L’Autre Actualité : Nous sommes aujourd’hui mardi 9 juin 2009 et la composition du gouvernement d’union nationale n’en finit pas de finir. Où se situent les blocages ?
Mohamed Ould El Kory : En tout cas, au niveau de l’Union de la République et de la majorité, nos choix sont déjà arrêtés.
L’Autre Actualité : Après la querelle sur le portefeuille de l’Intérieur, le FNDD et le RFD évoquent maintenant le partage des trois commissariats (Droits de l’Homme, Sécurité Alimentaire et Promotion des Investissements) comme source de blocage avant de finaliser la composition du gouvernement…
Mohamed Ould El Kory : Selon les clauses de l’Accord de Dakar, Les 28 portefeuilles du gouvernement à se partager entre les trois pôles politiques seront répartis selon l’ossature actuelle du gouvernement de la république : 23 ministres, 3 Secrétaires d’Etat, 1 Secrétaire Général du Gouvernement et 1 ministre-conseiller à la Présidence de la République.
Les trois commissaires que vous évoquez dans votre question n’ont pas qualité de membre du gouvernement. Ils ont, certes, le rang et les avantages des ministres, mais ne font pas partie du Gouvernement de la République parce qu’ils ne siègent pas au conseil des ministres.
Au même titre d’ailleurs que les autres personnalités de l’Etat dont les fonctions sont assimilées à celles des ministres : le directeur de cabinet du Président de la République, le directeur de cabinet du Premier Ministre, le Gouverneur de la Banque Centrale de Mauritanie, le Président de la Cour Suprême, le Procureur Général près la Cour Suprême, le président de la Cour des Comptes, le Médiateur de la République, le président de la Haute Autorité pour la Presse et l’Audiovisuel, le président de la Commission Nationale des Droits de l’Homme, le président du Haut Conseil Islamique, le président du Conseil Economique et Social.
Le statut de ces personnalités avait créé une polémique juridique quand l’un des candidats à la présidentielle de 2006 avait requis l’irrecevabilité de la candidature de Zeine Ould Zeidane, au motif qu’il était, avant sa démission, Gouverneur de la Banque Centrale de Mauritanie alors que la loi avait déclaré l’inéligibilité des membres de la junte et ceux du gouvernement.
Saisi, le Conseil Constitutionnel avait débouté le plaignant et considéré que le poste concerné ne fait pas partie du gouvernement. Une jurisprudence claire qui pourrait édifier Jemil Mansour et ses amis.
L’Autre Actualité : Déjà, nous avons notre petite idée de l’ambiance qui va rythmer le gouvernement de cohabitation. L’élection du 18 juillet s’annonce serrée pour votre candidat ?
Mohamed Ould El Kory : D’abord, il ya lieu de préciser les contours de la terminologie : ce gouvernement-là n’est pas un gouvernement de cohabitation. C’est un gouvernement d’union nationale où toutes les grandes composantes politiques de ce pays seront représentées. Ce gouvernement, qui aura pour mission principale de préparer la présidentielle du 18 juillet prochain, est né d’une concession patriotique de Mohamed Ould Abdel Aziz. Cela ne s’oublie pas.
Les têtes d’affiche de la mauvaise gestion qui l’accusaient, sans aucune preuve, d’accaparer, de préparer, d’ourdir on ne sait quel complot pour s’emparer du pouvoir doivent à cet instant mesurer la hardiesse de la démarche qui consiste à quitter tous les attributs du pouvoir, sans exception, pour descendre dans l’arène civique, pour la première fois dans l’histoire de notre pays, et tutoyer ces grandes figures qui ont bâti l’âme de notre pays.
Et seule la communauté nationale entière doit répondre aux exigences des temps présents marqués par les nombreux acquis de ces derniers huit mois. Oui, cet homme est convaincant. Oui, ce patriote reste sincère dans sa volonté d’édification d’une Mauritanie nouvelle empreinte de justice, de liberté et d’équité et où tous les citoyens jouissent de la prospérité. Oui, cet homme a remis l’histoire de la Mauritanie en mouvement, contre tous les immobilismes.
Oui, cet homme juste et droit a engagé une vaste campagne contre la gabegie et ses auteurs en vue de respecter les deniers publics et l'optimisation des ressources naturelles du pays. Et tous ces nombreux chantiers sont de véritables feuilles de route pour l'avenir. Avec lui, on continuera d’agir. Par l'action de proximité, en allant à la rencontre des citoyens là où ils se trouvent, pour faire triompher la Mauritanie nouvelle.
(Propos recueillis par Fall Ould Mohamed)
Mohamed Ould El Kory : En tout cas, au niveau de l’Union de la République et de la majorité, nos choix sont déjà arrêtés.
L’Autre Actualité : Après la querelle sur le portefeuille de l’Intérieur, le FNDD et le RFD évoquent maintenant le partage des trois commissariats (Droits de l’Homme, Sécurité Alimentaire et Promotion des Investissements) comme source de blocage avant de finaliser la composition du gouvernement…
Mohamed Ould El Kory : Selon les clauses de l’Accord de Dakar, Les 28 portefeuilles du gouvernement à se partager entre les trois pôles politiques seront répartis selon l’ossature actuelle du gouvernement de la république : 23 ministres, 3 Secrétaires d’Etat, 1 Secrétaire Général du Gouvernement et 1 ministre-conseiller à la Présidence de la République.
Les trois commissaires que vous évoquez dans votre question n’ont pas qualité de membre du gouvernement. Ils ont, certes, le rang et les avantages des ministres, mais ne font pas partie du Gouvernement de la République parce qu’ils ne siègent pas au conseil des ministres.
Au même titre d’ailleurs que les autres personnalités de l’Etat dont les fonctions sont assimilées à celles des ministres : le directeur de cabinet du Président de la République, le directeur de cabinet du Premier Ministre, le Gouverneur de la Banque Centrale de Mauritanie, le Président de la Cour Suprême, le Procureur Général près la Cour Suprême, le président de la Cour des Comptes, le Médiateur de la République, le président de la Haute Autorité pour la Presse et l’Audiovisuel, le président de la Commission Nationale des Droits de l’Homme, le président du Haut Conseil Islamique, le président du Conseil Economique et Social.
Le statut de ces personnalités avait créé une polémique juridique quand l’un des candidats à la présidentielle de 2006 avait requis l’irrecevabilité de la candidature de Zeine Ould Zeidane, au motif qu’il était, avant sa démission, Gouverneur de la Banque Centrale de Mauritanie alors que la loi avait déclaré l’inéligibilité des membres de la junte et ceux du gouvernement.
Saisi, le Conseil Constitutionnel avait débouté le plaignant et considéré que le poste concerné ne fait pas partie du gouvernement. Une jurisprudence claire qui pourrait édifier Jemil Mansour et ses amis.
L’Autre Actualité : Déjà, nous avons notre petite idée de l’ambiance qui va rythmer le gouvernement de cohabitation. L’élection du 18 juillet s’annonce serrée pour votre candidat ?
Mohamed Ould El Kory : D’abord, il ya lieu de préciser les contours de la terminologie : ce gouvernement-là n’est pas un gouvernement de cohabitation. C’est un gouvernement d’union nationale où toutes les grandes composantes politiques de ce pays seront représentées. Ce gouvernement, qui aura pour mission principale de préparer la présidentielle du 18 juillet prochain, est né d’une concession patriotique de Mohamed Ould Abdel Aziz. Cela ne s’oublie pas.
Les têtes d’affiche de la mauvaise gestion qui l’accusaient, sans aucune preuve, d’accaparer, de préparer, d’ourdir on ne sait quel complot pour s’emparer du pouvoir doivent à cet instant mesurer la hardiesse de la démarche qui consiste à quitter tous les attributs du pouvoir, sans exception, pour descendre dans l’arène civique, pour la première fois dans l’histoire de notre pays, et tutoyer ces grandes figures qui ont bâti l’âme de notre pays.
Et seule la communauté nationale entière doit répondre aux exigences des temps présents marqués par les nombreux acquis de ces derniers huit mois. Oui, cet homme est convaincant. Oui, ce patriote reste sincère dans sa volonté d’édification d’une Mauritanie nouvelle empreinte de justice, de liberté et d’équité et où tous les citoyens jouissent de la prospérité. Oui, cet homme a remis l’histoire de la Mauritanie en mouvement, contre tous les immobilismes.
Oui, cet homme juste et droit a engagé une vaste campagne contre la gabegie et ses auteurs en vue de respecter les deniers publics et l'optimisation des ressources naturelles du pays. Et tous ces nombreux chantiers sont de véritables feuilles de route pour l'avenir. Avec lui, on continuera d’agir. Par l'action de proximité, en allant à la rencontre des citoyens là où ils se trouvent, pour faire triompher la Mauritanie nouvelle.
(Propos recueillis par Fall Ould Mohamed)