Une Journée d’évaluation du règlement du passif humanitaire en Mauritanie a été organisée mardi à Nouakchott en présence de représentants du gouvernement et des victimes de la répression, a constaté APA sur place.
Le passif humanitaire est l’expression utilisée par les organisations de droits de l’homme pour désigner les exactions extrajudiciaires commises à l’encontre des négro-mauritaniens pendant la période 1987 – 1991.
Prenant la parole au cours de cette Journée d’évaluation, le président du Collectif des victimes de la répression (COVIRE), Sy Abou Bocar, a salué les « grandes étapes déjà franchies sur la voie d’une solution définitive de cette question ».
Il a considéré que le dossier du passif humanitaire a été clos après la décision du Conseil des ministres de rétablir les anciens fonctionnaires dans leurs postes. "Les autres axes qui portent sur les indemnisations des veuves, la distribution de parcelles de terrains sur les intéressées et la prière pour les âmes des victimes de cette époque ont été réalisés », a ajouté M. Sy. Pour lui, l’honneur revient au président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, dans le règlement définitif de ce dossier qui « constituait un fardeau pour tous les mauritaniens ».
De son côté, le commissaire aux droits de l’homme, à l’action humanitaire et aux relations avec la société civile en Mauritanie, Mohamed Lemine Ould Dadde, a indiqué que "la réconciliation nationale est une étape cruciale du règlement » du passif humanitaire « qui, des décennies durant, a retardé le développement politique, économique et social de notre pays et la réalisation de la cohésion nationale". Il a expliqué que cette initiative permettra de « rétablir l’équité, dramatiquement rompue il y a plus de 20 ans du fait de l’obscure et honteuse volonté étatique de l’époque".
Source: APA
Le passif humanitaire est l’expression utilisée par les organisations de droits de l’homme pour désigner les exactions extrajudiciaires commises à l’encontre des négro-mauritaniens pendant la période 1987 – 1991.
Prenant la parole au cours de cette Journée d’évaluation, le président du Collectif des victimes de la répression (COVIRE), Sy Abou Bocar, a salué les « grandes étapes déjà franchies sur la voie d’une solution définitive de cette question ».
Il a considéré que le dossier du passif humanitaire a été clos après la décision du Conseil des ministres de rétablir les anciens fonctionnaires dans leurs postes. "Les autres axes qui portent sur les indemnisations des veuves, la distribution de parcelles de terrains sur les intéressées et la prière pour les âmes des victimes de cette époque ont été réalisés », a ajouté M. Sy. Pour lui, l’honneur revient au président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, dans le règlement définitif de ce dossier qui « constituait un fardeau pour tous les mauritaniens ».
De son côté, le commissaire aux droits de l’homme, à l’action humanitaire et aux relations avec la société civile en Mauritanie, Mohamed Lemine Ould Dadde, a indiqué que "la réconciliation nationale est une étape cruciale du règlement » du passif humanitaire « qui, des décennies durant, a retardé le développement politique, économique et social de notre pays et la réalisation de la cohésion nationale". Il a expliqué que cette initiative permettra de « rétablir l’équité, dramatiquement rompue il y a plus de 20 ans du fait de l’obscure et honteuse volonté étatique de l’époque".
Source: APA