L'armée a poursuivi mardi ses recherches dans le nord de la Mauritanie pour retrouver des membres d'Al-Qaïda ayant attaqué dans la nuit de dimanche à lundi une patrouille militaire, faisant 12 morts ou disparus, a-t-on appris de sources sécuritaires.
"Ils sont encore traqués par des unités de l'armée, sur plusieurs fronts. Mais dans cette région désertique, seule une forte couverture aérienne de reconnaissance peut faire la différence", a précisé à l'AFP une de ces sources.
Une colonne de véhicules supposée appartenir aux assaillants aurait été repérée lundi après-midi par un avion de reconnaissance mauritanien près du lieu de l'attaque qui a eu lieu à proximité de Tourine, à 70 km à l'est de la ville minière de Zouerate, a ajouté cette source militaire.
Aucun bilan précis ne pouvait être établi mardi à la mi-journée, mais 12 personnes (11 militaires et un civil servant de guide à l'armée) manquent à l'appel. Dans un premier temps, une source sécuritaire avait annoncé qu'ils avaient été tués mais leur mort n'a pas été confirmée officiellement.
Cette attaque intervient six semaines après le coup d'Etat qui a renversé le président démocratiquement élu Sidi Ould Cheikh Abdallahi et porté au pouvoir des militaires dirigés par le général Mohamed Ould Abdel Aziz, qui a fait de la lutte contre le terrorisme une de ses priorités.
L'Agence mauritanienne d'information (AMI, officielle) a confirmé lundi soir l'attaque d'une patrouille militaire par "un groupe terroriste mené par des éléments du GSPC actuellement lié à Al-Qaïda", mais sans donner de bilan.
Le Groupe salafiste de prédication et de combat (GSPC) a été rebaptisé branche d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
Une colonne de l'armée mauritanienne qui était arrivée lundi après-midi à Tourine pour se rendre sur le lieu de l'attaque devait en principe faire son rapport mardi, selon une source sécuritaire.
"C'est à partir de ce rapport qu'un bilan complet ou partiel pourra être dressé. Rien ne permet pour le moment de déterminer le nombre de victimes même si l'on sait déjà que 12 militaires manquent à l'appel", a expliqué une source au sein de l'armée.
Certaines sources sécuritaires avaient indiqué lundi soir que les assaillants avaient "tout emporté" -hommes et véhicules- dans leur fuite "mais ceci n'est pas très fondé, il faut attendre le rapport de la mission de reconnaissance pour s'assurer de tous ces faits", a précisé la même source.
La zone de Tourine est située dans un oued (cours d'eau saisonnier) profond au coeur d'une région accidentée où les militaires évitent généralement de se rendre pendant la nuit.
Selon des renseignements donnés par les rescapés de l'attaque à l'armée, les "jihadistes" disposaient d'une "forte force de frappe" et avaient pris pour cible les trois premiers véhicules de la patrouille, deux autres un peu en retrait vers l'arrière ayant réussi à s'échapper.
L'un de ces deux véhicules auraient eu un accident en regagnant Zouerate, faisant 7 blessés dont un grièvement, selon des sources sécuritaires.
Peu après sa prise du pouvoir, le chef de la junte s'était engagé à livrer une "lutte sans merci contre le terrorisme sous toutes ses formes et quelles que soient ses causes".
Dans un communiqué daté du 10 août, diffusé sur internet, le chef présumé d'Aqmi, Abdelmalek Droukdel, avait en réponse exhorté "le peuple de Mauritanie" à se préparer "à la guerre".
Puis, le 28 août, dans un courrier écrit en prison, le chef présumé de la branche mauritanienne d'Al-Qaïda, El Khadim Ould Esseman, avait demandé aux musulmans de ne pas reconnaître "le régime mécréant" issu du putsch.
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Source: TV5
(M) avomm
"Ils sont encore traqués par des unités de l'armée, sur plusieurs fronts. Mais dans cette région désertique, seule une forte couverture aérienne de reconnaissance peut faire la différence", a précisé à l'AFP une de ces sources.
Une colonne de véhicules supposée appartenir aux assaillants aurait été repérée lundi après-midi par un avion de reconnaissance mauritanien près du lieu de l'attaque qui a eu lieu à proximité de Tourine, à 70 km à l'est de la ville minière de Zouerate, a ajouté cette source militaire.
Aucun bilan précis ne pouvait être établi mardi à la mi-journée, mais 12 personnes (11 militaires et un civil servant de guide à l'armée) manquent à l'appel. Dans un premier temps, une source sécuritaire avait annoncé qu'ils avaient été tués mais leur mort n'a pas été confirmée officiellement.
Cette attaque intervient six semaines après le coup d'Etat qui a renversé le président démocratiquement élu Sidi Ould Cheikh Abdallahi et porté au pouvoir des militaires dirigés par le général Mohamed Ould Abdel Aziz, qui a fait de la lutte contre le terrorisme une de ses priorités.
L'Agence mauritanienne d'information (AMI, officielle) a confirmé lundi soir l'attaque d'une patrouille militaire par "un groupe terroriste mené par des éléments du GSPC actuellement lié à Al-Qaïda", mais sans donner de bilan.
Le Groupe salafiste de prédication et de combat (GSPC) a été rebaptisé branche d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
Une colonne de l'armée mauritanienne qui était arrivée lundi après-midi à Tourine pour se rendre sur le lieu de l'attaque devait en principe faire son rapport mardi, selon une source sécuritaire.
"C'est à partir de ce rapport qu'un bilan complet ou partiel pourra être dressé. Rien ne permet pour le moment de déterminer le nombre de victimes même si l'on sait déjà que 12 militaires manquent à l'appel", a expliqué une source au sein de l'armée.
Certaines sources sécuritaires avaient indiqué lundi soir que les assaillants avaient "tout emporté" -hommes et véhicules- dans leur fuite "mais ceci n'est pas très fondé, il faut attendre le rapport de la mission de reconnaissance pour s'assurer de tous ces faits", a précisé la même source.
La zone de Tourine est située dans un oued (cours d'eau saisonnier) profond au coeur d'une région accidentée où les militaires évitent généralement de se rendre pendant la nuit.
Selon des renseignements donnés par les rescapés de l'attaque à l'armée, les "jihadistes" disposaient d'une "forte force de frappe" et avaient pris pour cible les trois premiers véhicules de la patrouille, deux autres un peu en retrait vers l'arrière ayant réussi à s'échapper.
L'un de ces deux véhicules auraient eu un accident en regagnant Zouerate, faisant 7 blessés dont un grièvement, selon des sources sécuritaires.
Peu après sa prise du pouvoir, le chef de la junte s'était engagé à livrer une "lutte sans merci contre le terrorisme sous toutes ses formes et quelles que soient ses causes".
Dans un communiqué daté du 10 août, diffusé sur internet, le chef présumé d'Aqmi, Abdelmalek Droukdel, avait en réponse exhorté "le peuple de Mauritanie" à se préparer "à la guerre".
Puis, le 28 août, dans un courrier écrit en prison, le chef présumé de la branche mauritanienne d'Al-Qaïda, El Khadim Ould Esseman, avait demandé aux musulmans de ne pas reconnaître "le régime mécréant" issu du putsch.
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Source: TV5
(M) avomm