L’entrée officielle de Bâ Mamadou Kalidou au Front national de la défense de la démocratie a eu lieu hier. Au cours de la conférence de presse annonçant son adhésion, le docteur Bâ qui est la tête de l’IMEJ. Une initiative de cadres et militants de l’AJD/MR ayant claqué la porte du parti après le coup d’état du 6 août est revenu longuement sur les raisons qui l’ont poussé à faire son entrée au Front anti-putschiste. Depuis quelques jours son entrée au Front national de la défense de la démocratie était donnée comme imminente.
Mais si Bâ Mamadou Kalidou, ancien porte-parole de l’AJD/MR, président de l’IMEJ, une initiative née récemment, car c’est bien de lui qu’il s’agit, n’a communiqué aucune date sur l’annonce officielle de son adhésion au Front anti-putsch, certains soutenaient qu’elle aura lieu le mardi 5 mai avant de dire qu’elle était reportée.
A quand aura lieu l’entrée officielle de l’IMEJ dirigée par le docteur Bâ, s’impatientaient sans doute ceux pour qui cette adhésion est un événement? Eh! bien le suspense n’a pas duré. L’IMEJ, l’Initiative mauritanienne pour l’égalité et la justice, à sa tête Bâ Mamadou Kalidou ancien porte-parole de l’AJD/MR et ancien responsable du bureau politique de ce parti, viennent de faire son entrée au Front national de la défense de la démocratie.
«Nous avons tenté de ramener nos camarades de l’AJD/MR à, respecter les textes fondateurs du parti, mais devant leur obstination à soutenir le putsch, nous avons décidé de rejoindre le FNND, Front National de la Défense de la Démocratie», a-t-il expliqué, en substance, sous les applaudissements des leaders et des militants du Front anti-putsch au cours d’une conférence de presse qui s’est tenue, hier, au siège de l’UNAD.
En outre Bâ Mamadou Kalidou, ancien porte-parole et membre du bureau politique de l’AJD/MR, «l’IMEJ comprend d’anciens membres du conseil national de la formation dirigée par Sarr Ibrahima Moctar, un ancien vice-président de ce même parti, et toute la coordination régionale de l’AJD/ MR du Guidimaka qui a décidé de quitter l’AJD/MR», assure le leader de l’Initiative.
«On ne pouvait en aucun cas soutenir un coup d’état puisqu’on est démocrates. Parce que Sidi Ould Cheikh Abdellahi, le président renversé par son «fameux discours du 25 juin» qui porte sur la résolution du passif humanitaire, a montré combien il était pour la cohabitation entre les différentes composantes, poursuit-il. Avant d’exprimer «sa gratitude à l’endroit des hommes et les femmes, réunis sous la bannière du FNDD, qui ont voulu se battre dans l’intérêt de la Mauritanie. Pour le docteur Bâ pour qui considère que la Mauritanie est minée par un racisme d’Etat, soutenir un courant qui lutte pour le rétablissement de la légalité constitutionnelle est un acte fondamental.
Son entrée au FNDD n’est pas passé inaperçu. Depuis quelques jours déjà elle était annoncée en grandes pompes. Mamadou Kalidou fera bientôt va rejoindre le Front bientôt, disait-on par ci, par là : «Nous sommes heureux de ce renfort important qu’apporte l’IMEJ en adhérant au Front National de la défense de la Démocratie qui arrive à un moment crucial», lâche d’entrée Mohamed Ould Maouloud en sa qualité de président du Front, qui prendra la parole après le leader de l’Initiative mauritanienne pour l’égalité et la justice.
«Le général, Mohamed Ould Abdel Aziz compte beaucoup sur l’épuisement du Front et du peuple pour faire passer son coup d’Etat», prévient-t-il. «Mais malgré ses démenées le Front continue à gagner en vigueur, de l’apport de tous ceux qui se soucient de l’intérêt national. L’adhésion de l’IMEJ, vient rappeler une nouvelle fois prouver que le peuple mauritanien est décidé à défendre sa dignité et l’intérêt du pays contre le général Mohamed Ould Abdel Aziz», poursuit-il en substance, et d’appeler à la mobilisation contre ce général qui veut faire jouer «le rôle de mouton» au peuple mauritanien.
«Le président Sidi Ould Cheikh Abdellahi, comme l’a dit le président Mamadou Kalidou Bâ, mérite soutien», affirme le leader de l’UFP. «La question du passif humanitaire, qu’il a voulu résoudre est pas le problème non pas de seules victimes, mais de tous les mauritaniens», poursuit-il avant de saluer l’attitude digne de ceux qui ont refusé de marchander la cause des victimes. Pour Ould Maouloud, malgré tout le tintamarre fait autour de la «présidentielle» du 6 juin, «nous sommes en face d’une exécrable dictature militaire, «qui au lieu d’éviter les erreurs passées, les collecte pour en faire une stratégie politique».
Samba Camara
Source: biladi
Mais si Bâ Mamadou Kalidou, ancien porte-parole de l’AJD/MR, président de l’IMEJ, une initiative née récemment, car c’est bien de lui qu’il s’agit, n’a communiqué aucune date sur l’annonce officielle de son adhésion au Front anti-putsch, certains soutenaient qu’elle aura lieu le mardi 5 mai avant de dire qu’elle était reportée.
A quand aura lieu l’entrée officielle de l’IMEJ dirigée par le docteur Bâ, s’impatientaient sans doute ceux pour qui cette adhésion est un événement? Eh! bien le suspense n’a pas duré. L’IMEJ, l’Initiative mauritanienne pour l’égalité et la justice, à sa tête Bâ Mamadou Kalidou ancien porte-parole de l’AJD/MR et ancien responsable du bureau politique de ce parti, viennent de faire son entrée au Front national de la défense de la démocratie.
«Nous avons tenté de ramener nos camarades de l’AJD/MR à, respecter les textes fondateurs du parti, mais devant leur obstination à soutenir le putsch, nous avons décidé de rejoindre le FNND, Front National de la Défense de la Démocratie», a-t-il expliqué, en substance, sous les applaudissements des leaders et des militants du Front anti-putsch au cours d’une conférence de presse qui s’est tenue, hier, au siège de l’UNAD.
En outre Bâ Mamadou Kalidou, ancien porte-parole et membre du bureau politique de l’AJD/MR, «l’IMEJ comprend d’anciens membres du conseil national de la formation dirigée par Sarr Ibrahima Moctar, un ancien vice-président de ce même parti, et toute la coordination régionale de l’AJD/ MR du Guidimaka qui a décidé de quitter l’AJD/MR», assure le leader de l’Initiative.
«On ne pouvait en aucun cas soutenir un coup d’état puisqu’on est démocrates. Parce que Sidi Ould Cheikh Abdellahi, le président renversé par son «fameux discours du 25 juin» qui porte sur la résolution du passif humanitaire, a montré combien il était pour la cohabitation entre les différentes composantes, poursuit-il. Avant d’exprimer «sa gratitude à l’endroit des hommes et les femmes, réunis sous la bannière du FNDD, qui ont voulu se battre dans l’intérêt de la Mauritanie. Pour le docteur Bâ pour qui considère que la Mauritanie est minée par un racisme d’Etat, soutenir un courant qui lutte pour le rétablissement de la légalité constitutionnelle est un acte fondamental.
Son entrée au FNDD n’est pas passé inaperçu. Depuis quelques jours déjà elle était annoncée en grandes pompes. Mamadou Kalidou fera bientôt va rejoindre le Front bientôt, disait-on par ci, par là : «Nous sommes heureux de ce renfort important qu’apporte l’IMEJ en adhérant au Front National de la défense de la Démocratie qui arrive à un moment crucial», lâche d’entrée Mohamed Ould Maouloud en sa qualité de président du Front, qui prendra la parole après le leader de l’Initiative mauritanienne pour l’égalité et la justice.
«Le général, Mohamed Ould Abdel Aziz compte beaucoup sur l’épuisement du Front et du peuple pour faire passer son coup d’Etat», prévient-t-il. «Mais malgré ses démenées le Front continue à gagner en vigueur, de l’apport de tous ceux qui se soucient de l’intérêt national. L’adhésion de l’IMEJ, vient rappeler une nouvelle fois prouver que le peuple mauritanien est décidé à défendre sa dignité et l’intérêt du pays contre le général Mohamed Ould Abdel Aziz», poursuit-il en substance, et d’appeler à la mobilisation contre ce général qui veut faire jouer «le rôle de mouton» au peuple mauritanien.
«Le président Sidi Ould Cheikh Abdellahi, comme l’a dit le président Mamadou Kalidou Bâ, mérite soutien», affirme le leader de l’UFP. «La question du passif humanitaire, qu’il a voulu résoudre est pas le problème non pas de seules victimes, mais de tous les mauritaniens», poursuit-il avant de saluer l’attitude digne de ceux qui ont refusé de marchander la cause des victimes. Pour Ould Maouloud, malgré tout le tintamarre fait autour de la «présidentielle» du 6 juin, «nous sommes en face d’une exécrable dictature militaire, «qui au lieu d’éviter les erreurs passées, les collecte pour en faire une stratégie politique».
Samba Camara
Source: biladi