Les autorités maliennes ont demandé aux transporteurs de les aider à récupérer plus de 100.000 tonnes de riz destinées au marché malien et entreposées dans les ports d'Abidjan et de Dakar, a rapporté dimanche la télévision publique malienne ORTM.
"Dans la sous-région, le Mali a le stock de riz le plus important dans les ports de Dakar (Sénégal) et d'Abidjan (Côte d'Ivoire)", a indiqué l'ORTM (Office de radiodiffusion télévision du Mali).
Selon ce média, 15.000 tonnes de riz pour le marché malien doivent être acheminées de Dakar, et 86.000 tonnes d'Abidjan. Du ciment destiné au marché malien, dont la quantité n'a pas été précisée, doit par ailleurs être récupéré au port de Lomé (Togo).
Le Mali est un pays enclavé, dont les marchandises à l'import et à l'export transitent notamment par ces ports.
La question de l'acheminement de ces vivres et marchandises a été à l'ordre du jour d'une rencontre ayant rassemblé, le 22 mai à Bamako, des transporteurs à l'initiative de la Chambre de commerce et d'industrie du Mali (CCIM, publique).
L'objectif est de permettre un approvisionnement rapide et de diminuer le risque de pénurie, a expliqué le président de cet établissement, Jeamille Bittar.
Le calendrier d'exécution n'a pas été fourni.
Comme nombre de pays de la région, le Mali est confronté aux effets de la flambée des prix des produits alimentaires et pétroliers.
Il peine à satisfaire ses besoins en riz, malgré l'existence de l'Office du Niger, grand projet d'aménagement hydro-agricole disposant d'environ 960.000 hectares dans le centre du pays où il est produit au côté d'autres cultures (blé, oignon, produits maraîchers).
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Source: TV5
(M) avomm
"Dans la sous-région, le Mali a le stock de riz le plus important dans les ports de Dakar (Sénégal) et d'Abidjan (Côte d'Ivoire)", a indiqué l'ORTM (Office de radiodiffusion télévision du Mali).
Selon ce média, 15.000 tonnes de riz pour le marché malien doivent être acheminées de Dakar, et 86.000 tonnes d'Abidjan. Du ciment destiné au marché malien, dont la quantité n'a pas été précisée, doit par ailleurs être récupéré au port de Lomé (Togo).
Le Mali est un pays enclavé, dont les marchandises à l'import et à l'export transitent notamment par ces ports.
La question de l'acheminement de ces vivres et marchandises a été à l'ordre du jour d'une rencontre ayant rassemblé, le 22 mai à Bamako, des transporteurs à l'initiative de la Chambre de commerce et d'industrie du Mali (CCIM, publique).
L'objectif est de permettre un approvisionnement rapide et de diminuer le risque de pénurie, a expliqué le président de cet établissement, Jeamille Bittar.
Le calendrier d'exécution n'a pas été fourni.
Comme nombre de pays de la région, le Mali est confronté aux effets de la flambée des prix des produits alimentaires et pétroliers.
Il peine à satisfaire ses besoins en riz, malgré l'existence de l'Office du Niger, grand projet d'aménagement hydro-agricole disposant d'environ 960.000 hectares dans le centre du pays où il est produit au côté d'autres cultures (blé, oignon, produits maraîchers).
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Source: TV5
(M) avomm