Le médiateur sénégalais, Cheikh Tidiane Gadio, apporte une proposition de sortie crise qui s’articule, essentiellement, autour de sept points suivants :
1. Le report du calendrier électoral et la fixation d’un agenda dont le délai pourrait être arrêté une fois une fois qu’un accord est trouvé entre les parties.
2. La démission du président Sidi Ould Cheikh Abdellahi assortie de «garanties» dont la nature sera divulguée à Ould Cheikh Abdellahi en personne par le Médiateur.
3. La mise en place d’une Ceni qui reçoit l’assentiment de toutes les parties.
4. La nomination d’un gouvernement de large consensus, dirigé par une personnalité choisie par la junte, et dont le portefeuille de l’Intérieur sera détenu par les forces politiques anti-putsch.
5. Une amnistie générale en faveur des prisonniers «politiques» incarcérés après le 6 aout 2009 et la fin de poursuites judiciaires contre les militaires auteurs du coup d’Etat et les proches de Sidi Ould Cheikh Abdellahi.
6. La désignation du président du Sénat comme président de la République par intérim en conformité avec la Constitution.
7. Le parrainage de la nouvelle période de transition par les Organisations et Etats partenaires en vue d’observer une élection libre et transparente.
Selon des sources proches du FNDD, le Médiateur sénégalais, Cheikh Tidiane Gadio, a confié aux responsables du Front rencontrés, hier, qu’Ould Abdel Aziz est disposé pour le report de l’élection du 6 juin, le réexamen de la situation du président renversé, Sidi Ould Cheikh Abdellahi, la libération des prisonniers incarcérés après le 6 aout 2008, la mise en place d’une Ceni consensuelle, la désignation d’un gouvernement de large ouverture et la discussion des préalables fixés par le FNDD en vue d’entamer un dialogue national inclusif.
Hier à Nouadhibou, le président de l’Assemblée Nationale, Messaoud Ould Boulkheir, doutait de l’efficacité de la médiation sénégalaise en cours qu’il soupçonne de tenter de différer les sanctions imminentes de la Communauté internationale contre les auteurs du putsch et leurs soutiens.
Pour sa part, Mohamed Ould Maouloud, président de l’UFP, à l’issue de l’entretien qu’il avait eu hier avec Gadio, a déclaré que le Front "demeure ouvert à tout ce qui peut favoriser un retour à la légalité constitutionnelle, mais cela exclut toute participation à un agenda unilatéral imposé par la force".
Au sujet d’une probable réunion des protagonistes autour d’une même table, la semaine prochaine sous les auspices du Président Wade, Ould Maouloud considère que "la question est encore prématurée"
Source : points chauds VIA Cridem
1. Le report du calendrier électoral et la fixation d’un agenda dont le délai pourrait être arrêté une fois une fois qu’un accord est trouvé entre les parties.
2. La démission du président Sidi Ould Cheikh Abdellahi assortie de «garanties» dont la nature sera divulguée à Ould Cheikh Abdellahi en personne par le Médiateur.
3. La mise en place d’une Ceni qui reçoit l’assentiment de toutes les parties.
4. La nomination d’un gouvernement de large consensus, dirigé par une personnalité choisie par la junte, et dont le portefeuille de l’Intérieur sera détenu par les forces politiques anti-putsch.
5. Une amnistie générale en faveur des prisonniers «politiques» incarcérés après le 6 aout 2009 et la fin de poursuites judiciaires contre les militaires auteurs du coup d’Etat et les proches de Sidi Ould Cheikh Abdellahi.
6. La désignation du président du Sénat comme président de la République par intérim en conformité avec la Constitution.
7. Le parrainage de la nouvelle période de transition par les Organisations et Etats partenaires en vue d’observer une élection libre et transparente.
Selon des sources proches du FNDD, le Médiateur sénégalais, Cheikh Tidiane Gadio, a confié aux responsables du Front rencontrés, hier, qu’Ould Abdel Aziz est disposé pour le report de l’élection du 6 juin, le réexamen de la situation du président renversé, Sidi Ould Cheikh Abdellahi, la libération des prisonniers incarcérés après le 6 aout 2008, la mise en place d’une Ceni consensuelle, la désignation d’un gouvernement de large ouverture et la discussion des préalables fixés par le FNDD en vue d’entamer un dialogue national inclusif.
Hier à Nouadhibou, le président de l’Assemblée Nationale, Messaoud Ould Boulkheir, doutait de l’efficacité de la médiation sénégalaise en cours qu’il soupçonne de tenter de différer les sanctions imminentes de la Communauté internationale contre les auteurs du putsch et leurs soutiens.
Pour sa part, Mohamed Ould Maouloud, président de l’UFP, à l’issue de l’entretien qu’il avait eu hier avec Gadio, a déclaré que le Front "demeure ouvert à tout ce qui peut favoriser un retour à la légalité constitutionnelle, mais cela exclut toute participation à un agenda unilatéral imposé par la force".
Au sujet d’une probable réunion des protagonistes autour d’une même table, la semaine prochaine sous les auspices du Président Wade, Ould Maouloud considère que "la question est encore prématurée"
Source : points chauds VIA Cridem