El Arby Ould Saleck
Mauritanie, changement quand tu nous tiens !
"Le premier devoir, c'est la franchise. Informer le pays, le renseigner, ne pas ruser, ne pas dissimuler, ni la vérité ni les difficultés ; ne pas éluder ou ajourner les problèmes, car dans ce cas ils s'aggravent." MENDES
Certains attribueront ces propos à notre situation de perturbateur de l’ordre établi. C’est l’argument récurrent dans l’adversité. Et ce n’est pas maintenant que nous allons abdiquer ou renoncer. Mieux, en homme politique nous vivons des detestations en tout genre et nous n’en manquons pas et nous en redemandons! Le rôle pour lequel nous avons opté est celui qui consiste à briser les mensonges et autres catégories qui structurent la mentalité ambiante. Dans notre patrie la Mauritanie des élites, certains opposants d’hier et la classe politique se disqualifient jour après jour du point de point de leurs responsabilités à l’égard du peuple en affichant un mutisme sur les vrais problèmes dans l’optique de négocier des positions de pouvoir . Depuis le Coup d’Etat du 3 Août 2005, nous constatons que les nouvelles autorités privilégient la banalisation des problèmes et s'arc-boutent à un habillage institutionnel. Ces mêmes autorités sont aidées par les plus hautes figures politiques de la classe politique mauritanienne qui ratissent large en prévision du jour J, c’est-à-dire la quête des voix et pour tout dire la course à l’investiture suprême ! Il y a là une certaine pudeur mauritanienne pour ne pas voir la réalité en face et taire la vérité par un mensonge savamment distillé. Les dissidents d’hier semblent opter pour une stratégie qui consiste à aménager le CMJD : mettre de l’eau dans leur vin, pardon dans leur thé ; est la conduite qu’ils préconisent voire qu’ils tentent d’imposer en exhumant tous les arguments. Toute voix discordande est synonyme d’incitation à la violence et le « manque de responsabilité politique » est convoqué à usage interne ; ici et là des lobby veulent ôter toute veilleité de contestation ou de la remise en question des initiatives du CMJD.
Quatre mois après après leur prise de pouvoir, leur frilosité, nous conforte dans une option où nous devons charger la barque qu’il tiennent . En effet, leur conduite unilatérale des travaux de la transition, la concertation exclusive, et la sélection des personnalités pour la diriger, sont autant d'éléments qui renseignent sur la volonté du CMJD d'endiguer toute demande de changement. La révision des textes, l'institution d'une commission électorale indépendante ne sont que des améliorations techniques que toutes les démocraties du monde apportent à leurs institutions. Dans ces conditions, il importe pour nous de relativiser ce tripatouillage technique destiné à la consommation locale et étrangère. Rendre le pouvoir aux civils dans des conditions d’inachèvement est une manière indirecte, différée, habile mais plus sûre de leur reprendre.
El Arby Ould Saleck, A titre Personnel
"Le premier devoir, c'est la franchise. Informer le pays, le renseigner, ne pas ruser, ne pas dissimuler, ni la vérité ni les difficultés ; ne pas éluder ou ajourner les problèmes, car dans ce cas ils s'aggravent." MENDES
Certains attribueront ces propos à notre situation de perturbateur de l’ordre établi. C’est l’argument récurrent dans l’adversité. Et ce n’est pas maintenant que nous allons abdiquer ou renoncer. Mieux, en homme politique nous vivons des detestations en tout genre et nous n’en manquons pas et nous en redemandons! Le rôle pour lequel nous avons opté est celui qui consiste à briser les mensonges et autres catégories qui structurent la mentalité ambiante. Dans notre patrie la Mauritanie des élites, certains opposants d’hier et la classe politique se disqualifient jour après jour du point de point de leurs responsabilités à l’égard du peuple en affichant un mutisme sur les vrais problèmes dans l’optique de négocier des positions de pouvoir . Depuis le Coup d’Etat du 3 Août 2005, nous constatons que les nouvelles autorités privilégient la banalisation des problèmes et s'arc-boutent à un habillage institutionnel. Ces mêmes autorités sont aidées par les plus hautes figures politiques de la classe politique mauritanienne qui ratissent large en prévision du jour J, c’est-à-dire la quête des voix et pour tout dire la course à l’investiture suprême ! Il y a là une certaine pudeur mauritanienne pour ne pas voir la réalité en face et taire la vérité par un mensonge savamment distillé. Les dissidents d’hier semblent opter pour une stratégie qui consiste à aménager le CMJD : mettre de l’eau dans leur vin, pardon dans leur thé ; est la conduite qu’ils préconisent voire qu’ils tentent d’imposer en exhumant tous les arguments. Toute voix discordande est synonyme d’incitation à la violence et le « manque de responsabilité politique » est convoqué à usage interne ; ici et là des lobby veulent ôter toute veilleité de contestation ou de la remise en question des initiatives du CMJD.
Quatre mois après après leur prise de pouvoir, leur frilosité, nous conforte dans une option où nous devons charger la barque qu’il tiennent . En effet, leur conduite unilatérale des travaux de la transition, la concertation exclusive, et la sélection des personnalités pour la diriger, sont autant d'éléments qui renseignent sur la volonté du CMJD d'endiguer toute demande de changement. La révision des textes, l'institution d'une commission électorale indépendante ne sont que des améliorations techniques que toutes les démocraties du monde apportent à leurs institutions. Dans ces conditions, il importe pour nous de relativiser ce tripatouillage technique destiné à la consommation locale et étrangère. Rendre le pouvoir aux civils dans des conditions d’inachèvement est une manière indirecte, différée, habile mais plus sûre de leur reprendre.
El Arby Ould Saleck, A titre Personnel