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Le bureau exécutif de l'AVOMM

"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes de ce qu'on a fait de nous." Jean-Paul Sartre

"L'Association d'aides aux veuves et aux orphelins de mauritanie (AVOMM) qui nous rassemble, a été créée le 25/12/95 à PARIS par d'ex-militaires mauritaniens ayant fui la terreur, l'oppression, la barbarie du colonel Mawiya o/ sid'ahmed Taya ......
Ces rescapés des geôles de ould Taya, et de l'arbitraire, décidèrent, pour ne jamais oublier ce qui leur est arrivé, pour garder aussi la mémoire des centaines de martyrs, de venir en aide aux veuves, aux orphelins mais aussi d'engager le combat contre l'impunité décrétée par le pouvoir de Mauritanie."
E-mail : avommavomm@yahoo.fr

Bureau exécutif

*Ousmane SARR, président
*Demba Niang, secrétaire général
*Secrétaire général Adjt; Demba Fall
*Alousseyni SY, Chargé des relations extérieures
*Mme Rougui Dia, trésorière
*Chargé de l’organisation Mariame Diop
*adjoint Ngolo Diarra
*Mme Mireille Hamelin, chargée de la communication
*Chargé de mission Bathily Amadou Birama
Conseillers:
*Kane Harouna
*Hamdou Rabby SY










AVOMM

Meurtre de Casques bleus belges au Rwanda: le major Ntuyahaga condamné à 20 ans de prison


L'ex-major rwandais Bernard Ntuyahaga lors de son procès à Bruxelles, le 5 juillet 2007
L'ex-major rwandais Bernard Ntuyahaga lors de son procès à Bruxelles, le 5 juillet 2007
La cour d'assises de Bruxelles a condamné jeudi à 20 ans de réclusion l'ex-major rwandais Bernard Ntuyahaga pour les meurtres de dix Casques bleus belges et d'un "nombre indéterminé" de Rwandais lors du génocide de 1994 au Rwanda.

Le procureur fédéral Philippe Meire avait réclamé la réclusion à perpétuité, estimant que l'ancien officier des Forces armées rwandaises (FAR) ne "regrettait rien" et qu'il "agirait encore de la même façon" aujourd'hui.

Après deux heures de délibération, les douze membres du jury populaire, la présidente du tribunal Karin Gérard et ses deux assesseurs lui ont toutefois reconnu des circonstances atténuantes, notamment pour avoir "sauvé la vie de certains Tutsis, pas par intérêt mais par amitié".

"Ceci n'est pas une peine désespérante, (mais une peine) qui peut s'inscrire dans une possible réconciliation de la société rwandaise", a commenté Mme Gérard.

La cour a également estimé qu'il fallait tenir compte du contexte socio-historique du Rwanda, qui se traduisait par des "tensions profondes et des discriminations régionales".

"L'essentiel, c'était la reconnaissance de la culpabilité", a commenté l'avocat des familles des parachutistes, Me Marc Uytendaele. Mais il s'est dit "heurté que le contexte du génocide puisse être considéré comme une circonstance atténuante pour quelqu'un qui exerçait une fonction de commandement" .

Les familles des soldats belges étaient cependant globalement satisfaites. "C'est un message fort pour dire qu'aujourd'hui, les crimes contre l'humanité, les crimes de génocide, ne restent pas impunis", a estimé Christine Dupont, veuve d'un des militaires.

La condamnation de Bernard Ntuyahaga, qui niait toute responsabilité , est sans appel, mais il dispose de deux semaines pour se pourvoir en cassation sur des questions de procédure.

Au terme de dix semaines d'audiences, le jury a reconnu mercredi M. Ntuyahaga, 55 ans, coupable du meurtre de dix Casques bleus belges, de cinq Rwandais "identifiés", des membres de trois familles rwandaises, ainsi que d'un "nombre indéterminé" d'homicides à Kigali durant le génocide.

Sous mandat de la mission des Nations unies au Rwanda, les parachutistes belges devaient escorter le Premier ministre, Agathe Uwilingiyimana, jusqu'à la radio d'où elle voulait lancer un appel à l'unité nationale, quelques heures après l'attentat qui coûta la vie au président Juvénal Habyarimana, le soir du 6 avril 1994.

M. Ntuyahaga, selon le jugement, a fait arrêter les Casques bleus et les a conduits dans un camp militaire où ils ont été lynchés par des soldats. L'officier leur avait affirmé que les Belges étaient responsables de l'attentat, selon l'accusation. Mme Uwilingiyimana, elle, a été tuée dès que son escorte a été désarmée.

Après la mort des Casques bleus, le gouvernement belge avait décidé de retirer son contingent. Pendant les massacres qui suivirent, 800.000 personnes, essentiellement des membres de la minorité tutsie et des opposants hutus, ont été tuées.

Ce procès était le 3e consacré au génocide rwandais devant les assises de Bruxelles, qui avaient déjà condamné à des peines de 12 à 20 ans de prison deux religieuses, un universitaire et un industriel rwandais en 2001, puis, en 2005, deux commerçants du nord du pays.

La justice belge a condamné M. Ntuyahaga en vertu d'une loi de "compétence universelle" qui permet de juger les auteurs présumés de crimes contre l'humanité à condition qu'il y ait un lien avec la Belgique.





© 2007 AFP via ocvidh.org
Vendredi 6 Juillet 2007 - 11:49
Vendredi 6 Juillet 2007 - 11:53
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