A la clarté étincelante de la position de la Chancellerie américaine à Nouakchott, de refus du fait accompli putschiste et d’exigence pure et simple de rétablissement de l’ordre constitutionnel en Mauritanie, s’opposent, dès le coup d’Etat, l’embrouillamini et le double langage erratique des représentants des deux pays dont les démocrates attendaient le plus de fermeté et de constance à
l’égard du coup de force militaire : la France et l’Allemagne.
Déjà, avant que les Généraux ne s’emparent du pouvoir, leurs partisans se plaisaient, en pleine fronde parlementaire, de souligner l’extrême proximité de leurs têtes pensantes avec un Ambassadeur français délicieusement « compréhensif » à l’égard de leur révolte suscitée, programmée et attendue contre l’institution présidentielle, présentée comme « anti occidentale », « pro
islamiste » et « pro communiste ». Tous les salons de Nouakchott ont brui alors des déclarations supposées de l’Ambassadeur de France quant à sa ferme opposition à toute dissolution d’un Parlement aux ordres des militaires, et qui,pour sa part, menaçait sans vergogne, de renverser le Gouvernement tout juste investi, en violation grossière de la constitution. Exactement la même étrange
position de la fameuse Député européenne Verte, venue à ce moment là à Nouakchott pour faire la leçon aux gens et encourager en sourdine la fronde putschiste. Les frondeurs disaient à qui voulait les entendre que son Excellence avait tenu aux principaux Chefs de l’Exécutif, ces mots ailés et profonds:« Ne dissolvez pas car des élections anticipées sont coûteuses et ne seront pas
financées par les européens qui restent attachés au libre jeu des institutions démocratiques (sic !) » (versus III ou IVème République ?) ; « Ne vous en prenez pas aux Généraux : ce sont d’excellents officiers dont le concours est précieux dans la lutte commune contre le terrorisme » et tutti quanti. La suite on le connaît.
Immédiatement après le Coup de force le plus attendu de l’histoire, la France,si prompte à donner le la de la démocratie dans le monde, fait profil bas. Le premier communiqué sorti de sa machinerie diplomatique est un Chef d’œuvre d’opportunisme et de verbiage administratif : « La France est attachée à la stabilité de la Mauritanie ». Point barre. Quand le monde entier condamne. La
Russie condamne. Le Benin aussi. Le Canada. Israël !
La consternation et l’inquiétude embrument l’esprit de ceux qui avaient oublié l’Autre France, toujours active, avec ses réseaux, ses amitiés occultes, ses copinages suspects et glauques : la Françafrique qui n’a jamais éprouvé quelconque sympathie pour les progrès démocratiques en Afrique, qui n’a que
méfiance à l’égard de la transparente et tranquille Présidence Sidi Ould Cheikh Abdallahi contre lequel certaines officines n’ont cessé de mener une campagne hideuse de dénigrement, en raison notamment de son refus du tout- répressif au nom d’une prétendue lutte contre le salafisme et de son respect scrupuleux des règles si encombrantes sous nos cieux, de l’Etat de droit…
La Françafrique n’a peut-être pas renversé Sidi. Elle a voulu manifestement profiter de ce putsch personnel comme une aubaine diplomatique permettant de réinsérer le pays dans ses filets désormais si ténus, en se débarrassant discrètement du Président de la République légitime. Dernières étincelles d’un néocolonialisme désuet. ?
On va alors assister à une véritable course de vitesse dans le positionnement des deux nouvelles versions de la France de Sarkozy : celle de la Cellule Elyséenne et celle plus classique des réseaux du Quai d’Orsay.
Tout le monde se souvient à Nouakchott, après l’insolite premier communiqué français, des prises de position en rafale de M. Sarkozy au double titre de la Présidence européenne et française. Quel éclat, quelle lumineuse clarté !
C’était net, comme seul peut l’être M. Sarkozy … s’il n’y a pas d’interférences malencontreuses, le faisant s’emmêler dans ses lacets…Pendant plusieurs mois, la France est à la pointe du combat international contre le putsch et les démocrates mauritaniens, arabes et africains éprouvaient considération et respect pour cette vertueuse intransigeance française qui tranche avec les
atermoiements et la langue de bois d’aujourd’hui.
Puis, par des biais divers et pour des raisons insondables, refait subitement surface la vieille realpolitik française. M. A. Joyandet trace la voie, en semblant avoir repris le dossier mauritanien des mains de la cellule élyséenne.
Et revoilà les déclarations lénifiantes et compréhensives à l’égard du putsch. Celui-ci est présenté comme n’en étant pratiquement pas un, en tout cas pas un comme les autres, avec des suggestions de « sortie de crise » qui sonnent comme un véritable et permanent encouragement aux miliaires dans leur entreprise. De nuances verbales en glissements sémantiques subtils, la « nouvelle ligne »
française incarnée par ce Monsieur de la Coopération et de la Francophonie va finir par épouser les contours de la fameuse « feuille de route » putschiste :
les Généraux sont « sommés » (O avec la gentillesse qui sied à des gens du monde !) de « libérer » le Président de la République et d’accepter d’organiser des élections libres et transparentes ! Exactement ce qu’ils voulaient entendre et veulent toujours faire avec entêtement -et que récuse toute la communauté internationale !
La Francophonie, l’Union Africaine, la Commission européenne à travers un Louis Michel intraitable, le Département d’Etat américain etc. condamnent avec fermeté, la volonté délibérée des putschistes d’aller jusqu’au bout de leur œuvre en organisant les consternants « Etats généraux de la Démocratie » au cours desquels serait entériné leur grand œuvre : l’organisation d’ « élections
» à leur juste mesure.
Oubliant les engagements réitérés de leurs nations respectives de pas reconnaître le Coup d’Etat et de n’accepter aucune initiative unilatérale de la junte destinée à perpétuer son emprise sur le pouvoir, les Ambassadeurs de France et d’Allemagne vont se singulariser avec ostentation, comme pour narguer les forces démocratiques, spécialement le FNDD, et l’UA, en se faisant les chantres de la participation à la grand messe putschiste. L’Ambassadeur d’Allemagne, pour sa part, ira jusqu’à considérer leur « réussite » comme une aubaine pour une réelle sortie de crise, en invitant le FNDD à ne pas « rater cette occasion », comme pour le menacer de perdre sinon, un soutien qu’il ne lui
a jamais accordé par ailleurs ! Sortant de sa réserve, au grand bonheur des media d’Etat, il tiendra conférence de presse publique en prenant soin de n’épargner aucun mot qui ne blesse les démocrates et n’enchante les putschistes. Les dégâts sur l’image de cette grande nation amie, au sein des forces démocratiques et patriotiques sont énormes. Il est de notoriété publique
que l’Ambassadeur de France quant à lui, s’emploie avec frénésie à convaincre une certaine « troisième force » à se raccrocher au char des putschistes en participant aux « élections » par eux gagnés d’avance, après la « feuille de route » de leur « Hyde Park »…
Mais plus gravement encore, pendant que les deux Grands diplomates s’offraient le luxe de faire du divertissement local par rapport aux positions officielles, connues et exprimées au plus haut niveau par leurs Etats respectifs dans les enceintes internationales, sur le putsch et ses suites, la féroce répression qui s’abat ouvertement sur les forces démocratiques légitimistes ne rencontre, de
leur part, aucun écho. Sur ce chapitre, ces deux diplomates qui comptent parmi les plus volubiles qui aient jamais officié à Nouakchott, se murent dans un silence absolu. Aveugles, sourds et atones ! Non, à Nouakchott, sous le règne des Généraux, il n’y a pas de manifestations interdites et violemment réprimées à chaque tentative de les faire ; il n’y a pas d’arrestations arbitraires et
ciblées notamment celle du Premier Ministre légitime, des Ministres et des hauts Cadres acquis à la cause présidentielle ; il n’y a pas de chasse aux sorcières dans l’Administration et les entreprises publiques ; il n’y a pas de retour massif et éhonté aux anciennes pratiques de presse officielle qui
dénigre, diffame et ment contre l’opposition au putsch à longueur de journée ; il n’y a pas de recours aux méthodes fascisantes de nervis pour s’en prendre aux personnes, y compris au domicile du Président de la République légitime ; il n’y a pas de réclusion de fait du Président en l’empêchant de jouir de ses droits les plus élémentaires d’aller et de venir, accompagné des personnes de
son choix sur les voies de la République, de Lemden à Nouakchott ou de Boghé à Aïn Ben Tilli ; il n’ya pas de chantage exercé sur des Cadres pour les amener à l’allégeance au régime militaire au risque d’être démis voire traînés en justice. Etc. Pour ces Excellences, manifestement, tout baigne…et il y’a d’la joie, partout, il y’a d’la joie !
Quant au reste du monde, cela fait bien longtemps qu’il a compris, à l’instar du Président de la Commission de l’UA, M. J. Ping que «Les auteurs du coup d’État de Nouakchott veulent confisquer la démocratie – et pour longtemps ». Cela serait-il donc acceptable pour les Ambassadeurs de France et d’Allemagne à Nouakchott ? A quel prix, d’après eux, au regard de ce qui est déjà observable
sur place ? Faudrait-il donc plus de désordre, de violence, de sueur et de sang, davantage de dictature et d’humiliation de notre peuple pour qu’ils consentent à s’en tenir strictement à la position de principe de la communauté internationale et de leurs propres Etats ?
Non, à observer l’attitude des représentants de deux des Nations les plus en vue dans le monde en matière de Démocratie et de Droits de l’Homme, vis-à-vis de ce qui se passe ici en ces domaines, on ne peut que se poser cette question inquiétante : Mais à quoi jouent donc ces Messieurs les Ambassadeurs de France et d’Allemagne à Nouakchott ?
Prf. Lo Gourmo
l’égard du coup de force militaire : la France et l’Allemagne.
Déjà, avant que les Généraux ne s’emparent du pouvoir, leurs partisans se plaisaient, en pleine fronde parlementaire, de souligner l’extrême proximité de leurs têtes pensantes avec un Ambassadeur français délicieusement « compréhensif » à l’égard de leur révolte suscitée, programmée et attendue contre l’institution présidentielle, présentée comme « anti occidentale », « pro
islamiste » et « pro communiste ». Tous les salons de Nouakchott ont brui alors des déclarations supposées de l’Ambassadeur de France quant à sa ferme opposition à toute dissolution d’un Parlement aux ordres des militaires, et qui,pour sa part, menaçait sans vergogne, de renverser le Gouvernement tout juste investi, en violation grossière de la constitution. Exactement la même étrange
position de la fameuse Député européenne Verte, venue à ce moment là à Nouakchott pour faire la leçon aux gens et encourager en sourdine la fronde putschiste. Les frondeurs disaient à qui voulait les entendre que son Excellence avait tenu aux principaux Chefs de l’Exécutif, ces mots ailés et profonds:« Ne dissolvez pas car des élections anticipées sont coûteuses et ne seront pas
financées par les européens qui restent attachés au libre jeu des institutions démocratiques (sic !) » (versus III ou IVème République ?) ; « Ne vous en prenez pas aux Généraux : ce sont d’excellents officiers dont le concours est précieux dans la lutte commune contre le terrorisme » et tutti quanti. La suite on le connaît.
Immédiatement après le Coup de force le plus attendu de l’histoire, la France,si prompte à donner le la de la démocratie dans le monde, fait profil bas. Le premier communiqué sorti de sa machinerie diplomatique est un Chef d’œuvre d’opportunisme et de verbiage administratif : « La France est attachée à la stabilité de la Mauritanie ». Point barre. Quand le monde entier condamne. La
Russie condamne. Le Benin aussi. Le Canada. Israël !
La consternation et l’inquiétude embrument l’esprit de ceux qui avaient oublié l’Autre France, toujours active, avec ses réseaux, ses amitiés occultes, ses copinages suspects et glauques : la Françafrique qui n’a jamais éprouvé quelconque sympathie pour les progrès démocratiques en Afrique, qui n’a que
méfiance à l’égard de la transparente et tranquille Présidence Sidi Ould Cheikh Abdallahi contre lequel certaines officines n’ont cessé de mener une campagne hideuse de dénigrement, en raison notamment de son refus du tout- répressif au nom d’une prétendue lutte contre le salafisme et de son respect scrupuleux des règles si encombrantes sous nos cieux, de l’Etat de droit…
La Françafrique n’a peut-être pas renversé Sidi. Elle a voulu manifestement profiter de ce putsch personnel comme une aubaine diplomatique permettant de réinsérer le pays dans ses filets désormais si ténus, en se débarrassant discrètement du Président de la République légitime. Dernières étincelles d’un néocolonialisme désuet. ?
On va alors assister à une véritable course de vitesse dans le positionnement des deux nouvelles versions de la France de Sarkozy : celle de la Cellule Elyséenne et celle plus classique des réseaux du Quai d’Orsay.
Tout le monde se souvient à Nouakchott, après l’insolite premier communiqué français, des prises de position en rafale de M. Sarkozy au double titre de la Présidence européenne et française. Quel éclat, quelle lumineuse clarté !
C’était net, comme seul peut l’être M. Sarkozy … s’il n’y a pas d’interférences malencontreuses, le faisant s’emmêler dans ses lacets…Pendant plusieurs mois, la France est à la pointe du combat international contre le putsch et les démocrates mauritaniens, arabes et africains éprouvaient considération et respect pour cette vertueuse intransigeance française qui tranche avec les
atermoiements et la langue de bois d’aujourd’hui.
Puis, par des biais divers et pour des raisons insondables, refait subitement surface la vieille realpolitik française. M. A. Joyandet trace la voie, en semblant avoir repris le dossier mauritanien des mains de la cellule élyséenne.
Et revoilà les déclarations lénifiantes et compréhensives à l’égard du putsch. Celui-ci est présenté comme n’en étant pratiquement pas un, en tout cas pas un comme les autres, avec des suggestions de « sortie de crise » qui sonnent comme un véritable et permanent encouragement aux miliaires dans leur entreprise. De nuances verbales en glissements sémantiques subtils, la « nouvelle ligne »
française incarnée par ce Monsieur de la Coopération et de la Francophonie va finir par épouser les contours de la fameuse « feuille de route » putschiste :
les Généraux sont « sommés » (O avec la gentillesse qui sied à des gens du monde !) de « libérer » le Président de la République et d’accepter d’organiser des élections libres et transparentes ! Exactement ce qu’ils voulaient entendre et veulent toujours faire avec entêtement -et que récuse toute la communauté internationale !
La Francophonie, l’Union Africaine, la Commission européenne à travers un Louis Michel intraitable, le Département d’Etat américain etc. condamnent avec fermeté, la volonté délibérée des putschistes d’aller jusqu’au bout de leur œuvre en organisant les consternants « Etats généraux de la Démocratie » au cours desquels serait entériné leur grand œuvre : l’organisation d’ « élections
» à leur juste mesure.
Oubliant les engagements réitérés de leurs nations respectives de pas reconnaître le Coup d’Etat et de n’accepter aucune initiative unilatérale de la junte destinée à perpétuer son emprise sur le pouvoir, les Ambassadeurs de France et d’Allemagne vont se singulariser avec ostentation, comme pour narguer les forces démocratiques, spécialement le FNDD, et l’UA, en se faisant les chantres de la participation à la grand messe putschiste. L’Ambassadeur d’Allemagne, pour sa part, ira jusqu’à considérer leur « réussite » comme une aubaine pour une réelle sortie de crise, en invitant le FNDD à ne pas « rater cette occasion », comme pour le menacer de perdre sinon, un soutien qu’il ne lui
a jamais accordé par ailleurs ! Sortant de sa réserve, au grand bonheur des media d’Etat, il tiendra conférence de presse publique en prenant soin de n’épargner aucun mot qui ne blesse les démocrates et n’enchante les putschistes. Les dégâts sur l’image de cette grande nation amie, au sein des forces démocratiques et patriotiques sont énormes. Il est de notoriété publique
que l’Ambassadeur de France quant à lui, s’emploie avec frénésie à convaincre une certaine « troisième force » à se raccrocher au char des putschistes en participant aux « élections » par eux gagnés d’avance, après la « feuille de route » de leur « Hyde Park »…
Mais plus gravement encore, pendant que les deux Grands diplomates s’offraient le luxe de faire du divertissement local par rapport aux positions officielles, connues et exprimées au plus haut niveau par leurs Etats respectifs dans les enceintes internationales, sur le putsch et ses suites, la féroce répression qui s’abat ouvertement sur les forces démocratiques légitimistes ne rencontre, de
leur part, aucun écho. Sur ce chapitre, ces deux diplomates qui comptent parmi les plus volubiles qui aient jamais officié à Nouakchott, se murent dans un silence absolu. Aveugles, sourds et atones ! Non, à Nouakchott, sous le règne des Généraux, il n’y a pas de manifestations interdites et violemment réprimées à chaque tentative de les faire ; il n’y a pas d’arrestations arbitraires et
ciblées notamment celle du Premier Ministre légitime, des Ministres et des hauts Cadres acquis à la cause présidentielle ; il n’y a pas de chasse aux sorcières dans l’Administration et les entreprises publiques ; il n’y a pas de retour massif et éhonté aux anciennes pratiques de presse officielle qui
dénigre, diffame et ment contre l’opposition au putsch à longueur de journée ; il n’y a pas de recours aux méthodes fascisantes de nervis pour s’en prendre aux personnes, y compris au domicile du Président de la République légitime ; il n’y a pas de réclusion de fait du Président en l’empêchant de jouir de ses droits les plus élémentaires d’aller et de venir, accompagné des personnes de
son choix sur les voies de la République, de Lemden à Nouakchott ou de Boghé à Aïn Ben Tilli ; il n’ya pas de chantage exercé sur des Cadres pour les amener à l’allégeance au régime militaire au risque d’être démis voire traînés en justice. Etc. Pour ces Excellences, manifestement, tout baigne…et il y’a d’la joie, partout, il y’a d’la joie !
Quant au reste du monde, cela fait bien longtemps qu’il a compris, à l’instar du Président de la Commission de l’UA, M. J. Ping que «Les auteurs du coup d’État de Nouakchott veulent confisquer la démocratie – et pour longtemps ». Cela serait-il donc acceptable pour les Ambassadeurs de France et d’Allemagne à Nouakchott ? A quel prix, d’après eux, au regard de ce qui est déjà observable
sur place ? Faudrait-il donc plus de désordre, de violence, de sueur et de sang, davantage de dictature et d’humiliation de notre peuple pour qu’ils consentent à s’en tenir strictement à la position de principe de la communauté internationale et de leurs propres Etats ?
Non, à observer l’attitude des représentants de deux des Nations les plus en vue dans le monde en matière de Démocratie et de Droits de l’Homme, vis-à-vis de ce qui se passe ici en ces domaines, on ne peut que se poser cette question inquiétante : Mais à quoi jouent donc ces Messieurs les Ambassadeurs de France et d’Allemagne à Nouakchott ?
Prf. Lo Gourmo