchantes et vives sur les questions qui touchent les populations…
L'unique fois où Messaoud Ould Boulkheïr, le président de l'Assemblée serait intervenu dans la crise politique actuelle reste l'initiative de bons offices qu'il aurait menée entre les belligérants, peu avant le départ du président de la République pour Charm Echeikh. Laquelle se serait soldée par un échec dès lors où depuis, la bataille est montée de plusieurs crans.
Et depuis, le président de APP s'est fait oublier de la scène. Son parti encore plus ! Exception faite de la présence de son vice président El Khalil à la dernière conférence de presse tenue par les partis de la majorité à l'hôtel Khatter, aucune prise de position n'a été remarquée. " Même pas une déclaration de presse" fait-on remarquer. Manifestement le leader de APP semble ménager les choux et la chèvre.
Pour des analystes politiques, l'attitude de Messaoud s'explique par le fait que l'homme considère que la crise est interne à ADIL et " qu'en démocrate, il n'a pas le droit de s'y immiscer ". Explication rejetée par plusieurs observateurs qui réclament une prise de position urgente du leader. " Parce que selon eux, cette crise bloque les institutions de l'Etat, le fonctionnement de l'administration et aliène l'Assemblée nationale, le président de cette chambre doit prendre position ! " Et selon eux, nul ne peut rester indifférent !
Tout porte toutefois à croire que le président de APP n'est pas prêt à se prononcer, lui qui, jusqu'à la dernière minute, devait effectuer un déplacement en occident. Aujourd'hui que, pour l'opinion entière, la crise met en scène le président de la République et les généraux, Messaoud doit réagir. Son silence prouve au moins une chose, que l'homme ne veut pas prendre position aux fins de ne pas froisser un des belligérants. D'autant que la bataille est loin de se terminer, et que pour l'heure, il n'y a encore ni vainqueur, ni vaincu.
Ceux qui se sont déjà prononcés sur le sujet, ont été fichés, le conseiller du président Ahmed Baba Miské en sait quelque chose, lui qui vient de perdre sa fonction pour s'être rangé du côté des frondeurs, donc des militaires. Autre personne fichée, Ahmed Ould Daddah, qui par sa position, rejoint les généraux.
L'histoire jugera s'il fallait se taire et laisser la bourrasque passer, ou au contraire, il fallait régir dans l'intérêt suprême du pays.
L´AUTHENTIQUE via flamnet
L'unique fois où Messaoud Ould Boulkheïr, le président de l'Assemblée serait intervenu dans la crise politique actuelle reste l'initiative de bons offices qu'il aurait menée entre les belligérants, peu avant le départ du président de la République pour Charm Echeikh. Laquelle se serait soldée par un échec dès lors où depuis, la bataille est montée de plusieurs crans.
Et depuis, le président de APP s'est fait oublier de la scène. Son parti encore plus ! Exception faite de la présence de son vice président El Khalil à la dernière conférence de presse tenue par les partis de la majorité à l'hôtel Khatter, aucune prise de position n'a été remarquée. " Même pas une déclaration de presse" fait-on remarquer. Manifestement le leader de APP semble ménager les choux et la chèvre.
Pour des analystes politiques, l'attitude de Messaoud s'explique par le fait que l'homme considère que la crise est interne à ADIL et " qu'en démocrate, il n'a pas le droit de s'y immiscer ". Explication rejetée par plusieurs observateurs qui réclament une prise de position urgente du leader. " Parce que selon eux, cette crise bloque les institutions de l'Etat, le fonctionnement de l'administration et aliène l'Assemblée nationale, le président de cette chambre doit prendre position ! " Et selon eux, nul ne peut rester indifférent !
Tout porte toutefois à croire que le président de APP n'est pas prêt à se prononcer, lui qui, jusqu'à la dernière minute, devait effectuer un déplacement en occident. Aujourd'hui que, pour l'opinion entière, la crise met en scène le président de la République et les généraux, Messaoud doit réagir. Son silence prouve au moins une chose, que l'homme ne veut pas prendre position aux fins de ne pas froisser un des belligérants. D'autant que la bataille est loin de se terminer, et que pour l'heure, il n'y a encore ni vainqueur, ni vaincu.
Ceux qui se sont déjà prononcés sur le sujet, ont été fichés, le conseiller du président Ahmed Baba Miské en sait quelque chose, lui qui vient de perdre sa fonction pour s'être rangé du côté des frondeurs, donc des militaires. Autre personne fichée, Ahmed Ould Daddah, qui par sa position, rejoint les généraux.
L'histoire jugera s'il fallait se taire et laisser la bourrasque passer, ou au contraire, il fallait régir dans l'intérêt suprême du pays.
L´AUTHENTIQUE via flamnet