Le Front National pour la Défense de la Démocratie (FNDD), coalition de partis opposés au putsch du 6 août, a annoncé vendredi 3 octobre lors d’une conférence de presse qu’il maintenait son appel à manifester dimanche 5 octobre, en dépit de l’interdiction annoncée par les autorités.
"Nous avons informé l’administration de notre marche comme le prévoit la loi. Le Wali nous a signifié son refus de la manifestation sans raisons convaincantes, mais nous avons décidé de maintenir la marche, tout en restant ouverts au dialogue" a déclaré Oumar Ould Yali, vice-président de l’Alliance Populaire Progressiste (APP), un des cinq partis composant le FNDD.
le Wali de Nouakchott (gouverneur) qui a signifié -sur injonction des militaires ou par excès de zèle- l’interdiction de cette marche a précisé dans un courrier que "toutes les manifestations à caractère politique devant être organisées sur la voie publique sont suspendues jusqu’à nouvel ordre".
Cependant le FNDD entend organiser des marches lors d’une "journée de la démocratie" prévue dimanche 5 octobre, à la veille de l’expiration de l’ultimatum lancé à la junte par l’Union Africaine (UA).
Le Conseil de Paix et de Sécurité de l’ UA avait, le 22 septembre, exigé le retour à l’ordre constitutionnel par le rétablissement inconditionnel de Sidi Ould Cheikh Abdallahi, président de la république islamique de Mauritanie, dans ses fonctions, à la date du 6 octobre 2008 «au plus tard».
L’interdiction de la marche "est un coup d’Etat contre les libertés et une volonté supplémentaire de faire accepter le putsch que nous rejetons" a protesté M. Ould Yali.
Moulaye Ould Mohamed Laghdaf, Premier ministre de la junte militaire au pouvoir depuis le coup d’Etat du 6 août, avait annoncé il y a quelques jours, que son gouvernement allait interdire toutes les manifestations.
source:Tahali Hebdo
"Nous avons informé l’administration de notre marche comme le prévoit la loi. Le Wali nous a signifié son refus de la manifestation sans raisons convaincantes, mais nous avons décidé de maintenir la marche, tout en restant ouverts au dialogue" a déclaré Oumar Ould Yali, vice-président de l’Alliance Populaire Progressiste (APP), un des cinq partis composant le FNDD.
le Wali de Nouakchott (gouverneur) qui a signifié -sur injonction des militaires ou par excès de zèle- l’interdiction de cette marche a précisé dans un courrier que "toutes les manifestations à caractère politique devant être organisées sur la voie publique sont suspendues jusqu’à nouvel ordre".
Cependant le FNDD entend organiser des marches lors d’une "journée de la démocratie" prévue dimanche 5 octobre, à la veille de l’expiration de l’ultimatum lancé à la junte par l’Union Africaine (UA).
Le Conseil de Paix et de Sécurité de l’ UA avait, le 22 septembre, exigé le retour à l’ordre constitutionnel par le rétablissement inconditionnel de Sidi Ould Cheikh Abdallahi, président de la république islamique de Mauritanie, dans ses fonctions, à la date du 6 octobre 2008 «au plus tard».
L’interdiction de la marche "est un coup d’Etat contre les libertés et une volonté supplémentaire de faire accepter le putsch que nous rejetons" a protesté M. Ould Yali.
Moulaye Ould Mohamed Laghdaf, Premier ministre de la junte militaire au pouvoir depuis le coup d’Etat du 6 août, avait annoncé il y a quelques jours, que son gouvernement allait interdire toutes les manifestations.
source:Tahali Hebdo