Le Canada, les États-Unis et des pays européens ont accusé, mardi, certains pays islamiques de tenter de limiter la liberté d'expression aux Nations unies en imposant à un expert indépendant de faire rapport sur les individus plutôt que sur les régimes dictatoriaux.
L'amendement adopté par la Commission des droits de la personne des Nations unies demande au Kenyan Ambeyi Ligabo de s'intéresser aux individus qui utilisent leur liberté d'expression pour faire la promotion de la discrimination raciale ou religieuse.
Cette mesure, mise de l'avant par l'Égypte et le Pakistan, a été adoptée par un vote de 32-0 avec l'appui des membres islamiques, arabes et africains. Les membres européens et ceux d'autres nationalités se sont abstenus.
Un membre de la délégation canadienne, Terry Cormier, estime que cette résolution renverse complètement le mandat du rapporteur spécial. Son rôle, a-t-il expliqué, n'est pas de surveiller les actions des individus, mais de s'assurer que les pays respectent leurs obligations internationales en matière des droits de la personne.
Pour sa part, le représentant américain affirme que cette résolution essaie de «légitimiser la criminalisation de l'expression».
Le représentant pakistanais a plutôt expliqué que l'amendement cherche à assurer que le droit à la liberté d'expression est utilisé de manière responsable.
Des groupes comme Reporters Sans Frontières et Human Rights Watch ont dénoncé la mesure.
Source: cyberpresse
(M)
L'amendement adopté par la Commission des droits de la personne des Nations unies demande au Kenyan Ambeyi Ligabo de s'intéresser aux individus qui utilisent leur liberté d'expression pour faire la promotion de la discrimination raciale ou religieuse.
Cette mesure, mise de l'avant par l'Égypte et le Pakistan, a été adoptée par un vote de 32-0 avec l'appui des membres islamiques, arabes et africains. Les membres européens et ceux d'autres nationalités se sont abstenus.
Un membre de la délégation canadienne, Terry Cormier, estime que cette résolution renverse complètement le mandat du rapporteur spécial. Son rôle, a-t-il expliqué, n'est pas de surveiller les actions des individus, mais de s'assurer que les pays respectent leurs obligations internationales en matière des droits de la personne.
Pour sa part, le représentant américain affirme que cette résolution essaie de «légitimiser la criminalisation de l'expression».
Le représentant pakistanais a plutôt expliqué que l'amendement cherche à assurer que le droit à la liberté d'expression est utilisé de manière responsable.
Des groupes comme Reporters Sans Frontières et Human Rights Watch ont dénoncé la mesure.
Source: cyberpresse
(M)