Prudence et patience, tel est le mot d'ordre de la Francophonie sur la question du respect des droits de la personne et de la démocratie. L'organisation préfère l'inclusion à l'exclusion, ont expliqué hier des porte-parole du gouvernement canadien.
«Comme dans toutes les familles, il y a des gens qui se comportent moins bien que d'autres, dit-on, mais est-ce qu'on les met dehors de la famille nécessairement?»
Des pays membres «connaissent certaines difficultés à cet égard», ont-ils reconnu poliment tout en rappelant l'expulsion de la Mauritanie du sommet en cours pour cause de coup d'État militaire, il y a deux mois.
«Ce pays était sur la voie de la démocratie, il y avait eu une élection correcte, observée internationalement» et la Mauritanie réintégrera la Francophonie lorsque sera rétablie la «normalité démocratique» dans ce pays.
Le président légitimement élu croupit toujours en prison et dans ce cas-là, «trop, c'est trop», précisent les responsables canadiens.
Dans l'ensemble, le Canada croit qu'il y a un certain progrès et prône la patience. «Si on les met au ban de la société et on ne leur parle plus, on ne travaille pas avec eux» et on ne peut ainsi les aider.
Le gouvernement a choisi «l'inclusion, la participation, l'aide et le mentorat» pour pallier ces difficultés, a précisé le porte-parole du premier ministre, Dimitri Soudas. «Si on isole un certain pays qui peut-être n'est pas à la norme idéale, a-t-il poursuivi, les résultats ne seraient pas ceux qu'on souhaite.»
Dans une journée de travail tout entière à huis clos, les dirigeants francophones (ou francophiles) ont abordé tout autant la crise alimentaire que la crise financière en passant par le dossier de l'environnement et des changements climatiques.
«On n'a pas réglé de crise, mais on a parlé de crise (car) beaucoup de ces pays sont des victimes de ce qui se passe ailleurs», ont dit les officiels, ce qui a, selon eux, «provoqué des échanges assez dynamiques» entre les participants.
Intégration de l'Arménie
L'information sur le contenu des discussions se révèle fort mince, dans ce contexte, et les responsables invitent les curieux à attendre la déclaration finale du Sommet qui sera dévoilée aujourd'hui, à la fin de la rencontre.
L'Arménie a par ailleurs été acceptée comme 56e membre de plein droit, tandis que la Thaïlande et la Lettonie accèdent au statut d'observateur d'une organisation que présidera le Canada de Stephen Harper au cours des deux prochaines années.
Le Canada préfère l'approfondissement de la Francophonie à son élargissement, en principe, mais trouve positif le fait que différents pays veulent y accéder.
Raymond Giroux
Le Soleil
__________________
Source: lesoleil québec
(M) avomm
«Comme dans toutes les familles, il y a des gens qui se comportent moins bien que d'autres, dit-on, mais est-ce qu'on les met dehors de la famille nécessairement?»
Des pays membres «connaissent certaines difficultés à cet égard», ont-ils reconnu poliment tout en rappelant l'expulsion de la Mauritanie du sommet en cours pour cause de coup d'État militaire, il y a deux mois.
«Ce pays était sur la voie de la démocratie, il y avait eu une élection correcte, observée internationalement» et la Mauritanie réintégrera la Francophonie lorsque sera rétablie la «normalité démocratique» dans ce pays.
Le président légitimement élu croupit toujours en prison et dans ce cas-là, «trop, c'est trop», précisent les responsables canadiens.
Dans l'ensemble, le Canada croit qu'il y a un certain progrès et prône la patience. «Si on les met au ban de la société et on ne leur parle plus, on ne travaille pas avec eux» et on ne peut ainsi les aider.
Le gouvernement a choisi «l'inclusion, la participation, l'aide et le mentorat» pour pallier ces difficultés, a précisé le porte-parole du premier ministre, Dimitri Soudas. «Si on isole un certain pays qui peut-être n'est pas à la norme idéale, a-t-il poursuivi, les résultats ne seraient pas ceux qu'on souhaite.»
Dans une journée de travail tout entière à huis clos, les dirigeants francophones (ou francophiles) ont abordé tout autant la crise alimentaire que la crise financière en passant par le dossier de l'environnement et des changements climatiques.
«On n'a pas réglé de crise, mais on a parlé de crise (car) beaucoup de ces pays sont des victimes de ce qui se passe ailleurs», ont dit les officiels, ce qui a, selon eux, «provoqué des échanges assez dynamiques» entre les participants.
Intégration de l'Arménie
L'information sur le contenu des discussions se révèle fort mince, dans ce contexte, et les responsables invitent les curieux à attendre la déclaration finale du Sommet qui sera dévoilée aujourd'hui, à la fin de la rencontre.
L'Arménie a par ailleurs été acceptée comme 56e membre de plein droit, tandis que la Thaïlande et la Lettonie accèdent au statut d'observateur d'une organisation que présidera le Canada de Stephen Harper au cours des deux prochaines années.
Le Canada préfère l'approfondissement de la Francophonie à son élargissement, en principe, mais trouve positif le fait que différents pays veulent y accéder.
Raymond Giroux
Le Soleil
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Source: lesoleil québec
(M) avomm