Nous avons cherché à le savoir mais les membres de la CENI restent muets comme des carpes. Pourtant, il n’y a pas de fumée sans feu, même si certaines personnes proches de la Commission parlent "de divergences naturelles" entre des hommes qui travaillent ensembles. Cette minimisation tend à occulter la nature du problème au sein de la CENI, qui dépasserait "les incompatibilités d’humeurs".
Ces divergences semblent plus profondes qu’on veut les présenter. Elles auraient pour toile de fond "la manière de gérer" les affaires de cette institution en charge de l’organisation et de la supervision des prochaines consultations électorales.
Les trois membres de la CENI récalcitrants, dans un document qu’ils auraient fait circuler parmi leurs collègues de la CENI, reprocheraient au président de la Commission la gestion unilatérale de cette institution.
Dans une lettre de protestation, signée et ventilée par eux-mêmes, auprès des autres membres, les signataires "émettent leurs réserves" sur la gestion du président de la CENI, qui les considérerait plus comme "des employés " que comme des collaborateurs à part entière.
C’est donc pour une reconsidération de leur statut auprès de leur président que les membres de la CENI ont haussé le ton. Les membres de la CENI, choisis après moult conciliabules entre l’administration et les partis politiques, ont été cooptés pour leur stature d’impartialité entre les acteurs politiques.
Cette situation, qui ferait suite aux innombrables activités de la CENI et auxquelles les autres membres n’ont pas été associés, s’expliquerait également par l’absence d’un règlement intérieur définissant les prérogatives de tous les membres, règlement sur lequel planche actuellement la CENI. Espérons donc que cet intermède sera vite dépassé.
Ces divergences semblent plus profondes qu’on veut les présenter. Elles auraient pour toile de fond "la manière de gérer" les affaires de cette institution en charge de l’organisation et de la supervision des prochaines consultations électorales.
Les trois membres de la CENI récalcitrants, dans un document qu’ils auraient fait circuler parmi leurs collègues de la CENI, reprocheraient au président de la Commission la gestion unilatérale de cette institution.
Dans une lettre de protestation, signée et ventilée par eux-mêmes, auprès des autres membres, les signataires "émettent leurs réserves" sur la gestion du président de la CENI, qui les considérerait plus comme "des employés " que comme des collaborateurs à part entière.
C’est donc pour une reconsidération de leur statut auprès de leur président que les membres de la CENI ont haussé le ton. Les membres de la CENI, choisis après moult conciliabules entre l’administration et les partis politiques, ont été cooptés pour leur stature d’impartialité entre les acteurs politiques.
Cette situation, qui ferait suite aux innombrables activités de la CENI et auxquelles les autres membres n’ont pas été associés, s’expliquerait également par l’absence d’un règlement intérieur définissant les prérogatives de tous les membres, règlement sur lequel planche actuellement la CENI. Espérons donc que cet intermède sera vite dépassé.