Après avoir salué le premier ministre, les membres de la délégation mauritanienne, le wali et le président de la communauté urbaine de Nouakchott, le président malien a écouté les hymnes nationaux malien et mauritanien et passé en revue un détachement des forces armées nationales venu lui rendre les honneurs.
Le président malien a ensuite salué les membres du gouvernement, les chefs des missions diplomatiques et d'autres hautes personnalités.
Sem. Amadou Toumani Toure a, par la suite, salué les représentants de la colonie malienne pendant que chef de l'Etat, le colonel Ely Ould Mohamed Vall, saluait les membres de la délégation malienne d'accompagnement.
Au salon d'honneur de l'aéroport, le président malien a répondu aux questions des journalistes.
A la question pourquoi l'hôte de marque du chef de l'Etat n'était pas venu plus tôt à Nouakchott, le chef de l'Etat malien a répondu: "je ne comprend pas du tout; je ne suis pas absent de Nouakchott, et je ne suis pas loin de Nouakchott; je suis à une heure de vol. Le plus important est que mon cœur est avec Nouakchott, avec les mauritaniens, d'autant plus que le Président et moi nous appelons souvent et prenons les nouvelles les uns des autres. Ensuite, nous parlons également de nos deux pays. J'avoue que peut-être la distance nous sépare, mais franchement je ne me considère pas loin de Nouakchott".
A une question de savoir si cette visite porte un cachet de soutien aux autorités mauritaniens et à la transition, ou si elle ne serait pas en rapport avec le renouvellement du mandat du haut commissaire d l'OMVS, M. Amadou Toumani Toure a dit: "je pense que le plus important d'abord c'est que je profite de l'opportunité qui m'est offerte pour saluer vraiment le peuple mauritanien, peuple ami et frère, saluer également le président et tous ses collaborateurs, notamment le premier ministre et l'ensemble du gouvernement, saluer l'ensemble de mes frères et sœurs de Mauritanie et saluer toutes les communautés qui sont là et les amis étrangers qui ont accepté de partager l'hospitalité. Je suis également venu pour une visite de travail et je suis venu certainement, comme le président et moi l'avons toujours fait, pour partager une expérience. J'ai vécu moi-même une transition de 14 mois; j'étais lieutenant colonel, donc je suis venu de ma caserne, j'ai fait le pouvoir pendant 14 mois, si je peux dire le pouvoir; nous avons organisé des élections libres et démocratiques. Et je suis retourné dans les casernes où je suis resté pendant 10 ans".
A la question de savoir quelle appréciation fait il de la transition démocratique en Mauritanie, le président malien a répondu: "en tous cas, je voudrais vous rassurer d'abord que nous souhaitons vraiment à mon frère et ami et à l'ensemble de l'équipe qui l'accompagne, civils et militaires, bonne chance. Je l'ai dit depuis le premier jour, le Mali et la Mauritanie sont des peuples unis par la géographie et l'histoire; absolument rien ne peut nous séparer. Autre chose, le Mali a une petite expérience qui est tout à fait à partager, et j'ai expliqué au Président comment nous avons fait pour résoudre tel ou tel problème. Là où nous nous sommes trompés, lé où nous avons bien fait; voila ce que l'on conseille. Je crois que le Président a toujours pris l'habitude de me parler en envoyant des délégations, en échangeant nos vues au cours des conférences où nous nous rencontrons, et je suis fier de cette amitié".
Sur sa position par rapport à la situation que vit le monde musulman aujourd'hui suite à la publication de caricatures qui portent atteinte a ce qu'il a de plus sacré, le prophète paix et salut sur lui, le chef de l'Etat malien a dit: "j'avoue qu'il y a tellement de polémique dans cette affaire que je ne veux pas y verser plus, mais je sais que c'est inutile, on aurait pu nous épargner cela et on se serait mieux comporté".
A la question de savoir s'il est venu donner des conseils au Président du Cmjd, M. ATT a répondu: "le Président n'a pas besoin de mes conseils, il a besoin de mon amitié et de mon expérience; je pense que les conseils, il en a beaucoup, mais ce que je tiens à préciser c'est que j'ai vécu une transition. Ce n'est pas un conseil que je vais lui donner mais plutôt lui raconter mon expérience. C'est à lui maintenant d'en tirer ce qu'il y a de bon".
Au terme du cérémonial d'accueil, le cortège présidentiel s'est dirigé vers la Présidence, au milieu d'un accueil populaire particulièrement chaleureux réservé par les populations de la capitale à l'illustre hôte du Président du Conseil militaire pour la justice et la démocratie, chef de l'Etat.
AMI
Le président malien a ensuite salué les membres du gouvernement, les chefs des missions diplomatiques et d'autres hautes personnalités.
Sem. Amadou Toumani Toure a, par la suite, salué les représentants de la colonie malienne pendant que chef de l'Etat, le colonel Ely Ould Mohamed Vall, saluait les membres de la délégation malienne d'accompagnement.
Au salon d'honneur de l'aéroport, le président malien a répondu aux questions des journalistes.
A la question pourquoi l'hôte de marque du chef de l'Etat n'était pas venu plus tôt à Nouakchott, le chef de l'Etat malien a répondu: "je ne comprend pas du tout; je ne suis pas absent de Nouakchott, et je ne suis pas loin de Nouakchott; je suis à une heure de vol. Le plus important est que mon cœur est avec Nouakchott, avec les mauritaniens, d'autant plus que le Président et moi nous appelons souvent et prenons les nouvelles les uns des autres. Ensuite, nous parlons également de nos deux pays. J'avoue que peut-être la distance nous sépare, mais franchement je ne me considère pas loin de Nouakchott".
A une question de savoir si cette visite porte un cachet de soutien aux autorités mauritaniens et à la transition, ou si elle ne serait pas en rapport avec le renouvellement du mandat du haut commissaire d l'OMVS, M. Amadou Toumani Toure a dit: "je pense que le plus important d'abord c'est que je profite de l'opportunité qui m'est offerte pour saluer vraiment le peuple mauritanien, peuple ami et frère, saluer également le président et tous ses collaborateurs, notamment le premier ministre et l'ensemble du gouvernement, saluer l'ensemble de mes frères et sœurs de Mauritanie et saluer toutes les communautés qui sont là et les amis étrangers qui ont accepté de partager l'hospitalité. Je suis également venu pour une visite de travail et je suis venu certainement, comme le président et moi l'avons toujours fait, pour partager une expérience. J'ai vécu moi-même une transition de 14 mois; j'étais lieutenant colonel, donc je suis venu de ma caserne, j'ai fait le pouvoir pendant 14 mois, si je peux dire le pouvoir; nous avons organisé des élections libres et démocratiques. Et je suis retourné dans les casernes où je suis resté pendant 10 ans".
A la question de savoir quelle appréciation fait il de la transition démocratique en Mauritanie, le président malien a répondu: "en tous cas, je voudrais vous rassurer d'abord que nous souhaitons vraiment à mon frère et ami et à l'ensemble de l'équipe qui l'accompagne, civils et militaires, bonne chance. Je l'ai dit depuis le premier jour, le Mali et la Mauritanie sont des peuples unis par la géographie et l'histoire; absolument rien ne peut nous séparer. Autre chose, le Mali a une petite expérience qui est tout à fait à partager, et j'ai expliqué au Président comment nous avons fait pour résoudre tel ou tel problème. Là où nous nous sommes trompés, lé où nous avons bien fait; voila ce que l'on conseille. Je crois que le Président a toujours pris l'habitude de me parler en envoyant des délégations, en échangeant nos vues au cours des conférences où nous nous rencontrons, et je suis fier de cette amitié".
Sur sa position par rapport à la situation que vit le monde musulman aujourd'hui suite à la publication de caricatures qui portent atteinte a ce qu'il a de plus sacré, le prophète paix et salut sur lui, le chef de l'Etat malien a dit: "j'avoue qu'il y a tellement de polémique dans cette affaire que je ne veux pas y verser plus, mais je sais que c'est inutile, on aurait pu nous épargner cela et on se serait mieux comporté".
A la question de savoir s'il est venu donner des conseils au Président du Cmjd, M. ATT a répondu: "le Président n'a pas besoin de mes conseils, il a besoin de mon amitié et de mon expérience; je pense que les conseils, il en a beaucoup, mais ce que je tiens à préciser c'est que j'ai vécu une transition. Ce n'est pas un conseil que je vais lui donner mais plutôt lui raconter mon expérience. C'est à lui maintenant d'en tirer ce qu'il y a de bon".
Au terme du cérémonial d'accueil, le cortège présidentiel s'est dirigé vers la Présidence, au milieu d'un accueil populaire particulièrement chaleureux réservé par les populations de la capitale à l'illustre hôte du Président du Conseil militaire pour la justice et la démocratie, chef de l'Etat.
AMI