Les gardes-côtes mauritaniens ont arrêté, mercredi à l'aube, 76 clandestins sénégalais qui s'apprêtaient à joindre les îles Canaries à bord d'une embarcation en bois, a déclaré le gouverneur de Nouadhibou, capitale économique de la Mauritanie.
Les 76 sénégalais, tous des hommes, sont partis il y a quelque jours de la ville de Saint Louis en empruntant les eaux territoriales mauritaniennes pour joindre les îles Canaries, a indiqué le responsable mauritanien. "Les clandestins ont été repérés et arrêtés par les équipes de surveillance de la marine mauritanienne à quelque 150 km au sud-ouest de Nouadhibou", a-t-il précisé. "Nous sommes aujourd'hui débordés parce que le flux d'immigrés est plus important que nos moyens de contrôle et de surveillance", a tenu à souligner le gouverneur de Nouadhibou, deuxième ville de Mauritanie et importante ouverture du pays sur l'Europe. Le week-end dernier, au moins 45 clandestins ont péri aux larges de la Mauritanie suite au naufrage de deux pirogues, avait annoncé le Croissant rouge mauritanien.
Selon le gouverneur, au moins 52 immigrés clandestins ont trouvé la mort dans les eaux mauritaniennes depuis le week-end et 86 autres sont actuellement dans les commissariats de police de Nouadhibou parmi les rescapés des naufrages d'embarcations. Les rescapés, dont certains sont soignés par des médecins mauritaniens et des Ongs espagnoles, sont de nationalités sénégalaise, Bissau guinéenne, burkinabé et malienne, a ajouté le responsable mauritanien. "Les personnes secourues sont visiblement fatiguées, nous leur donnons la nourriture et les soins médicaux", a-t-il affirmé, ajoutant que Nouadhibou est en train de devenir le couloir régional de passage des immigrés clandestins vers l'Europe. "Nous avons recensé plus 12.000 ressortissants ouest-africains présents à Nouadhibou, prêts à prendre le chemin de l'immigration", a indiqué Ould Cheikh Mohamed.
Les 76 sénégalais, tous des hommes, sont partis il y a quelque jours de la ville de Saint Louis en empruntant les eaux territoriales mauritaniennes pour joindre les îles Canaries, a indiqué le responsable mauritanien. "Les clandestins ont été repérés et arrêtés par les équipes de surveillance de la marine mauritanienne à quelque 150 km au sud-ouest de Nouadhibou", a-t-il précisé. "Nous sommes aujourd'hui débordés parce que le flux d'immigrés est plus important que nos moyens de contrôle et de surveillance", a tenu à souligner le gouverneur de Nouadhibou, deuxième ville de Mauritanie et importante ouverture du pays sur l'Europe. Le week-end dernier, au moins 45 clandestins ont péri aux larges de la Mauritanie suite au naufrage de deux pirogues, avait annoncé le Croissant rouge mauritanien.
Selon le gouverneur, au moins 52 immigrés clandestins ont trouvé la mort dans les eaux mauritaniennes depuis le week-end et 86 autres sont actuellement dans les commissariats de police de Nouadhibou parmi les rescapés des naufrages d'embarcations. Les rescapés, dont certains sont soignés par des médecins mauritaniens et des Ongs espagnoles, sont de nationalités sénégalaise, Bissau guinéenne, burkinabé et malienne, a ajouté le responsable mauritanien. "Les personnes secourues sont visiblement fatiguées, nous leur donnons la nourriture et les soins médicaux", a-t-il affirmé, ajoutant que Nouadhibou est en train de devenir le couloir régional de passage des immigrés clandestins vers l'Europe. "Nous avons recensé plus 12.000 ressortissants ouest-africains présents à Nouadhibou, prêts à prendre le chemin de l'immigration", a indiqué Ould Cheikh Mohamed.