Le porte-parole des Forces de libération africaines de Mauritanie (FLAM, opposition), Kaaw Touré, a déclaré ce samedi que les dirigeants de la nouvelle aile dissidente du mouvement, dénommée FLAM / Rénovation, sont " considérés comme démissionnaires ".
" La thèse de l'implication officielle et publique dans le processus politique engagé avec la chute de Maaouya Sid'Ahmed Ould Taya a été mise en minorité lors de notre congrès à Cincinnati, aux Etats-Unis. Nos camarades de l'aile dissidente ont refusé d'en prendre acte. Nous considérons qu'ils violent les statuts et règlement des FLAM. Ils sont déclarés démissionnaires du mouvement ", a précisé M. Touré à
la PANA.
Il a fait remarquer que le Conseil militaire pour la justice et la démocratie (CMJD), " n'a fait aucune concession, si mineure soit-elle, par rapport aux revendications des FLAM sur le problème de l'esclavage, de la cohabitation entre les ethnies et du retour des réfugiés".
" Rien n'a changé en Mauritanie. Les criminels sont libres et bénéficient de la protection d'une loi d'amnistie scélérate, Ely Mohamed Ould Vall menace de s'en prendre à ceux qui tenteraient d'engager des poursuites contre Taya. Nos veuves et orphelins ne peuvent toujours pas faire le deuil de leurs morts en leur accordant une sépulture décente ", a regretté le porte-parole des FLAM.
Il a en outre indiqué que son mouvement considère que " l'autonomie " des régions à fortes populations négro- mauritaniennes est la seule " solution viable " aux problèmes de cohabitation entre les composantes ethniques en Mauritanie.
" Le principe de l'autonomie est une revendication adoptée en plénière au congrès. Il n'avait pas été remis en cause par nos camarades qui ont par la suite choisi la dissidence. Celle-ci est une étape dans la longue marche de notre mouvement. Nous en prenons acte en sachant qu'elle ne suffira pas à nous affaiblir ", a encore dit Kaaw Touré.
Créées en 1983, à la veille de l'accession du président Maaouya Sid'Ahmed Ould Taya au pouvoir, les FLAM ont connu en début février leur première grande crise interne avec la naissance d'une sérieuse dissidence.
Plusieurs cadres du mouvement d'opposition, principalement ceux d'entre eux qui résident en France, ont lancé les FLAM / Rénovation et porté à la tête de la dissidence Mamadou Bocar Bâ, ancien président du Forum de l'opposition mauritanienne en exil (FOME).
Les dissidents ont indiqué, dès leurs premières déclarations publiques, qu'ils rentreraient prochainement en Mauritanie, estimant que la décrispation du climat politique par le CMJD leur permet de s'impliquer dans le débat politique en cours dans le pays.
" La thèse de l'implication officielle et publique dans le processus politique engagé avec la chute de Maaouya Sid'Ahmed Ould Taya a été mise en minorité lors de notre congrès à Cincinnati, aux Etats-Unis. Nos camarades de l'aile dissidente ont refusé d'en prendre acte. Nous considérons qu'ils violent les statuts et règlement des FLAM. Ils sont déclarés démissionnaires du mouvement ", a précisé M. Touré à
la PANA.
Il a fait remarquer que le Conseil militaire pour la justice et la démocratie (CMJD), " n'a fait aucune concession, si mineure soit-elle, par rapport aux revendications des FLAM sur le problème de l'esclavage, de la cohabitation entre les ethnies et du retour des réfugiés".
" Rien n'a changé en Mauritanie. Les criminels sont libres et bénéficient de la protection d'une loi d'amnistie scélérate, Ely Mohamed Ould Vall menace de s'en prendre à ceux qui tenteraient d'engager des poursuites contre Taya. Nos veuves et orphelins ne peuvent toujours pas faire le deuil de leurs morts en leur accordant une sépulture décente ", a regretté le porte-parole des FLAM.
Il a en outre indiqué que son mouvement considère que " l'autonomie " des régions à fortes populations négro- mauritaniennes est la seule " solution viable " aux problèmes de cohabitation entre les composantes ethniques en Mauritanie.
" Le principe de l'autonomie est une revendication adoptée en plénière au congrès. Il n'avait pas été remis en cause par nos camarades qui ont par la suite choisi la dissidence. Celle-ci est une étape dans la longue marche de notre mouvement. Nous en prenons acte en sachant qu'elle ne suffira pas à nous affaiblir ", a encore dit Kaaw Touré.
Créées en 1983, à la veille de l'accession du président Maaouya Sid'Ahmed Ould Taya au pouvoir, les FLAM ont connu en début février leur première grande crise interne avec la naissance d'une sérieuse dissidence.
Plusieurs cadres du mouvement d'opposition, principalement ceux d'entre eux qui résident en France, ont lancé les FLAM / Rénovation et porté à la tête de la dissidence Mamadou Bocar Bâ, ancien président du Forum de l'opposition mauritanienne en exil (FOME).
Les dissidents ont indiqué, dès leurs premières déclarations publiques, qu'ils rentreraient prochainement en Mauritanie, estimant que la décrispation du climat politique par le CMJD leur permet de s'impliquer dans le débat politique en cours dans le pays.