Le groupe parlementaire du Rassemblement des forces démocratiques (RFD) d’Ahmed Ould Daddah, le plus grand parti d’opposition en Mauritanie, a mis fin à sa coordination politique avec les autres parlementaires favorables au coup d’Etat ayant renversé l’ex-président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, le 6 août dernier.
« Nous ne sommes pas parvenus à un accord avec nos partenaires et nous mettons un terme à notre coordination politique avec eux », a déclaré le député Abderrahmane Ould Mini, président du groupe parlementaire du RFD, au cours d’un point de presse mercredi à Nouakchott.
Ould Mini a précisé que le principal point de discorde a été l’éligibilité des membres du Haut conseil d’Etat, au pouvoir à Nouakchott, indiquant que son parti exige l’interdiction de candidature à la présidentielle de toute personne revêtant le statut de militaire à la date du 6 août 2008.
C’est, selon lui, la seule façon de donner au peuple mauritanien la possibilité de choisir librement ses dirigeants, loin de toute pression ou influence.
« La Mauritanie vit actuellement une crise aiguë due principalement aux pressions extérieures », a aussi dit le député Ould Mini qui a appelé le Haut conseil d’Etat à prendre conscience des dangers qu’encoure le pays.
Il a réitéré la position de son parti qui considère le putsch comme un « mouvement de rectification » d’un processus démocratique ayant déraillé.
« Nous avons été surpris par l’obstination totale de nos partenaire à vouloir laisser la porte ouverte aux membres du Haut conseil pour la candidature à la présidentielle », a pour sa part déploré la député Nana Mint Cheikhna, lors du même point de presse.
Elle a pourtant considéré que la présentation comme candidat est un droit constitutionnel garanti à tout citoyen mauritanien du point de vue juridique mais que le contexte politique national et sous-régional recommande de mettre des garde-fous afin d’éviter la répétition du scénario de 2005.
La députée Mint Cheikhna a rappelé qu’à l’issue du coup de force d’août 2005 qui avait déposé l’ancien président Maaouya Ould Taya, les membres du Conseil militaire ayant pris le pouvoir s’étaient interdit la candidature à l’élection présidentielle de mars 2007. Pour elle, « on ne doit pas rester en deçà de cette condition ».
Le président du groupe parlementaire du RFD devait reprendre la parole pour dire que « l’échec rapide » de l’expérience démocratique passée s’explique par la façon par laquelle « les putschistes de 2005 avaient emmené et fait élire Ould Cheikh Abdellahi qui vivait depuis plus de 20 ans à l’étranger et méconnaissait totalement la situation du pays ».
Au nombre de 17 sur un total de 95, les députés du RFD ont cependant fait part de leur disponibilité à mener toute discussion allant dans le sens de leur exigence en matière de non éligibilité des militaires.
__________
Source: APA
(M) avomm
« Nous ne sommes pas parvenus à un accord avec nos partenaires et nous mettons un terme à notre coordination politique avec eux », a déclaré le député Abderrahmane Ould Mini, président du groupe parlementaire du RFD, au cours d’un point de presse mercredi à Nouakchott.
Ould Mini a précisé que le principal point de discorde a été l’éligibilité des membres du Haut conseil d’Etat, au pouvoir à Nouakchott, indiquant que son parti exige l’interdiction de candidature à la présidentielle de toute personne revêtant le statut de militaire à la date du 6 août 2008.
C’est, selon lui, la seule façon de donner au peuple mauritanien la possibilité de choisir librement ses dirigeants, loin de toute pression ou influence.
« La Mauritanie vit actuellement une crise aiguë due principalement aux pressions extérieures », a aussi dit le député Ould Mini qui a appelé le Haut conseil d’Etat à prendre conscience des dangers qu’encoure le pays.
Il a réitéré la position de son parti qui considère le putsch comme un « mouvement de rectification » d’un processus démocratique ayant déraillé.
« Nous avons été surpris par l’obstination totale de nos partenaire à vouloir laisser la porte ouverte aux membres du Haut conseil pour la candidature à la présidentielle », a pour sa part déploré la député Nana Mint Cheikhna, lors du même point de presse.
Elle a pourtant considéré que la présentation comme candidat est un droit constitutionnel garanti à tout citoyen mauritanien du point de vue juridique mais que le contexte politique national et sous-régional recommande de mettre des garde-fous afin d’éviter la répétition du scénario de 2005.
La députée Mint Cheikhna a rappelé qu’à l’issue du coup de force d’août 2005 qui avait déposé l’ancien président Maaouya Ould Taya, les membres du Conseil militaire ayant pris le pouvoir s’étaient interdit la candidature à l’élection présidentielle de mars 2007. Pour elle, « on ne doit pas rester en deçà de cette condition ».
Le président du groupe parlementaire du RFD devait reprendre la parole pour dire que « l’échec rapide » de l’expérience démocratique passée s’explique par la façon par laquelle « les putschistes de 2005 avaient emmené et fait élire Ould Cheikh Abdellahi qui vivait depuis plus de 20 ans à l’étranger et méconnaissait totalement la situation du pays ».
Au nombre de 17 sur un total de 95, les députés du RFD ont cependant fait part de leur disponibilité à mener toute discussion allant dans le sens de leur exigence en matière de non éligibilité des militaires.
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Source: APA
(M) avomm